A demonstrator wearing a yellow vest (gilet jaune) sits on a barricade of tires, at the entrance of the Tax Office in Rennes, northwestern France, on December 2, 2018. Thousands took part in a third weekend of

« Gilets jaunes » : annonces de Philippe et réactions, revivez la journée du 4 décembre

Le gouvernement a notamment annoncé un moratoire de la hausse des taxes sur le carburant.

  • Pour désamorcer la crise des "gilets jaunes", le premier ministre, Edouard Philippe,  a annoncé plusieurs mesures à la mi-journée

  • Suspension pendant six mois de la hausse de la taxe carbone, de la convergence diesel-essence et de la hausse de la fiscalité sur le gazole entrepreneur non routier. 
     
  • Le gouvernement renonce, pour une durée de six mois, à l’alourdissement des conditions de contrôle technique sur les automobiles qui était prévu l’an prochain. 
    Il s’engage aussi à ce qu’il n’y ait pas de hausse du tarif de l’électricité d’ici à mai 2019
     
  • Le premier ministre a annoncé l'ouverture, du 15 décembre au 1er mars, d'un "large débat sur les impôts et les dépenses publiques" qui aura lieu au niveau national et sur tout le territoire. "Ce débat devra déboucher sur des solutions concrètes", a-t-il prévenu. 

  • Devant les députés LRM, Edouard Philippe est revenu sur le mouvement des "gilets jaunes". "Qu'est ce qu on constate depuis 3 semaines ? On voit monter en France une colère profonde qui vient de loin. Qui a longtemps été cachée par pudeur et fierté. Aujourd'hui elle s exprime de manière collective, a-t-il déclaré selon des informations du Monde. Ce que nous vivons, c'est un moment central de ce qui se passe dans un quinquennat." 
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Le Monde le 04 décembre à 20h17
Ce direct est désormais terminé pour la journée, merci de l'avoir suivi ! Retrouvez tous nos articles sur la mobilisation des gilets jaunes et ses réponses politiques sur notre site.
Le Monde le 04 décembre à 19h43
Vos questions
Serait-il possible d'avoir un résumé de l'ensemble des réactions de la classe politique, syndicats sur les annonces du gouvernement ? et savoir si les "gilets jaunes" répondent favorablement ?

-Aurélien
Bonjour Aurélien, 
 
vous devriez trouver réponse à votre question dans notre article ci-dessous, bonne soirée à vous !
Le Monde le 04 décembre à 19h20
Sur le terrain
A Gaillon, les "gilets jaunes" sont "prêts à passer Noël ici" 
 
A Gaillon, dans l’Eure, où se trouve notre journaliste Faustine Vincent, les annonces du premier ministre n’ont pas convaincu les quelque 70 "gilets jaunes" revenus occuper l’un des ronds-points mardi.
 
"Ce sont des miettes, peste Frédérique, serveuse. Augmenter le smic de 3 %, ça fait quoi, 3 ou 4 euros de plus à la fin du mois ? Il veut qu’on s’achète quoi avec ça ?" Le smic va en effet être augmenté au 1er janvier, mais seulement par la revalorisation automatique du smic qui est indexé sur l'inflation et la hausse prévue de la prime d’activité. Mais il n' y aura pas de coup de pouce supplémentaire de la part du gouvernement.
 
Le moratoire sur la hausse des prix du carburant n’a pas convaincu davantage. "C’est reculer pour mieux sauter. Si c’est pour doubler ou tripler les prix dans six mois, ça sert à rien", lâche Claudine, bonnet de Noël sur la tête. Selon elle, "c’est juste un effet d’annonce pour calmer les moins virulents, les révoltés du canapé. Ils font ça parce qu’ils ont peur de samedi prochain, avec la manifestation qui est annoncée. Mais on est prêts à passer Noël ici"
 
Karl Toquard, forain tout juste désigné porte-parole du rond-point, est moins sévère. "Il ne faut pas être que négatif : c’est un début, plaide-t-il. Mais ça ne va pas assez loin. Il faudrait supprimer complètement la taxe écologique." Selon lui, "le gouvernement a attendu trop longtemps et laissé pourrir la situation. Les revendications sont devenues beaucoup plus nombreuses. Ce n’est plus avec quelques petites mesures qu’il calmera le mouvement"
Le Monde le 04 décembre à 19h17
A qui donner la parole ?
 
Vous êtes plusieurs dans ce direct à nous questionner sur le choix des "gilets jaunes" à qui nous donnons la parole. Comme vous le relevez et comme nous l'avons montré dans nos différents reportages, il n'existe pas de réels représentants du mouvement des "gilets jaunes". Plusieurs internautes nous demandent également pourquoi nous donnons la parole à Benjamin Cauchy. Nous l'interrogeons car il est l'un des signataires d'une tribune publiée dans Le Journal du dimanche. Il faisait partie d'une délégation qui a failli être reçue par le premier ministre. 

M. Cauchy, qui s’exprime avec aisance devant les caméras, a rapidement été mis en avant par les médias, toujours à la recherche de "bons clients". Il répond facilement aux sollicitations, quand Priscillia Ludosky, Eric Drouet ou Maxime Nicolle, qui font partie du "canal historique", sont difficilement joignables. Ils préfèrent en effet s’adresser directement aux internautes en publiant leurs propres vidéos.
 
 
Le Monde le 04 décembre à 19h14
Réactions
 

Marche pour le climat samedi à Paris: Hulot trouve que ce n'est "pas le moment" 

 

Ce n'est "pas le bon moment" d'organiser samedi à Paris une marche pour le climat, a estimé mardi sur RTL Nicolas Hulot, y voyant un risque de "confusion" et de "confrontation" alors que les "gilets jaunes" prévoient également de se rassembler dans la capitale. 

 

"C'est mon avis personnel, ça n'engage que moi, je trouve que ce n'est pas le moment, car c'est un risque de confrontation supplémentaire et de confusion des messages", a-t-il dit. Des marches "citoyennes" pour le climat sont prévues dans 120 villes en France et dans plusieurs pays à l'occasion de la conférence climat de l'Organisation des Nations unies (COP24) qui se tient en Pologne. Lundi, le ministre de l'intérieur, Christophe Castaner, avait demandé aux organisateurs de la marche parisienne de "ne pas maintenir" l'événement. 

Le Monde le 04 décembre à 18h54
Réactions
 
Sur la taxe carbone, Nicolas Hulot regrette une "erreur collective"
 
Invité de RTL mardi, l'ancien ministre de la transition écologique, Nicolas Hulot, estime qu'il y a eu une "erreur collective" sur la taxe carbone qui a provoqué la colère des premiers "gilets jaunes". "Il faut mettre des outils en place pour permettre aux gens d'économiser et de diminuer leur consommation, a-t-il plaidé. Il y a une main tendue, empreinte de plein de sincérité. Il faut d'abord du dialogue et j'appelle à saisir cette main tendue."
 
L'ancien présentateur avait quitté le gouvernement en août en critiquant l'exécutif sur ses choix écologiques. Et alors que le gouvernement a décidé de suspendre six mois la hausse des taxes sur le carburant, Nicolas Hulot appelle à faire un "travail d'équité fiscale" avant de remettre en place ces mesures. 
 
"Visiblement, la préoccupation gouvernementale n'a pas été entendue et comprise (...) La taxe carbone est nécessaire mais il faudra y revenir après avoir fait une approche holistique et intégrale (...) N'ayons aucun sujet tabou, la fiscalité écologique a toujours été abordée dans une fiscalité additionnelle."
 
L'ancien ministre s'est ensuite adressé directement aux "gilets jaunes" : 
 
"Ne tombons pas dans le piège d'opposer social et écologie. Ajoutons nos énergies et ne les opposons pas. Le deuxième message c'est que la violence ne mène à rien. Il faut savoir s'en dissocier car à un moment donné, on perd la cause première."
Le Monde le 04 décembre à 18h33
Réactions
 
Nicolas Hulot "salue une décision nécessaire, incontournable, courageuse"
 
Quelques heures après les annonces d'Edouard Philippe, l'ancien ministre de la transition écologique et solidaire Nicolas Hulot est revenu sur RTL sur ces mesures. L'ancien présentateur "salue une décision qui, dans le contexte actuel, est nécessaire, incontournable, courageuse".
 
"On reparlera dans le long terme quand les esprits seront apaisés. Aucune prospective ne pouvait trouver une issue favorable dans le climat actuel.  Certes, ce n'est pas une bonne nouvelle pour le climat. L'enjeu écologique ne se fera pas contre les Français, il se fera avec la compréhension des Français. Là il y a une somme d'incompréhension, de malentendu. 
 
Il y a une soif de dignité. Les Françaises et les Français ont envie qu'il y ait un partage équitable de l'effort et des recettes. Ils ont une soif de justice sociale et d'équité sociale. Comment combiner les enjeux du long terme et du court terme ? C'est toute la difficulté de l'exercice."
Le Monde le 04 décembre à 17h59
Sur le terrain
 
"Ces mesures-là on les attendait le 18 novembre ! Ils ont déjà perdu" 
 
 
Notre journaliste Aline Leclerc est actuellement avec un petit groupe de gilets jaunes réunis ce soir devant la mairie de Montmagny (Val-d’Oise). Même s’il en existe plusieurs dans le département, ils essayent de monter un groupe local, signe qu’ils s’inscrivent dans une lutte longue. Parmi eux Danielle Legallais, retraité de 68 ans dont quarante à travailler à la mairie. Elle a vu en janvier augmenter les prélèvements de CSG.
 
"J’ai passé mon existence à passer des concours pour me hisser socialement, et c’est ma retraite qu’on ébrèche pour aider les autres ?  Pourquoi on demande pas aux plus riches ? Non c’est toujours la classe moyenne qui paye alors que les riches savent comment esquiver l’impôt." 

Les annonces d’Edouard Philippe ne l’ont "pas du tout convaincue" : "Ce sont des mesures provisoires, et on remettra tout dans six mois ! Il faut supprimer les taxes sur le carburant et remettre l’Impôt sur la fortune ISF." Dans le groupe également Serge Grossvak. Cet ancien candidat de La France insoumise aux législatives ne revendique ici aucune "étiquette" pour se conformer aux règles du mouvement. Il porte son gilet jaune en permanence depuis un mois.
 
"L’autre jour je faisais mes courses, en voyant mon gilet une dame m’a dit "vous êtes notre héros !" Je ne suis pas héroïque, mais ça dit l’atmosphère."
 

Lui non plus n’a pas été convaincu par les annonces du gouvernement : "Reculer pas à pas comme ça, où ça mène ? C’est de la folie : ces mesures-là on les attendait le 18 novembre ! Ils ont déjà perdu. Plus ils ont du mal à admettre leur défaite, plus elle va être sanglante..." Il se reprend : "Non mais je préférerais que ça s’arrête le plus vite possible" inquiet de la façon dont pourrait dégénérer la nouvelle journée de mobilisation samedi. 
Le Monde le 04 décembre à 17h53
URGENT
 
Le président de la République actuellement au Puy-en-Velay où la préfecture a été incendiée
 
 
Le président de la République, Emmanuel Macron, est actuellement en déplacement à la préfecture du Puy-en-Velay (Haute-Loire). Le bâtiment a été incendié samedi après qu'une manifestation des gilets jaunes a dégénéré. 
 
 
D'après l'Elysée, le chef de l'Etat a également "remercié les gendarmes qui ont affronté, pendant plusieurs heures, plus de 150 casseurs déterminés à en découdre dans la cour et à l’extérieur de la préfecture."
 
 
Retrouvez notre reportage au Puy-en-Velay : 
 
 
Le Monde le 04 décembre à 17h27
Sur le terrain
 
En image : audition au Sénat de Christophe Castaner et Laurent Nuñez
 
 
Le ministre de l’intérieur Christophe Castaner et son secrétaire d’Etat, Laurent Nuñez, à leur arrivée devant la commission des lois du Sénat, le 4 décembre (Julien Muguet pour « Le Monde ».)
 
Le Monde le 04 décembre à 17h23
Réactions
 
"Le problème c’est qu’il y a maintenant une défiance généralisée qui s’est installée"
 
 
Benjamin Cauchy, signataire de la tribune dans le JDD, qui a renoncé à être reçu par Matignon mardi matin, revient pour Le Monde sur les annonces d'Edouard Philippe : 
 
"Ces annonces ont eu lieu au moment où il (Edouard Philippe) devait nous recevoir. Donc elles étaient prêtes et si on était venu, il les auraient faites ce soir. Ce qui prouve qu’on a bien fait de ne pas aller jouer les marionnettes et qu’il y a encore une marge de manœuvre.  
 
Un moratoire ce n’est pas suffisant, car il peut être remis en cause. Le problème c’est qu’il y a maintenant une défiance généralisée qui s’est installée. Pourquoi avoir attendu un mois ? Maintenant il y a une cristallisation de toutes les colères. Il faut un changement de cap politique, une dissolution de l’Assemblée nationale et une nouvelle élection (législative) à la proportionnelle."
 
Le Monde le 04 décembre à 17h19
Réactions
 
Le ministre de l'intérieur, Christophe Castaner, annonce que des "forces supplémentaires" seront mobilisées samedi prochain
 
Devant les sénateurs, le ministre de l'intérieur est revenu sur les "adaptations" qu'il souhaite apporter pour la prochaine journée de mobilisation.
 
"Nous allons mobiliser en France des forces en nombre supplémentaires aux 65 000 qui ont été mobilisés, a-t-il déclaré. Nous sommes en train de regarder toutes les scenarii juridiques et nous n'en excluons aucune à condition qu'elles soient efficaces. Je ne peux pas vous dévoiler le dispositif mais nous voulons travailler sur la prise en compte de la mobilité extrême des casseurs et que nous prenons en compte l'appel croissant à la violence sur certains réseaux sociaux."
 
 
Le Monde le 04 décembre à 17h09
Réactions
 
Pour Laurent Nuñez, "la radicalisation violente du mouvement est aujourd'hui incontestable"
 
Auditionné par la commission des lois du Sénat, le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'intérieur, Laurent Nuñez, a pointé une "une radicalisation violente du mouvement" des gilets jaunes qui "est aujourd'hui incontestable"
 
 
"Le point de bascule s'est effectué dès la première semaine avec un changement très net de physionomie. Sur le plan sociologique, un public de personnes âgées, commerçants et salariés est dans l'ensemble reparti. Ceux qui sont restés, sont les plus jeunes souvent sans emploi et plus agressifs. Sur le plan géographique, le mouvement qui concernait au départ uniformément la France s'est concentré à l'ouest d'une ligne Amiens - Grenoble. 
 
Sur le plan des perturbations, alors que les voies de communication étaient au départ la cible majoritaire, on assiste progressivement à un déplacement vers les centres économiques, les dépôts pétroliers, les centres logistiques, qui ont été visés. Et samedi dernier un nouveau palier a été franchi puisque nous avions des exactions commises à l'encontre des symboles de l'Etat - préfectures, mairies, trésoreries et permanences parlementaires". 
Le Monde le 04 décembre à 16h59
Sur « Le Monde.fr »
 
"Gilets jaunes" : vers un nouveau dispositif de sécurité pour les manifestations

 

Selon les syndicats de policiers, le ministre de l’intérieur abandonne le dispositif de maintien de l’ordre adopté le 1er décembre et qui avait été très critiqué. 

 

Le Monde le 04 décembre à 16h48
URGENT
 
 
Christophe Castaner appelle les "gilets jaunes" "raisonnables" à ne pas se "rendre samedi à Paris"
 
Devant la commission des lois au Sénat, le ministre de l'intérieur Christophe Castaner a appelé les gilets jaunes à ne pas se rassembler à Paris samedi prochain. 
 
"Je veux profiter de ce moment pour porter un message : celui de l’appel au calme. J'invite les "gilets jaunes" raisonnables, ceux qui ne soutiennent pas l'action violente, à se désolidariser des extrêmes et à ne pas se rassembler à Paris samedi prochain, à ne pas se rassembler dans les lieux qui ont fait l’objet de tensions que nous avons connu. Comme au Puy-en-Velay où on a pu y mettre le feu alors qu'il y avait des fonctionnaires en son sein.  
 
 
Samedi nous avions fait un choix : ne pas autoriser la manifestation sur les Champs-Elysées mais tendre une main au gilet jaunes pour qu’ils acceptent d’y manifester après fouilles. Seules 150 personnes ont accepté. Celles et ceux qui ont fait le choix de ne pas venir manifester pacifiquement sont coresponsables avec les casseurs parce qu’ils ont empêché les forces de l’ordre d’agir."
 
Le Monde le 04 décembre à 16h44
 
 
Christophe Castaner devant le Sénat : "Nous sommes dans une démarche de totale transparence"
 
Le ministre de l'intérieur est actuellement auditionné par la commission des lois du Sénat après les violences et les dégradations survenues samedi. "Nous sommes dans une démarche de totale transparence du fait de l’émotion que ces événements ont suscitée", a-t-il fait savoir.  
 
"La France a connu des événements d’une extrême gravité avec des attaques immédiates et organisées plus violente que dans les trente dernières années. Nos forces de l'ordre se sont heurtées à des scènes de guerre. Elles ne sont pas en échec, puisque la situation était maîtrisée à 19 heures."
 
 
M. Castaner a ensuite repris "les mots d'un syndicaliste" : "Nous avons lutté face à des gens qui n’ont pas de limites. Nous, nous avons une limite c’est la démocratie."
 
 
Le Monde le 04 décembre à 16h39
 
 
Philippe Bas : "Les forces de l'ordre ont été gravement tenues en échec"
 
 
Avant l'audition de Christophe Castaner et Laurent Nunez, le président LR de la commission des lois du Sénat, Philippe Bas, a tenu un propos liminaire sur les événements de samedi et les dégradations dans plusieurs villes de France.
 
"Cette audition a été décidée du fait de la gravité des incidents de samedi qui ont été sans précédent, a-t-il affirmé. C'est un mouvement social profond, qui a un caractère national - toutes les régions de France sont concernées -, avec des formes d’action nouvelles. et généralement pacifiques." 
 
 
"Des groupes violents, des essaims de frelons se sont greffés avec leurs cortèges de pillards. Je salue le professionnalisme des forces de sécurité. Mais elles ont été gravement tenues en échec et nous sommes donc très inquiet à la perspective de nouveaux rassemblements. Cela peut dégénérer plus gravement. D'où cette audition."
 
 
C'est désormais autour du ministre de l'intérieur, Christophe Castaner, de prendre la parole. 
Le Monde le 04 décembre à 16h34
 
 
Début de l'audition au Sénat de Christophe Castaner et Laurent Nuñez
 
 
L'audition du ministre de l'intérieur, Christophe Castaner, et de son secrétaire d'Etat, Laurent Nuñez, débute devant la commission des lois du Sénat. Ils répondront aux questions sur les violences et les dégradations qui se sont déroulées ce weekend à Paris et dans plusieurs villes de France. 
Le Monde le 04 décembre à 16h31
Sur le terrain
 
 
"On est pas du tout satisfait par les annonces
 
 
Notre journaliste Faustine Vincent se trouve en ce moment avec des "gilets jaunes" au rond-point de Gaillon en Normandie. 
 
 
 
 
Le Monde le 04 décembre à 16h27

Des "gilets jaunes" dénoncent "les mesurettes" de Philippe

 

Les annonces d'Édouard Philippe, notamment le moratoire de six mois sur la hausse de la taxe sur les carburants, ne sont que des n'ont pas convaincu des "gilets jaunes" cités par l'Agence France-presse, qui assurent que "les actions vont continuer".

 

"Ce sont des mesurettes. On attendait autre chose que des mesures symboliques pour faire baisser d'un palier la colère", a notamment dénoncé Marc Beaulaton, 59 ans, retraité d'EDF.

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