Entre le sapin coupé et celui en plastique, il y a une troisième option, c'est le sapin en pot. La startup Treezmas propose d'adopter un sapin "vivant" pendant les fêtes et le récupère début janvier pour le replanter directement chez le producteur qui l'a élevé. Un moyen plus écologique de passer les fêtes. 
Vive le vent d’hiver et les sapins sur les trottoirs après les fêtes. Des millions d’entre eux sont abandonnés chaque année à leur triste sort dès la fin du mois de décembre. Pour remédier à ce problème, la startup Treezmas, rachetée par l’enseigne Botanic, propose des sapins en pots, qui survivent aux fêtes de fin d’année.

Sapins replantés ou compost végétal


"L’idée est de proposer un service de livraison de sapins aux particuliers", explique Arnaud Brossin, directeur Botanic de Brétigny-sur-Orge et responsable Treezmas. "Nos sapins n’ont pas été coupés, ils ont donc toutes leurs racines. Le client choisit sur notre site internet le sapin qu’il veut, on lui livre et après les fêtes, on revient le chercher pour lui donner une seconde vie".


Plusieurs options s’offrent alors à Treezmas. Si le sapin n’a pas résisté aux passages des enfants, du père Noël ou du chat, il sera réutilisé en compost végétal. Si, au contraire, le client en a pris soin, lui a donné assez d’eau et installé dans une pièce pas trop chaude, la startup le renvoie chez le producteur où il sera replanté. Le consommateur peut également faire le choix de le replanter directement chez lui. Il détient d’ailleurs un carnet de santé du sapin pour mieux réussir à le garder en forme.
Mieux vaut un naturel qu’un sapin en plastique


Tous les sapins de Treezmas proviennent de production française ou belge qui possède une certification environnementale des cultures. Le consommateur a le choix entre Basile, un épicéa de trois ans mesurant 1 mètre, Marcel, un Nordmann de six ans de 1,40 mètre ou encore Auguste et Victor, qui peuvent atteindre les 2 mètres. 
Dans tous les cas, pour passer un Noël plus écolo, mieux vaut privilégier un sapin naturel. Un sapin en plastique émet 2,5 fois plus de CO2 qu’un naturel. Sauf si vous le gardez 20 ans. D’ici là, il devrait lui aussi avoir perdu ses épines.
Marina Fabre @fabre_marina
Découvrir gratuitement l'univers Novethic
  • 2 newsletters hebdomadaires
  • Alertes quotidiennes
  • Etudes