Selon un rapport de l’ONU publié par l’AFP, le massacre qui a eu
lieu le 15 novembre à Alindao, au sud-est de la Centrafrique, a
fait 48 morts. Parmi eux souligne l’agence Fides, deux prêtres : le
vicaire général du diocèse, Blaise Mada, et le père Célestin
Ngoumbango, curé de Mingala. L’assaut attribué au groupe UPC (Unité
pour la paix en Centrafrique), l’un des groupes armés de
l’ex-Seleka, a été mené contre un camp de déplacés qui compte
plusieurs milliers de personnes et la cathédrale qui se trouve dans
le même secteur de la ville.
« L’événement qui a déclenché le massacre a été le
meurtre d’un mercenaire nigérien de l’UPC quelques jours
auparavant, indique à Fides Juan Jose Aguirre Muños, évêque de
Bangassou, diocèse limitrophe de celui d’Alindao. Les
représailles ont été terribles. Les hommes d’Ali
Darassa (le chef de l’UPC, nldr) ont assailli, saccagé et
incendié le camp d’évacués et tué des femmes et des enfants,
livrant aux flam
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