Marc Peschanski sur le Téléthon : "Il n'y a pas de petite somme, notre force c'est le geste du cœur"

Marc Peschanski, directeur scientifique de l'I-Stem au Genopole d'Evry (91). Biologiste et neurophysiologiste, spécialiste des maladies neurodégénératives et des cellules souches. ©Maxppp - OUEST FRANCE / Marc OLLIVIER
Marc Peschanski, directeur scientifique de l'I-Stem au Genopole d'Evry (91). Biologiste et neurophysiologiste, spécialiste des maladies neurodégénératives et des cellules souches. ©Maxppp - OUEST FRANCE / Marc OLLIVIER
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Marc Peschanski, directeur scientifique de l'I-Stem au Genopole d'Evry (91). Biologiste et neurophysiologiste, spécialiste des maladies neurodégénératives et des cellules souches. ©Maxppp - OUEST FRANCE / Marc OLLIVIER
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Marc Peschanski, directeur scientifique du laboratoire I-sten, est l'invité de Mathilde Munos pour le Téléthon.

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Le Téléthon commence ce vendredi et dure tout le week-end. La collecte des dons se fait, comme chaque année, au 36 37 et sur le site telethon.fr. Alors que de nombreux événements sont modifiés voire annulés en raison de la mobilisation des gilets jaunes, Marc Peschanski, directeur scientifique du laboratoire i-Stern, explique que "le Téléthon est né d'une poignée de parents qui ont décidé de déplacer des montagnes en comptant sur la solidarité qu'ils pensaient trouver dans le peuple de France contre l'adversité. Ces parents ont gagné leur pari". 

"Il y a toujours des contretemps, il y en a eu l'année dernière, l'année précédente aussi, mais à chaque fois, on fait appel, et les gens sont formidables, ils répondent". 

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"Quand on regarde les résultats, à chaque fois on a l'argent qu'il faut pour pouvoir travailler : les gens savent, quand ils partent travailler, qu'il font un bisou à leurs enfants, qu'il faut penser aux autres, à ces enfants qui ont des difficultés à se lever", explique-t-il. Toutefois, "les autres associations tirent la sonnette d'alarme, parce que quand on a rendu beaucoup d'argent aux plus riches au travers de l'ISF, ça ne s'est pas traduit par une hausse des dons. Or, cet argent doit servir à la collectivité".

Car beaucoup de dons viennent "des petites gens, qui sont des braves gens", selon Marc Peschanski : "C'est ça aussi, la solidarité de la banque alimentaire, des restos du cœur : aujourd'hui encore plus que les autres années, ça va se traduire par un grand mouvement de solidarité. Il n'y a pas de petite somme, c'est le geste du cœur, c'est ça qui est notre force". 

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