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L’alerte au tsunami levée après un puissant séisme au large de la Nouvelle-Calédonie

Les autorités calédoniennes avaient durant près de trois heures appelé les habitants de l’archipel à se mettre en sécurité après ce tremblement de terre de magnitude 7,6.

Le Monde avec AP, AFP et Reuters

Publié le 05 décembre 2018 à 05h55, modifié le 05 décembre 2018 à 09h39

Temps de Lecture 1 min.

Carte de l’USGS, montant la localisation du tremblement de terre de magnitude 7,6 survenu le 5 décembre au large de la Nouvelle-Calédonie.

Un puissant séisme de magnitude 7,6 a été enregistré, mercredi 5 décembre à 15 h 18, heure locale (5 h 18 à Paris), au large de la Nouvelle-Calédonie, a rapporté le Centre d’alerte au tsunami du Pacifique (PTWC). Un deuxième, de magnitude 6,6 selon le Centre américain de veille sismique (USGS), est survenu à 17 h 43 à près de 200 kilomètres de l’île de Maré, dans le sud-est du territoire.

Les sirènes d’alerte au tsunami ont été déclenchées à 15 h 29 locales sur l’ensemble du territoire et les Néo-Calédoniens ont reçu des textos leur demandant de se mettre immédiatement à l’abri. L’alerte tsunami a finalement été levée à 18 h 20 heure locale.

Des vagues mesurant au maximum deux mètres ont été observées, sans provoquer de dégâts, ni de victimes, a précisé la direction de la sécurité civile et de la gestion des risques (DSCGR). La sécurité civile recommande cependant de rester vigilant « face aux variations résiduelles du niveau de la mer qui pourront être observées ».

Eric Backès, directeur du service, a déclaré que des vagues mesurant entre 1,5 mètre et 2 mètres avaient été observées à l’île des Pins et à Maré ainsi que des « mouvements anormaux de la mer ».

Au moins cinq répliques

L’épicentre du séisme a été localisé à 155 km au sud-est des îles Loyauté, qui appartiennent à l’archipel français du Pacifique sud, et à 10 km de profondeur, a précisé le PTWC. Au moins cinq répliques ont été enregistrées, dont les magnitudes variaient de 5,6 à 6.

« J’étais en réunion à la mairie et on a ressenti une petite secousse puis une plus grosse, le bâtiment a bougé, mais il n’y a pas eu de dégâts », a témoigné auprès de l’Agence France-presse (AFP) Basile Citre, conseiller municipal de Maré, dans les îles Loyauté, dans l’est de l’archipel.

Dans la région de Nouméa, sur la côte ouest, non concernée par l’ordre d’évacuation, des baigneurs continuaient de s’ébattre dans l’eau. Au Vanuatu voisin, où les sirènes d’alerte au tsunami n’ont pas été déclenchées dans l’immédiat, des habitants ont déclaré qu’ils n’avaient pas ressenti le tremblement de terre. Les sirènes n’ont pas non plus résonné aux îles Fidji où le système d’alerte au tsunami avait été testé il y a quelques jours.

Le Monde avec AP, AFP et Reuters

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