En France, l’élevage se tend de plus en plus ver le bio, le respect de l’environnement et le bien-être animal mais l’exploitation industrielle persiste. Certaines d’entre elles, remarquées par la quantité d’animaux exploités ou la pollution qu’elles produisent, ont été baptisées « fermes-usines ». Des lieux qui sont présents partout en France dénoncés aujourd’hui par Greenpeace.

 

PLUS DE 4 000 FERMES-USINES EN FRANCE

Greenpeace se bat chaque jour pour préserver au mieux notre environnement et étudie de près certains secteurs comme le domaine agricole. L’ONG s’est concentrée sur les fermes et exploitations de notre pays et elle nous alerte sur une situation rarement évoquée. En France, parmi toutes les fermes références, il existe une catégorie qui présente un risque majeur à la fois pour l’environnement et pour notre santé : les « fermes-usines ».

Est considéré comme une ferme-usine tout élevage animal dépassant certains seuils fixés par l’ONG. Ces seuils sont, en fonction de l’élevage, de 750 truies, 2 000 porcs de production, 40 000 volailles ou 400 vaches laitières. Des chiffres impressionnants qui témoignent d’une réalité : en France, 4 413 « fermes-usines » réparties dans 2 340 communes ont été recensées par l’ONG en se basant sur les données du ministère de la Transition Écologique et Solidaire.

 

CERTAINES RÉGIONS PLUS EXPOSÉES QUE D’AUTRES ?

Ces 4 413 fermes sont éparpillées sur la quasi-totalité du territoire, avec une présence dans 90 % des départements français. Cependant, certaines régions sont plus concernées que d’autres par cette surexploitation. C’est le cas notamment de la région Bretagne qui regroupe à elle seule 1 720 fermes-usines.

Si ces fermes occupent une place importante dans la production agricole du pays, elles représentent également des risques. Dangereuses pour notre environnement avec une pollution touchant l’air, les terres et parfois l’eau avoisinant ces exploitations, elles peuvent aussi devenir néfastes à notre santé.

 

POLLUTION ET DÉVELOPPEMENT DE MALADIES

Dans son rapport, Greenpeace met en avant les cas de deux villes touchées par les conséquences de ces exploitations agricoles. A Lescout dans le Tarn, un élevage de 185 000 poules a généré une pollution de l’eau et des terres mais a également augmenté le taux de cancer des habitants des environs.

Et à Landunvez dans le Finistère Nord, la production journalière de lisier découlant d’une ferme de 26 000 porcs a entraîné la pollution accidentelle d’une rivière locale et la fermeture de 11 plages des environs. Autant de dangers que Greenpeace souhaite mettre en lumière afin de faire bouger les choses.

 

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