Gennevilliers mettra deux logements par an à la disposition des femmes battues

La ville signe ce jeudi soir avec l’association l’Escale la troisième convention pour le relogement de femmes victimes de violences.

 Outre Gennevilliers, l’association l’Escale a conclu des partenariats avec douze autres villes du département. (Illustration).
Outre Gennevilliers, l’association l’Escale a conclu des partenariats avec douze autres villes du département. (Illustration). Le Parisien

    Pas question de s'arrêter là… Ce jeudi soir, la ville de Gennevilliers va renforcer, un peu plus, son arsenal de mesures destinées à venir en aide aux femmes victimes de violences. A l'issue d'une journée de débats, d'ateliers et de tables rondes autour de ce sujet avec de nombreux professionnels, la municipalité signera un nouveau partenariat avec l'association l'Escale, basée sur la commune.

    « C'est la troisième convention que nous allons signer avec cette association, précise-t-on au cabinet de Patrice Leclerc, maire communiste de Gennevilliers. Le but est bien de les protéger. » Chaque convention, qui court sur trois ans, prévoit que la ville mette à disposition des victimes deux appartements par an.

    « Nous les présentons en priorité absolue lors des commissions d'attribution »

    L'Escale qui aide et accompagne les femmes victimes de violences transmet ces dossiers à la commune. « Nous les présentons en priorité absolue lors des commissions d'attribution. On leur donne des appartements qui appartiennent à la ville », poursuit-on à l'hôtel de ville.

    Cette initiative est loin d'être isolée. Née en 1981, l'Escale a ainsi passé des partenariats similaires avec villes de Bois-Colombes, La Garenne-Colombes, Colombes, Villeneuve-la-Garenne, Clichy, Courbevoie, Asnières, Nanterre, Levallois-Perret, Puteaux, Suresnes et Rueil-Malmaison.