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Le G20 pose les bases d’un système fiscal adapté aux crypto-monnaies

A l’occasion du sommet du G20 qui s’est tenu ce week-end à Buenos Aires, les responsables financiers ont abordé la fiscalité des crypto-monnaies. Un système de lutte contre le blanchiment d’argent, supervisé par le Groupe d’action financière (FATF), est en cours d’élaboration.

L’appel du ministre français Bruno Le Maire au G20 a été entendu. En juillet dernier, celui-ci insistait sur le besoin d’une concertation globale de la part de tous les pays participants au sujet de la régulation et la taxation des crypto-monnaies. Ce débat a finalement eu lieu ce week-end à l’occasion du sommet qui s’est tenu à Buenos Aires, en Argentine.

Le G20 va adapter le système fiscal international

Le groupe des 20 s’est mis d’accord sur la nécessité de mettre en place un cadre spécifique pour la taxation de toute activité liée aux crypto-monnaies. Aujourd’hui, les Etats peuvent difficilement taxer des entreprises qui n’élisent pas domicile dans le pays. C’est sur cette faille que s’appuient de nombreuses sociétés actives dans les crypto-monnaies, ce qui leur permet d’éviter de payer des impôts là où la fiscalité traditionnelle est trop lourde.

Dans cette optique, le G20 s’est donné rendez-vous en 2019 pour officialiser une solution qui permette d’apporter une réponse efficace aux conséquences de la digitalisation de l’économie sur le système fiscal international. Dixit le communiqué officiel du G20, il faudra attendre 2020 pour voir officiellement ces nouvelles mesures entrer en vigueur.

Anéantir le blanchiment d’argent

Certes, la blockchain – qui est la technologie sous-jacente aux crypto-monnaie – est entièrement transparente. Mais si les flux de trésorerie du marché de ces devises électroniques sont totalement publics, on ne connait pas forcément les propriétaires des comptes sur lesquels transitent l’argent. Ces comptes sont matérialisés par des chaînes alphanumériques d’une trentaine de caractères (similaire aux IBAN/RIB), et ne donnent en rien des informations sur leur propriétaire.

Ce détail n’est pas anodin puisqu’il peut faciliter dans certains cas le blanchiment d’argent, en toute discrétion. Cette thématique a déjà été abordée lors du précédent sommet du G20 en juillet dernier, et elle continue d’avancer doucement.

Si les responsables affirment que le secteur des crypto-monnaies ne “représente pas de menace pour le système financier global”, ils souhaitent cependant réguler les crypto-actifs en ligne avec les standards du FATF – un organisme intergouvernemental de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme créé par le G7 en 1989.

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1 commentaire
1 commentaire
  1. S’il n’y a pas une énorme taxe voir pas de taxe à payé mais les transactions sont observer je suis d’accord.

    Les trasanctions cryptomonnaie ont déjà un taux de commission.

    Et de toute façon, malheureusement il y aura toujours un autre moyen de contourner la fiscalité. Les blanchisseur ne sont pas dupe et trouverons toujours un moyen.

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