La Chaux-de-Fonds

Bang! Bang!

mer 15 mai - sam 25 mai
Montricher VD
#Littérature

L’écriture des lieux

sam 20 avril, 13:30
Lausanne
#non mixte

Zeus

sam 4 mai, 21:00
Genève
#Littérature

Vieille comme la rue? La prostitution hier et aujourd’hui

ven 19 avril, 17:30

«J’ai voulu faire de cette agression quelque chose de positif»

«J’ai voulu faire de cette agression quelque chose de positif»

Victime d'une attaque homophobe vendredi, le rugbyman Gareth Thomas a expliqué avoir préféré le dialogue avec son agresseur plutôt que le dépôt d'une plainte.

On a beau être une légende du sport – et mesurer 1,90m – on n’est pas à l’abri d’une agression homophobe. Dans une vidéo où il apparaît avec des contusions au visage, l’ex-rugbyman Gareth Thomas a raconté hier qu’il avait été attaqué sur The Hayes, une rue piétonne du centre de sa ville, Cardiff, le soir précédent.

La police a confirmé l’incident, qualifié de «crime de haine». Mais le Gallois de 44 ans explique avoir voulu «en faire quelque chose de positif» plutôt que de porter plainte: «La police m’a permis de faire une justice restaurative avec les personnes qui ont fait cela, parce que je considérais qu’ils pourraient apprendre davantage de cette façon que de toute autre manière.»

Le processus de «justice restaurative» consiste, entre autres, à proposer une médiation entre l’auteur d’un crime et sa victime. En l’occurrence, c’est un mineur de 16 ans qui, immédiatement appréhendé, a été confronté à Gareth Thomas. Il «a avoué l’attaque et s’est excusé pour ses actions», ont confirmé les forces de l’ordre de Cardiff.

«Continue à être un role model!»
Les messages de soutien au sportif gallois ont afflué après ce témoignage. «J’adore que tu te concentres sur le positif, continue à être un role model! Tu es le meilleur», a écrit son ancien collègue au sein du XV gallois Neville Southall.

Gareth Thomas a pris sa retraite en 2011, deux ans après un coming-out sans précédent dans le monde du ballon ovale. Il continue aujourd’hui à militer pour un sport inclusif et contre l’homophobie.