Enquête Cnesco : un jeune sur cinq estime qu'il n'a pas eu le choix de son orientation

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Enquête Cnesco : un jeune sur cinq estime qu'il n'a pas eu le choix de son orientation

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Un jeune sur cinq estime qu'il n'a pas eu le choix de son orientation
Un jeune sur cinq estime qu'il n'a pas eu le choix de son orientation
© AFP - Martin BUREAU

Une enquête inédite du Conseil national de l'évaluation scolaire sur l'orientation sur la question de l'orientation : l’école française aide-t-elle les élèves à construire à orienter leurs études ? La réponse semble être "pas vraiment"...

C’est une enquête inédite auprès des jeunes de 18-25 ans sur la manière dont ils ont vécu leur orientation et auprès des chefs d'établissements sur l'accompagnement qu'ils mettent en place pour leurs élèves. 

Un jeune sur cinq estime qu'il n'a pas eu le choix de son orientation et un sur trois affirme que sa famille l'a dissuadé de suivre la formation qu'il envisageait. 

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En ce qui concerne l'établissement, la moitié des élèves ont le sentiment de ne pas avoir été bien accompagnés. Surtout les jeunes filles et les élèves de milieux défavorisés. 

Pour Nathalie Mons, la présidente du Cnesco, il ressort de l'enquête que l'école peut mieux faire : "Ils nous disent qu'il y a un vrai apport de l'institution scolaire en termes de connaissance des filières, en termes de connaissance des métiers, même si ça pourrait être plus innovant avec davantage de rencontre avec des professionnels, davantage de rencontre avec des étudiants. Ce qu'ils pointent vraiment comme manque aujourd'hui de l'école, c'est la capacité à savoir comprendre quelles sont ses compétences, quelles sont ses goûts, ses appétence pour définir finalement quelles vont être les métiers qui sont idéaux pour chacun des élèves."

La plupart des jeunes choisissent une filière par goût pour un métier, ou pour une discipline, beaucoup plus que pour la rémunération ou le statut social.

Mais un sur trois renonce à une formation en raison du coût des études. 

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