POLITIQUE - Bim et rebim. Ce n'est pas le genre de petite déclaration qui va faire baisser la tension à la veille d'une nouvelle journée de mobilisation de gilets jaunes. En évoquant les barrages filtrants qui seront organisés aux abords des Champs-Elysées, Christophe Castaner s'est payé dans la même phrase Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen.
Invité à dire si le leader de la France insoumise qui a dit son intention de venir manifester sera autorisé à pénétrer sur la plus belle avenue du monde, le ministre de l'Intérieur a dit oui avec deux conditions relevées par Libération.
"J'espère juste qu'il ne bousculera pas les policiers qui lui demanderont comme tout le monde d'ouvrir son sac", a-t-il déclaré sur LCI en référence aux perquisitions houleuses qui ont eu lieu au siège de son parti en octobre dernier. Et le premier flic de France d'enchaîner avec une référence à Marine Le Pen qui avait opposé son immunité parlementaire pour ne pas se rendre -dans un premier temps- à une convocation judiciaire.
Christophe Castaner a rappelé au passage que personne, y compris les responsables politiques, ne sera exempté des contrôles prévus à Paris. "Les manifestants, comme les piétons, comme les touristes (...) pourront pénétrer sur le site (...) Ce que je souhaite, c'est qu'on interdise toute arme par destination mais évidemment les gilets jaunes ne seront pas interdits", a-t-il confirmé.
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