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I’M OK, le service d’intelligence artificielle qui met fin aux "coups de feu" et aux files d'attente
En associant capteurs, data et machine learning, la start-up I’M OK propose une solution sur mesure aux restaurateurs et aux commerçants pour faire disparaitre les pics d’activité et les files d'attente sans faire baisser la fréquentation.
Gautier Virol
Mis à jour
11 avril 2019
La start-up I’M OK propose de faire disparaître les files d’attente dans les magasins et les restaurants. En captant les données de fréquentation d’un commerce, l’entreprise apporte à ses clients une solution de prédiction et d’accompagnement qui leur permet de mieux organiser leur temps et leurs effectifs, afin de gagner en productivité et en satisfaction client.
"L’idée, c’est : comment on fait pour donner la bonne info, à la bonne personne, au bon moment ?", raconte William Bonutto, cofondateur de I’M OK, à l’Usine Digitale. Grâce au machine learning, I’M OK offre à ses clients une prédictivité de la fréquentation d’un commerce au jour le jour mais aussi en temps réel.
Capteurs de data et intelligence artificielle
En utilisant les capteurs déjà présents dans les commerces, ou en installant des capteurs thermiques qui garantissent l’anonymat du système, I’M OK est en mesure de compter les clients présents, d’observer leurs mouvements dans le magasin ou le restaurant ainsi que de comprendre les flux de clients. En alliant ces données – ainsi que des données exogènes comme les grèves ou la météo – au machine learning, le système peut informer le commerçant pour l’aider à améliorer leur prise en charge.
"Dans la restauration, qui représente le gros de notre activité, notre but est de lisser le coup de feu de midi", explique William Bonutto. En ayant une analyse de sa fréquentation, le restaurateur peut prévoir les moments de grosse affluence et préparer les solutions adéquates. Mais les informations sont aussi transmises aux personnels, qui peuvent être informés qu’une caisse peut être fermée, ou doit être ouverte, selon l’affluence.
Il est aussi possible d’informer le client du restaurant, qui sera notifié du moment opportun pour aller déjeuner et qui verra différents produits mis en avant en fonction de la fréquentation. "S’il y a beaucoup de monde, on va proposer des sandwichs, qui sont rapides à faire, mais si c’est plus calme, on va mettre en avant des plats plus longs à préparer, plus élaborés", note William Bonutto.
Hausse de fréquentation et baisse du pic d’activité
Avec I’M OK, le restaurateur peut aussi analyser ses résultats. "On cherche à réduire le pic d’activité, sans réduire le chiffre d’affaires", détaille le cofondateur. "Dans certains restaurants d’entreprise, le nombre de clients journaliers a augmenté de 7%, et le pic d’activité a diminué."
Et cette réduction du pic de fréquentation a aussi permis d’augmenter les dépenses des clients : "S’il y a du monde, ça me presse, je vais prendre un sandwich, mais avec moins d’affluence, je suis plus à l’aise et je vais prendre quelque chose de meilleur", continue-t-il. De cette manière, certains sites ont vu les dépenses moyennes de leurs clients augmenter de près de 3%.
Développement international et nouveaux services
La start-up, créée en décembre 2016 par William Bonutto et David Cezon, fonctionne sur base d’un abonnement mensuel. Après un succès rapide, l’entreprise a décidé de développer ses activités à l’international, en Italie. "Il y a une très bonne université à Naples où plusieurs entreprises ont investi, comme Apple, IBM ou Accenture", détaille William Bonutto. Les fondateurs voient dans cette implantation un moyen de s'"ouvrir à l’international et de répondre à la demande qui en vient", après avoir collecté des clients dans toute la France.
I’M OK va aussi développer ses services et proposer, en 2019, une analyse de trafic interne et de conversion externe, que William Bonutto résume de la sorte : "Je suis dans une rue passante, combien de personnes je peux capter, combien entrent dans mon magasin, et à combien je vends mon produit".
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