• La presse syrienne pro régime

Dans son édition du lundi 10 décembre, le journal syrien pro régime Tishreen fait sa une sur les “1 723 personnes arrêtées durant les manifestations en France”. Le quotidien, soutien de Bachar El-Assad, explique qu’à Paris, “les chars sont dans les rues et les ‘gilets jaunes’ menacent Macron”. Une semaine auparavant, le 2 décembre, le journal de Damas fustigeait “le régime de Macron [qui] réprime des manifestants pacifiques”.

  • Recep Tayyip Erdogan

Le président turc a “condamné les violences à Paris” et a accusé la police française “d’être coupable d’usage excessif de la violence”, rapporte Al-Araby. D’après le site d’information, il aurait poursuivi : “Les policiers de ceux qui ont tourné notre police en ridicule, qui les ont critiqués, qui ont affirmé que notre police était cruelle, regardez ce que fait leur police maintenant”.

    • Donald Trump

    Le président américain a profité des manifestations du 8 décembre pour fustiger l’Accord de Paris sur le climat qui “ne marche pas si bien pour Paris”. L’hôte de la Maison-Blanche a par ailleurs assuré que des manifestants français chantaient “We want Trump” (“Nous voulons Trump”), “mais la vidéo correspondante avait été tournée à Londres”, relève CNN. Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a demandé à Donald Trump de ne pas se mêler de la politique interne de la France.

    • Vladimir Poutine

    Le président russe a demandé aux “autorités parisiennes de s’abstenir de tout recours excessif à la force, conformément aux principes humanistes”.

    • Mahmoud Ahmadinejad

    Sur Twitter, l’ancien chef d’État iranien a interpellé Emmanuel Macron en lui demandant “d’écouter les demandes et d’y répondre de la meilleure des manières”. Celui dont la réélection en 2009 fut contestée dans la rue, avec une violente répression à la clé, assure désormais qu’“aucun pouvoir ne peut s’opposer à son peuple”.

    • Matteo Salvini

    Le ministre de l’Intérieur et leader de l’extrême droite italienne était resté plutôt discret sur le mouvement des “gilets jaunes” jusqu’à présent. Dimanche 9 décembre, il a profité de la crise en France pour lancer un message à l’Union européenne et son refus du budget italien, selon il Giornale. “Vous voulez que l’Italie connaisse des scènes comme celles qui se déroulent à Paris ?”, a-t-il menacé. Il y a quelques jours, Matteo Salvini aurait affirmé, selon les médias italiens : “Macron n’est plus un problème pour moi ou pour l’Europe. Il est un problème pour les Français.”