Euro 2018 de handball : les Bleues gardent la main

Les Françaises, tenues en échec par la Suède (21-21), dimanche, seront en demi-finale en cas de succès sur la Serbie mercredi.

 Les Françaises ont été incapables de continuer sur la lancée de leurs trois matchs précédents.
Les Françaises ont été incapables de continuer sur la lancée de leurs trois matchs précédents. AFP/Loic Venance

    Pour les Bleues, Paris rime avec Serbie… Tenues en échec par la Suède (21-21) dimanche après-midi à Nantes, les joueuses d'Olivier Krumbholz doivent désormais s'imposer mercredi dans leur dernier match de poule face aux Serbes pour s'offrir une demi-finale vendredi dans la capitale. « On s'en sort bien », résume la capitaine Siraba Dembélé. L'essentiel est sauf. La France garde son destin en main.

    Dans un match décalé de vingt-quatre heures pour cause de manifestations de Gilets jaunes, les Françaises ont été incapables de continuer sur la lancée de leurs trois matchs précédents. Habituées aux départs en trombe, les Tricolores, en échec sur leurs quatre premiers tirs, sont restées coincées dans les starting-blocks contre des Suédoises condamnées à la victoire pour poursuivre cet Euro.

    Menées 0-3 d'entrée, puis 11-14 à la mi-temps et incapables de marquer le moindre but pendant onze minutes en seconde période, les coéquipières de Dembélé ont su limiter les dégâts en revenant sur le fil. Frôlant même un petit hold-up sur l'ultime tentative de leur capitaine, détournée par la gardienne nordique.

    « On en a encore dans le cœur »

    « Il faut savourer ce match nul comme si c'était une victoire, sourit la gardienne Laura Glaser, décisive après la pause. Tout a été difficile, mais on a réussi à s'accrocher et à y croire jusqu'au bout. Malgré nos difficultés offensives, il fallait rester fortes et stables dans la tête, c'est ce qu'on a réussi à faire. »

    Contre la Serbie, qui aura dû jouer deux matchs en vingt-quatre heures dimanche et lundi, les Bleues devront se remettre d'attaque. « On était dans une réussite exceptionnelle au tir depuis trois matchs, observe Krumbholz. Il fallait bien redescendre de notre nuage. Maintenant, il va falloir retrouver de la qualité. »

    A défaut de beau jeu, ses joueuses l'auront rassuré sur leurs capacités mentales. « Je suis pleine d'optimisme quand je vois comment on a su réagir alors qu'on a été menées tout le temps, souligne la pivot Béatrice Edwige. On en a encore dans le cœur. Je suis sûr que ce petit point va nous emmener très loin… »