Sécurité dans les lycées : la reconnaissance faciale à la rescousse

La Cnil a autorisé la région Provence-Alpes-Côte d’Azur à déployer un système de reconnaissance faciale dans deux lycées, souligne « Nice-Matin ».

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La ville de Nice mise déjà massivement sur la vidéosurveillance. En début d'année, il y avait près de 2 000 caméras dans les rues. 
La ville de Nice mise déjà massivement sur la vidéosurveillance. En début d'année, il y avait près de 2 000 caméras dans les rues.  © VALERY HACHE / AFP

Temps de lecture : 2 min

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À partir du mois de mars 2019, les lycées Ampère à Marseille (Bouches-du-Rhône) et les Eucalyptus à Nice (Alpes-Maritimes) seront équipés d'un équipement de reconnaissance faciale. Une expérience qui vise à tester, à petite échelle, un système au but sécuritaire et pédagogique, relayée par Nice-Matin.

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Ce sont des portiques de la société américaine de sécurité Cisco qui vont bientôt être installés à l'entrée des établissements. L'idée est de coupler deux paramètres centraux : la comparaison faciale et le suivi de trajectoire. Des données qui seront utilisées pour «  apporter une assistance aux agents assurant l'accueil du lycée afin de faciliter et réduire la durée des contrôles, lutter contre l'usurpation d'identité et détecter le déplacement non souhaité d'un visiteur non identifié  », explique la région. Le projet, validé par la Cnil (Commission nationale de l'informatique et des libertés), aurait aussi reçu l'accord de la communauté pédagogique selon Christian Estrosi, le maire de Nice.

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Une initiative validée par le corps pédagogique

À noter que tous les élèves ne sont pas concernés. Alors que ces deux établissements, spécialisés dans l'électrotechnique et les systèmes électroniques numériques, comptent environ un millier d'élèves, seulement deux classes, soit une soixantaine d'élèves, prendront part à l'expérimentation. Des volontaires qui pourraient toutefois bientôt être rejoints par le reste de leurs camarades. En effet, Renaud Muselier, le président du conseil régional Paca, précise au Figaro : «  Si les résultats sont concluants à la rentrée de septembre prochain, nous l'étendrons.  »

Philippe Albert, le proviseur du lycée marseillais, insiste auprès du quotidien national sur la portée pédagogique du projet. «  Le projet à l'étude est avant tout d'ordre pédagogique. Les élèves seront capables de mettre en pratique leurs connaissances théoriques en travaillant sur le fonctionnement des portiques.  » Dans un premier temps, les professeurs seront, eux, formés par Cisco.

La réussite du projet pourrait toutefois être difficile à évaluer durant le laps de temps alloué, selon les enseignants. Le Syndicat national des enseignements de second degré (Snes) a ainsi fait part de ses réserves quant au coût du dispositif, à l'utilisation des fichiers, au remplacement du personnel par les machines ou sur le fait que la période de test n'aura aucun impact direct sur la sécurité des élèves.

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Commentaire (1)

  • sergio46

    Bravo, c'est un progrès !