Les autorités péruviennes ont assuré mardi qu'elles prenaient toutes les mesures pour protéger l'environnement et les sites archéologiques pendant le rallye Dakar 2019, qui se déroulera du 6 au 17 janvier dans ce pays uniquement.
« Nous travaillons en coordination avec le ministère de l'Environnement et le ministère de la Culture pour former les pilotes. Il y aura aussi un suivi permanent pour donner l'alerte en cas de problème », a déclaré Patricia Hurtado, responsable du ministère du Commerce extérieur et du Tourisme, lors d'une conférence de presse mardi.
23 zones protégées ont été définies
Selon la responsable, des tournées d'inspection ont été réalisées le long du parcours pour mettre en place des mesures visant à préserver les écosystèmes et les sites archéologiques, très nombreux au Pérou. Au total, 23 zones protégées ont été définies, où aucune compétition ne pourra être programmée. Lors des éditions précédentes, des écologistes et des archéologues avaient déjà fait part de leurs inquiétudes sur d'éventuels dommages à l'environnement ou au patrimoine culturel pré-hispanique.
Pour la première fois en 41 ans d'histoire, le Dakar se déroulera dans un seul pays. Le Chili et l'Argentine ont tous deux renoncé à accueillir des étapes du rallye en raison de mesures d'austérité. La Bolivie n'est quant à elle pas parvenue à trouver un accord pour le tracé avec l'organisateur, la société française ASO.
Sur 5 000 kilomètres, dont 70 % dans le sable, le Dakar 2019 partira de la capitale péruvienne et traversera les régions méridionales d'Ica, Arequipa, Moquegua et Tacna, cette dernière à la frontière du Chili.