Depuis plus d'un mois, les Libériens ont du mal à se procurer de l'argent liquide auprès de leur banque. Fauchés, ils préparent difficilement la fête de Noël et la fin d’année, constate un correspondant de la BBC à Monrovia, la capitale.
Un client qui veut retirer 25.000 dollars libériens par exemple, environ 160
dollars US ou 92.000 francs CFA, reçoit seulement 5.000 dollars libériens,
l’équivalent de 36 dollars US ou 20.000 francs CFA. Et ce après des jours
passés dans une file d'attente.
Le manque de liquidités semble lié au mystère qui entoure la disparition
présumée, en mars, de plus de 100 millions de dollars US, environ 57,5
milliards de francs CFA, de la banque centrale.
Cet argent aurait disparu des
conteneurs du port et de l'aéroport de Monrovia.
En septembre, le gouvernement libérien
a ordonné une enquête, dont les résultats sont encore attendus.
Mais le gouverneur de la banque
centrale, Nathaniel Patray, a nié la disparition de l'argent en question. Il
n'y a pas de pénurie de liquidités, selon lui.
Les magasins de Monrovia sont
fréquentés par des milliers de personnes durant les fêtes de fin d’année.
Mais cette semaine, de nombreux
vendeurs restent des heures durant sans qu'un seul client ne vienne acheter.
Quote Message: C'est un signe troublant quand on a plus de vendeurs que d'acheteurs
C'est un signe troublant quand on a plus de vendeurs que d'acheteurs
Le président du Liberia, George Weah, a conseillé aux Libériens fauchés de rester à la maison pour jouer des "chants de Noël et des chants de gospel", ce dont ne se satisfont pas bon nombre de ses compatriotes très attachés à la tradition de Noël.
Tshisekedi appelle au calme après le report des élections
L'un des principaux candidats de
l'opposition en République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a appelé au
calme un jour après que la commission électorale a décidé de reporter le scrutin
présidentiel d'une semaine.
M. Tshisekedi a dit à ses centaines de
partisans, rassemblés devant le siège du parti UDPS à Kinshasa, d'être patients.
Il a déclaré qu'il avait l'intention de
poursuivre sa campagne jusqu'au 28 décembre.
Le vote était prévu pour dimanche, mais il
aura lieu le 30 décembre en raison d'un retard dans le déploiement du matériel
de vote dans les bureaux de vote.
L'annonce de la commission électorale (CENI)
est intervenue une semaine après la destruction de milliers de machines de vote
électronique lors d'un incendie dans la capitale, Kinshasa.
La CENI a déclaré qu'il attendait toujours
quatre millions de bulletins de vote en provenance de Corée du Sud, mais
beaucoup dans le pays restent méfiants quant aux motivations de la commission.
Le Président Joseph Kabila se retire après
les élections, qui ont déjà été retardées de deux ans.
La Céni annonce l'arrivée d'un premier lot de bulletins de vote à Kinshasa
La Belgique doit extrader au Rwanda un
ancien commandant de l'armée rwandaise, Bernard Ntuyahaga. Il lui est reproché
d’avoir participé au génocide.
Il a décrit les efforts déployés pour le
renvoyer au Rwanda comme une condamnation à mort, indiquant au site
d'information belge La Libre que
"si je vais à Kigali, la capitale du Rwanda, je serai un homme mort".
Il a déjà purgé une peine de 20 ans
d'emprisonnement pour sa participation à la mort de 10 membres belges du
personnel de maintien de la paix des Nations Unies au Rwanda en 1994.
Les meurtres ont déclenché le départ des
soldats de la paix belges du Rwanda - un événement clé dans les événements qui
ont conduit au génocide, au cours duquel environ 800.000 Tutsis et Hutus
modérés ont été tués.
Ntuyahaga a été libéré d'une prison belge
en juin mais est resté dans un centre de réfugiés alors qu'il cherchait asile
en Belgique. Le Danemark, où vit sa famille, avait refusé de l'accueillir.
Al-Shabab s’attaque à l’Etat Islamique en Somalie
Les dirigeants d'Al-Shabab ont
diffusé une déclaration de 42 minutes accusant les combattants du groupe de
l'État islamique (IS) de "gâcher le djihad en cours en Somalie".
Par l'intermédiaire de son
porte-parole, Ali Mohamud - alias Ali Rage, le groupe a appelé ses combattants
à mener des attaques pour éliminer les combattants du SI.
Mohamud a dit que les
combattants du SI étaient "une maladie mortelle" et "un
cancer".
L’Etat Islamique a multiplié
les attaques en Somalie ces derniers mois, suite à la perte par le groupe de
ses califats en Syrie et en Irak à la fin de l'année dernière.
Al-Shabab a accusé son groupe
rival djihadiste, le groupe d'Etat islamique en Somalie, de conspiration, selon
le site Web Calamada du pro-al-Shabab.
Le 16 décembre, une troupe de l'États
islamiques s'est heurté à al-Shabab dans les régions du nord du Puntland.
Le 18 décembre, l'agence de
presse de l'État islamique, Amaq, a diffusé une vidéo montrant cet affrontement.
La faction de l'État islamique
en Somalie, qui a son siège à Qandala, dans la région semi-autonome du Puntland,
a vu le jour en 2015. Il est dirigé par Abdulkadir Mumin, un citoyen
britannique né en Somalie.
Plus de 100 nouvelles espèces découvertes
Une nouvelle
espèce végétale originaire de Sierra Leone ainsi que plus de 100 nouvelles
espèces de plantes et de champignons ont été identifiée dans le monde entier au
cours de l'année.
Le professeur Aiah
Lebbie a repéré le spécimen inhabituel accroché à des rochers près d'une chute
d'eau dans la rivière Sewa et a envoyé un échantillon au Royal Botanic Gardens
de Grande-Bretagne à Kew, où il a été identifié comme une nouvelle espèce.
La plante, Lebbiea
Grandiflora, porte son nom. Les plantes qui sont nouvelles pour la science sont
encore découvertes et décrites, à un rythme d'environ 2.000 par an.
Parmi les autres
nouvelles espèces identifiées par les Jardins botaniques royaux figurent une
sarracénie des Philippines, des orchidées exotiques et des plantes grimpantes
aux vertus médicinales inexploitées.
De nombreuses
plantes pourraient être utilisées par l'homme, notamment comme aliments et
médicaments.
Mais les botanistes
avertissent que leurs nouvelles découvertes sont déjà menacées d'extinction.
Un journaliste violenté pour avoir couvert un meeting d'opposition en RDC
Le journaliste Rodrigue Ndakazieka a été arrêté au moment
où il venait d'assurer la retransmission en direct du meeting de l'opposant et
candidat à l'élection présidentielle Martin Fayulu.
L'ONG Journaliste en danger (JED) indique que le "journaliste
- technicien" d’une radio de la province du Kwilu "a été interpellé,
le mercredi 19 décembre 2018, au moment où il quittait sa rédaction par un groupe
de policiers".
Il a été "violemment battu pour avoir couvert un meeting
d'un candidat" d'opposition en République démocratique du Congo.
"Embarqué de force dans un véhicule", le
journaliste a été conduit à la résidence "d'une députée locale de la
majorité "où il sera ligoté et torturé pendant plusieurs heures avant son
transfert à Kinshasa dans la soirée", selon JED.
"Le journaliste est détenu dans un cachot du
Commissariat provincial de la police de Kinshasa".
Cité par JED, le directeur de la Radio Mwinda, Jean Bosco
Diona, affirme que "les installations de son média sont assiégées".
Les élections initialement prévues le 23 décembre ont été
renvoyées au 30 décembre, certains observateurs redoutent une flambée de
violence.
Manifestations contre la hausse du pain au Soudan
Les manifestations contre la hausse du prix du pain et du carburant prennent plus d'ampleur à Khartoum, la capitale soudanaise.
Selon des témoins, ce jeudi, la police a utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser des manifestants, qui scandaient des slogans hostiles au gouvernement, près du palais présidentiel.
Mercredi déjà, la police était intervenue pour disperser des manifestations dans plusieurs villes du nord du Soudan, Atbara, Ed-Damar et Berber.
Un manifestant a été tué par balle.
Les autorités ont décrété l'état d'urgence et le couvre-feu, du crépuscule à l'aube, dans certaines régions.
Des centaines de Soudanais ont manifesté mercredi dans trois villes du pays, contre la hausse du prix du pain, mettant le feu au siège du parti au pouvoir, selon des témoins.
Les manifestants dénoncent la décision du gouvernement d'augmenter le prix du pain de 1 à 3 livres soudanaises, environ deux à six centimes d'euros.
Depuis trois semaines, une pénurie de pain touche les villes du Soudan, dont Khartoum.
Avec une inflation de près de 70 %, la plongée de la livre soudanaise face au dollar américain, le coût de certaines denrées a plus que doublé au cours de l'année écoulée.
Des manifestations sporadiques contre la hausse du coût des denrées alimentaires avaient eu lieu en janvier dernier.
Mais les autorités les avaient rapidement réprimées en arrêtant des leaders de l'opposition et des activistes. Jusqu'à l'indépendance du Soudan du Sud en 2011, le Soudan disposait d'importantes réserves d'or noir.
Mais avec la scission, le pays a été amputé des trois quarts de ces ressources.
Craintes d'annulation des élections en RDC
Le chef de la commission électorale de la
République démocratique du Congo a convoqué les candidats à l'élection
présidentielle qui doivent participer à l'élection de dimanche.
Une convocation expresse qui intervient alors
que des informations font planer des risques de report du vote de dimanche.
La conférence de presse officielle est prévue
à 14h00 GMT. Mercredi, un porte-parole a averti que l'élection ne pourrait
avoir lieu si tout le matériel électoral était prêt.
Des milliers de machines à voter électroniques
ont été détruites dans un incendie la semaine dernière.
Le gouverneur de Kinshasa, qui fait partie de
la coalition gouvernementale, a interdit tous les rassemblements politiques
dans la capitale, invoquant des problèmes de sécurité.
Les partis de l'opposition ont condamné cette
décision en la qualifiant d'ingérence politique dans les élections.
Les cheveux "indiens" de Miss Afrique
Le président ougandais Yoweri Museveni a
critiqué la nouvelle Miss Afrique, Quinn Abenakyo, pour avoir "porter des
cheveux indiens".
La ressortissante ougandaise a été sensibilisée
par son président à "garder ses cheveux naturels, africains".
"Abenakyo est en effet une grande et
belle fille de Musoga. Mon seul souci, c'est qu'elle portait des cheveux
indiens. Je l'ai encouragée à garder ses cheveux naturels et africains. Nous
devons montrer la beauté africaine dans sa forme naturelle" a tweeté le
président Museveni.
Ses remarques ont divisé l'opinion sur
Twitter. Certains ont soutenu le président tandis que d'autres ont attiré
l'attention sur son propre potentiel capillaire.
"Trop a été dit par un homme sans
cheveux .........kitalo" lance un utilisateur de Twitter.
"Mais pourquoi ne gardez-vous pas vos
cheveux naturels, Monsieur le Président, pour que vous puissiez aussi bien
promouvoir les cheveux naturels africains et être exemplaire. C'est l'époque où
tu gardais l'"Afro" qui me manque, M. le Président" a ironisé un
internaute.
"Je suis d'accord avec vous M. le
Président sur ce point, elle doit garder ses cheveux naturels pour représenter
la vraie beauté africaine. Après tout, c'est déjà une gagnante".
Les forces de
police islamique de la ville de Kano, dans le nord du Nigeria, ont déclaré à
la BBC qu'elles allaient inculper deux femmes pour avoir organisé un mariage
illégal.
La Hisbah a
déclaré que le rassemblement prévu par le couple de lesbienne présumé était
considéré comme immoral.
Les femmes sont
en garde à vue et ont été arrêtées lundi avec 10 de leurs invités et le
propriétaire du lieu où se tenait la cérémonie.
La Hisbah dit
qu'elle accuse le couple et ses invités en vertu de la loi sur les actes
immoraux de la charia.
En vertu de la
loi fédérale, les actes homosexuels sont passibles d'une peine pouvant aller
jusqu'à 14 ans de prison, tandis que le mariage homosexuel et les
manifestations d'affection homosexuelle sont également interdits.
Les législatives boycottées par l’opposition au Togo
Au Togo, plus de 3
millions d'électeurs sont appelés aux urnes pour désigner leurs 91 députés ce
jeudi.
Les bureaux de vote
ouvrent au fur et à mesure depuis le
début de la journée déclarée fériée, chômée et payée selon les autorités.
La C14 réclame
l’arrêt du processus électoral tant que la réforme constitutionnelle limitant
le mandat présidentiel n’aura pas été adoptée.
Cette restriction à
deux mandats, qui avait été incluse dans la constitution de 1992, avait ensuite
été supprimée en 2002 permettant à Faure Gnassingbé de se présenter.
Martin Fayulu : l'ancien magnat du pétrole qui veut être président du Congo
L'ancien magnat du pétrole Martin Fayulu est l'un des principaux candidats à l'élection présidentielle de dimanche en République démocratique du Congo, écrit Dickens Olewe, de la BBC.
Une affiche de campagne pour l'ancien dirigeant de l'industrie pétrolière le montre en train de retrousser consciencieusement ses manches, prêt à diriger le pays.
En dessous, un slogan promet qu'il veut créer "un Congo digne et prospère".
Mais M. Fayulu, 62 ans, est confronté à une vive concurrence avec Emmanuel Ramazani Shadary, candidat du parti au pouvoir et choix du président sortant Joseph Kabila, et Felix Tshisekedi, autre leader de l'opposition.
L’Ouganda redouble d’efforts
pour dépister d’éventuels cas d’Ebola en provenance de la République
démocratique du Congo avant les élections qui auront lieu dimanche.
Les autorités craignent
que toute violence post-électorale en RDC n'entraîne un afflux de réfugiés en
Ouganda.
La RDC lutte pour
contrôler une épidémie d'Ebola dans l'est du pays, près de sa frontière avec
l'Ouganda.
Les équipes de
surveillance communautaire en Ouganda ont intensifié leur surveillance des cas
d'Ebola. Un plus grand nombre de matériel de dépistage médical, comme des
thermomètres, sont envoyés dans les zones frontalières.
L'épidémie d'Ebola dont l’épicentre
est la ville de Beni dans l'est de la RDC a été plus difficile à contenir en
raison des attaques de l’AFD dans la région.
Les responsables sanitaires
ougandais et ceux de l'Organisation mondiale de la santé craignent que les
violences post-électorales en RDC n'aggravent la situation et n'incitent les
Congolais à tenter de franchir la frontière avec l'Ouganda.
Au cours
des derniers mois, l'Ouganda a mis en place un plan de riposte sanitaire, qui
comprend la vaccination de plus de 2.000 agents de santé, le dépistage de 2
millions de personnes qui ont franchi la frontière avec la RDC et le dépistage
des cas suspects.
La Côte d'ivoire aura bientôt une biennale des arts
Le sculpteur international Jem's Koko Bi a lancé son projet à Abidjan Green'arts autour de l'arbre et la forêt.
Son objectif allier l'art et la protection de la nature.
Le lancement a eu lieu le jardin arboré de la fondation Donwahi.
L'occasion d'avoir un léger avant-gout de se qui se passera lors de biennale.
Le point avec Valérie Bony, notre correspondante à Abidjan.
Amal Fathy doit être libérée sous caution
La justice
égyptienne doit libérer sous caution une femme emprisonnée pour diffusion de "fake
news".
Un
tribunal égyptien a ordonné la libération de la militante des droits des femmes
Amal Fathy, qui est détenue depuis qu'elle a critiqué les autorités pour leur
incapacité à lutter contre le harcèlement sexuel.
Mme Mugabe a été accusée
d'avoir agressé une jeune mannequin, Gabriella Engels, dans un hôtel de Johannesburg,
en 2017.
Elle a été autorisée à
rentrer chez elle après avoir évoqué l'immunité diplomatique, mais en juillet dernier,
un tribunal a annulé la décision du gouvernement de lui accorder cette immunité.
Mme Mugabe avait déclaré à
l'époque qu'elle avait agi en état de légitime défense après que le modèle
"en état d'ébriété et sans retenu" l’a attaquée dans une chambre
d'hôtel où elle résidait avec ses deux fils.
Selon Times Live, le
groupe de lobby AfriForum, qui poursuit l'affaire, a fait l'annonce du mandat
d'arrêt lors d'une conférence de presse mercredi matin.
Andry Rajoelina, un ancien
publicitaire et disc-jockey de 44 ans, est arrivé légèrement en tête à l'issue
du premier tour disputé le 7 novembre.
Il était crédité de 39,23%
des suffrages devançant Marc Ravalomanana, (35,35%) ; un homme d’affaire de 69
ans qui a fait fortune à la tête d'un groupe laitier.
Les deux hommes ont
investi beaucoup d'argent dans leurs campagnes. Certains analystes craignent
que si le perdant n'accepte pas les résultats, cela pourrait plonger le pays
dans une autre crise.
La rivalité et l'inimitié
qui opposent les deux ex-chefs de l'Etat font redouter de vives tensions à la
proclamation des résultats d’où l’appel de la conférence des évêques de
Madagascar au respecter du verdict des urnes.
Décès d’une héroïne du génocide rwandais
Une Rwandaise qui a sauvé la vie de plus de 100 personnes pendant le
génocide de 1994 est décédée. Zura Karuhimbi aurait 93 ans, bien que
certains suggèrent qu'elle avait plus de 100 ans.
Son mari et plusieurs de ses enfants ont été tués pendant le génocide, mais
elle a déployé des méthodes inhabituelles pour protéger des civils des
miliciens Interahamwe dont la plupart étaient des Tutsis.
On estime que 800.000 Tutsis et Hutus modérés ont été tués au cours de 100
jours d'effusion de sang en 1994.
Mme Karuhimbi, une Hutu, a caché des dizaines de personnes dans sa maison
murée de boue dans le village de Musamo - dont des bébés sauvés sur le dos de
leur mère morte.
Au
Congo-Brazzaville, des blessés venant de la République Démocratique du Congo,
affluent depuis trois jours à Makotimpoko, à environ 400 km au nord-est de
Brazzaville.
Ces
ressortissants de la RDC fuient les violences communautaires entre Batende et Banunu,
dans la province du Bandudu.
De
sources concordantes, ils sont près d'un millier de ressortissants de la
République Démocratique du Congo qui ont traversé le fleuve pour trouver refuge
à Mokotimpoko.
Un
conflit communautairea éclaté à Yumbi,
village relevant de la ville de Bolobo, dans la province du Bandudu, entre
Batende et Banunu.
Un chef
coutumier Banunu aurait trouvé la mortà
Kinshasa puis le corps transporté à Yumbi pour les obsèques.
Les
batende, considérant que ce dernier ne doit pas être inhumé sur leurs terres,
ont opposé une fin de non-recevoir aux autorités locales qui recommandaient
d'organiser les funérailles sur place.
Les
incompréhensions entre les deux communautés ont dégénéré en conflit ouvertet l'on déplore des morts de part et d'autre.
Dominés
par les Batende, plus nombreux, les Banunu ont fui. Les autorités sous
préfectorales de Makotimpoko qui procèdent à leur enregistrement, se disent
limiter par des moyens pour prodiguer des soins aux blessés.
La situation est rendue plus difficile par les inondations qui affectent
Makotimpoko et ses environs, en ces temps de crues.
Le direct
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Des Libériens fauchés fêtent Noël
Depuis plus d'un mois, les Libériens ont du mal à se procurer de l'argent liquide auprès de leur banque. Fauchés, ils préparent difficilement la fête de Noël et la fin d’année, constate un correspondant de la BBC à Monrovia, la capitale.
Un client qui veut retirer 25.000 dollars libériens par exemple, environ 160 dollars US ou 92.000 francs CFA, reçoit seulement 5.000 dollars libériens, l’équivalent de 36 dollars US ou 20.000 francs CFA. Et ce après des jours passés dans une file d'attente.
Le manque de liquidités semble lié au mystère qui entoure la disparition présumée, en mars, de plus de 100 millions de dollars US, environ 57,5 milliards de francs CFA, de la banque centrale.
Cet argent aurait disparu des conteneurs du port et de l'aéroport de Monrovia.
En septembre, le gouvernement libérien a ordonné une enquête, dont les résultats sont encore attendus.
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Mais le gouverneur de la banque centrale, Nathaniel Patray, a nié la disparition de l'argent en question. Il n'y a pas de pénurie de liquidités, selon lui.
Les magasins de Monrovia sont fréquentés par des milliers de personnes durant les fêtes de fin d’année.
Mais cette semaine, de nombreux vendeurs restent des heures durant sans qu'un seul client ne vienne acheter.
Le président du Liberia, George Weah, a conseillé aux Libériens fauchés de rester à la maison pour jouer des "chants de Noël et des chants de gospel", ce dont ne se satisfont pas bon nombre de ses compatriotes très attachés à la tradition de Noël.
Tshisekedi appelle au calme après le report des élections
L'un des principaux candidats de l'opposition en République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a appelé au calme un jour après que la commission électorale a décidé de reporter le scrutin présidentiel d'une semaine.
M. Tshisekedi a dit à ses centaines de partisans, rassemblés devant le siège du parti UDPS à Kinshasa, d'être patients.
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Il a déclaré qu'il avait l'intention de poursuivre sa campagne jusqu'au 28 décembre.
Le vote était prévu pour dimanche, mais il aura lieu le 30 décembre en raison d'un retard dans le déploiement du matériel de vote dans les bureaux de vote.
L'annonce de la commission électorale (CENI) est intervenue une semaine après la destruction de milliers de machines de vote électronique lors d'un incendie dans la capitale, Kinshasa.
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La CENI a déclaré qu'il attendait toujours quatre millions de bulletins de vote en provenance de Corée du Sud, mais beaucoup dans le pays restent méfiants quant aux motivations de la commission.
Le Président Joseph Kabila se retire après les élections, qui ont déjà été retardées de deux ans.
La Céni annonce l'arrivée d'un premier lot de bulletins de vote à Kinshasa
La Belgique extrade un ancien général rwandais
La Belgique doit extrader au Rwanda un ancien commandant de l'armée rwandaise, Bernard Ntuyahaga. Il lui est reproché d’avoir participé au génocide.
Il a décrit les efforts déployés pour le renvoyer au Rwanda comme une condamnation à mort, indiquant au site d'information belge La Libre que "si je vais à Kigali, la capitale du Rwanda, je serai un homme mort".
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Il a déjà purgé une peine de 20 ans d'emprisonnement pour sa participation à la mort de 10 membres belges du personnel de maintien de la paix des Nations Unies au Rwanda en 1994.
Les meurtres ont déclenché le départ des soldats de la paix belges du Rwanda - un événement clé dans les événements qui ont conduit au génocide, au cours duquel environ 800.000 Tutsis et Hutus modérés ont été tués.
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Ntuyahaga a été libéré d'une prison belge en juin mais est resté dans un centre de réfugiés alors qu'il cherchait asile en Belgique. Le Danemark, où vit sa famille, avait refusé de l'accueillir.
Al-Shabab s’attaque à l’Etat Islamique en Somalie
Les dirigeants d'Al-Shabab ont diffusé une déclaration de 42 minutes accusant les combattants du groupe de l'État islamique (IS) de "gâcher le djihad en cours en Somalie".
Par l'intermédiaire de son porte-parole, Ali Mohamud - alias Ali Rage, le groupe a appelé ses combattants à mener des attaques pour éliminer les combattants du SI.
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Mohamud a dit que les combattants du SI étaient "une maladie mortelle" et "un cancer".
L’Etat Islamique a multiplié les attaques en Somalie ces derniers mois, suite à la perte par le groupe de ses califats en Syrie et en Irak à la fin de l'année dernière.
Al-Shabab a accusé son groupe rival djihadiste, le groupe d'Etat islamique en Somalie, de conspiration, selon le site Web Calamada du pro-al-Shabab.
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Le 16 décembre, une troupe de l'États islamiques s'est heurté à al-Shabab dans les régions du nord du Puntland.
Le 18 décembre, l'agence de presse de l'État islamique, Amaq, a diffusé une vidéo montrant cet affrontement.
La faction de l'État islamique en Somalie, qui a son siège à Qandala, dans la région semi-autonome du Puntland, a vu le jour en 2015. Il est dirigé par Abdulkadir Mumin, un citoyen britannique né en Somalie.
Plus de 100 nouvelles espèces découvertes
Une nouvelle espèce végétale originaire de Sierra Leone ainsi que plus de 100 nouvelles espèces de plantes et de champignons ont été identifiée dans le monde entier au cours de l'année.
Le professeur Aiah Lebbie a repéré le spécimen inhabituel accroché à des rochers près d'une chute d'eau dans la rivière Sewa et a envoyé un échantillon au Royal Botanic Gardens de Grande-Bretagne à Kew, où il a été identifié comme une nouvelle espèce.
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La plante, Lebbiea Grandiflora, porte son nom. Les plantes qui sont nouvelles pour la science sont encore découvertes et décrites, à un rythme d'environ 2.000 par an.
Parmi les autres nouvelles espèces identifiées par les Jardins botaniques royaux figurent une sarracénie des Philippines, des orchidées exotiques et des plantes grimpantes aux vertus médicinales inexploitées.
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De nombreuses plantes pourraient être utilisées par l'homme, notamment comme aliments et médicaments.
Mais les botanistes avertissent que leurs nouvelles découvertes sont déjà menacées d'extinction.
Un journaliste violenté pour avoir couvert un meeting d'opposition en RDC
Le journaliste Rodrigue Ndakazieka a été arrêté au moment où il venait d'assurer la retransmission en direct du meeting de l'opposant et candidat à l'élection présidentielle Martin Fayulu.
L'ONG Journaliste en danger (JED) indique que le "journaliste - technicien" d’une radio de la province du Kwilu "a été interpellé, le mercredi 19 décembre 2018, au moment où il quittait sa rédaction par un groupe de policiers".
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Il a été "violemment battu pour avoir couvert un meeting d'un candidat" d'opposition en République démocratique du Congo.
"Embarqué de force dans un véhicule", le journaliste a été conduit à la résidence "d'une députée locale de la majorité "où il sera ligoté et torturé pendant plusieurs heures avant son transfert à Kinshasa dans la soirée", selon JED.
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"Le journaliste est détenu dans un cachot du Commissariat provincial de la police de Kinshasa".
Cité par JED, le directeur de la Radio Mwinda, Jean Bosco Diona, affirme que "les installations de son média sont assiégées".
Les élections initialement prévues le 23 décembre ont été renvoyées au 30 décembre, certains observateurs redoutent une flambée de violence.
Manifestations contre la hausse du pain au Soudan
Les manifestations contre la hausse du prix du pain et du carburant prennent plus d'ampleur à Khartoum, la capitale soudanaise.
Selon des témoins, ce jeudi, la police a utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser des manifestants, qui scandaient des slogans hostiles au gouvernement, près du palais présidentiel.
Mercredi déjà, la police était intervenue pour disperser des manifestations dans plusieurs villes du nord du Soudan, Atbara, Ed-Damar et Berber.
Un manifestant a été tué par balle. Les autorités ont décrété l'état d'urgence et le couvre-feu, du crépuscule à l'aube, dans certaines régions.
Des centaines de Soudanais ont manifesté mercredi dans trois villes du pays, contre la hausse du prix du pain, mettant le feu au siège du parti au pouvoir, selon des témoins.
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Des officiels soudanais tués dans le crash d'un hélicoptère
Les manifestants dénoncent la décision du gouvernement d'augmenter le prix du pain de 1 à 3 livres soudanaises, environ deux à six centimes d'euros.
Depuis trois semaines, une pénurie de pain touche les villes du Soudan, dont Khartoum.
Avec une inflation de près de 70 %, la plongée de la livre soudanaise face au dollar américain, le coût de certaines denrées a plus que doublé au cours de l'année écoulée.
Des manifestations sporadiques contre la hausse du coût des denrées alimentaires avaient eu lieu en janvier dernier.
Mais les autorités les avaient rapidement réprimées en arrêtant des leaders de l'opposition et des activistes. Jusqu'à l'indépendance du Soudan du Sud en 2011, le Soudan disposait d'importantes réserves d'or noir.
Mais avec la scission, le pays a été amputé des trois quarts de ces ressources.
Craintes d'annulation des élections en RDC
Le chef de la commission électorale de la République démocratique du Congo a convoqué les candidats à l'élection présidentielle qui doivent participer à l'élection de dimanche.
Une convocation expresse qui intervient alors que des informations font planer des risques de report du vote de dimanche.
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La conférence de presse officielle est prévue à 14h00 GMT. Mercredi, un porte-parole a averti que l'élection ne pourrait avoir lieu si tout le matériel électoral était prêt.
Des milliers de machines à voter électroniques ont été détruites dans un incendie la semaine dernière.
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Le gouverneur de Kinshasa, qui fait partie de la coalition gouvernementale, a interdit tous les rassemblements politiques dans la capitale, invoquant des problèmes de sécurité.
Les partis de l'opposition ont condamné cette décision en la qualifiant d'ingérence politique dans les élections.
Les cheveux "indiens" de Miss Afrique
Le président ougandais Yoweri Museveni a critiqué la nouvelle Miss Afrique, Quinn Abenakyo, pour avoir "porter des cheveux indiens".
La ressortissante ougandaise a été sensibilisée par son président à "garder ses cheveux naturels, africains".
"Abenakyo est en effet une grande et belle fille de Musoga. Mon seul souci, c'est qu'elle portait des cheveux indiens. Je l'ai encouragée à garder ses cheveux naturels et africains. Nous devons montrer la beauté africaine dans sa forme naturelle" a tweeté le président Museveni.
Ses remarques ont divisé l'opinion sur Twitter. Certains ont soutenu le président tandis que d'autres ont attiré l'attention sur son propre potentiel capillaire.
"Trop a été dit par un homme sans cheveux .........kitalo" lance un utilisateur de Twitter.
"Mais pourquoi ne gardez-vous pas vos cheveux naturels, Monsieur le Président, pour que vous puissiez aussi bien promouvoir les cheveux naturels africains et être exemplaire. C'est l'époque où tu gardais l'"Afro" qui me manque, M. le Président" a ironisé un internaute.
"Je suis d'accord avec vous M. le Président sur ce point, elle doit garder ses cheveux naturels pour représenter la vraie beauté africaine. Après tout, c'est déjà une gagnante".
Un "couple de lesbiennes" sera inculpé à Kano
Les forces de police islamique de la ville de Kano, dans le nord du Nigeria, ont déclaré à la BBC qu'elles allaient inculper deux femmes pour avoir organisé un mariage illégal.
La Hisbah a déclaré que le rassemblement prévu par le couple de lesbienne présumé était considéré comme immoral.
Les femmes sont en garde à vue et ont été arrêtées lundi avec 10 de leurs invités et le propriétaire du lieu où se tenait la cérémonie.
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Elle devait avoir lieu dans la banlieue de Sabon Gari, une zone réservée aux résidents non musulmans du centre commercial animé de la ville.
La charia ou loi islamique, a été introduite à Kano en 2000 et ne s'applique qu'aux musulmans qui y vivent.
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La Hisbah dit qu'elle accuse le couple et ses invités en vertu de la loi sur les actes immoraux de la charia.
En vertu de la loi fédérale, les actes homosexuels sont passibles d'une peine pouvant aller jusqu'à 14 ans de prison, tandis que le mariage homosexuel et les manifestations d'affection homosexuelle sont également interdits.
Les législatives boycottées par l’opposition au Togo
Au Togo, plus de 3 millions d'électeurs sont appelés aux urnes pour désigner leurs 91 députés ce jeudi.
Les bureaux de vote ouvrent au fur et à mesure depuis le début de la journée déclarée fériée, chômée et payée selon les autorités.
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Peu d'enjeux pour ce scrutin, puisque après plus d'un an de crise politique, la coalition des 14 partis d'opposition, la C14, n'y prend pas part.
La question de la limitation du nombre de mandats présidentiels au cœur de la contestation de la coalition de l’opposition.
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La C14 réclame l’arrêt du processus électoral tant que la réforme constitutionnelle limitant le mandat présidentiel n’aura pas été adoptée.
Cette restriction à deux mandats, qui avait été incluse dans la constitution de 1992, avait ensuite été supprimée en 2002 permettant à Faure Gnassingbé de se présenter.
Martin Fayulu : l'ancien magnat du pétrole qui veut être président du Congo
L'ancien magnat du pétrole Martin Fayulu est l'un des principaux candidats à l'élection présidentielle de dimanche en République démocratique du Congo, écrit Dickens Olewe, de la BBC.
Une affiche de campagne pour l'ancien dirigeant de l'industrie pétrolière le montre en train de retrousser consciencieusement ses manches, prêt à diriger le pays.
En dessous, un slogan promet qu'il veut créer "un Congo digne et prospère".
Mais M. Fayulu, 62 ans, est confronté à une vive concurrence avec Emmanuel Ramazani Shadary, candidat du parti au pouvoir et choix du président sortant Joseph Kabila, et Felix Tshisekedi, autre leader de l'opposition.
Lire la suite de l'article sur bbc.com/afrique
Les préparatifs de l’Ouganda face à Ebola
L’Ouganda redouble d’efforts pour dépister d’éventuels cas d’Ebola en provenance de la République démocratique du Congo avant les élections qui auront lieu dimanche.
Les autorités craignent que toute violence post-électorale en RDC n'entraîne un afflux de réfugiés en Ouganda.
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La RDC lutte pour contrôler une épidémie d'Ebola dans l'est du pays, près de sa frontière avec l'Ouganda.
Les équipes de surveillance communautaire en Ouganda ont intensifié leur surveillance des cas d'Ebola. Un plus grand nombre de matériel de dépistage médical, comme des thermomètres, sont envoyés dans les zones frontalières.
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L'épidémie d'Ebola dont l’épicentre est la ville de Beni dans l'est de la RDC a été plus difficile à contenir en raison des attaques de l’AFD dans la région.
Les responsables sanitaires ougandais et ceux de l'Organisation mondiale de la santé craignent que les violences post-électorales en RDC n'aggravent la situation et n'incitent les Congolais à tenter de franchir la frontière avec l'Ouganda.
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Au cours des derniers mois, l'Ouganda a mis en place un plan de riposte sanitaire, qui comprend la vaccination de plus de 2.000 agents de santé, le dépistage de 2 millions de personnes qui ont franchi la frontière avec la RDC et le dépistage des cas suspects.
La Côte d'ivoire aura bientôt une biennale des arts
Le sculpteur international Jem's Koko Bi a lancé son projet à Abidjan Green'arts autour de l'arbre et la forêt.
Son objectif allier l'art et la protection de la nature.
Le lancement a eu lieu le jardin arboré de la fondation Donwahi.
L'occasion d'avoir un léger avant-gout de se qui se passera lors de biennale.
Le point avec Valérie Bony, notre correspondante à Abidjan.
Amal Fathy doit être libérée sous caution
La justice égyptienne doit libérer sous caution une femme emprisonnée pour diffusion de "fake news".
Un tribunal égyptien a ordonné la libération de la militante des droits des femmes Amal Fathy, qui est détenue depuis qu'elle a critiqué les autorités pour leur incapacité à lutter contre le harcèlement sexuel.
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Mme Fathy a été accusée de "diffusion de fausses nouvelles" en mai après avoir posté une vidéo dans laquelle elle racontait ses expériences.
Elle a été condamnée à deux ans de prison avec sursis en septembre, mais elle n'a pas été libérée à cause d'une autre affaire.
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Mardi, un juge a déclaré que Mme Fathy devrait être libérée sous caution en attendant son procès.
Amnesty International a appelé les autorités à s'y conformer immédiatement.
L'Afrique du Sud délivre un mandat d'arrêt contre Grace Mugabe
Le ministère public sud-africain a émis un mandat d'arrêt contre Grace Mugabe, l’ancienne première dame du Zimbabwe, selon des médias locaux.
Un groupe lobbyistes des droits de l’homme aurait fait pression pour obtenir cette décision de la justice.
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Mme Mugabe a été accusée d'avoir agressé une jeune mannequin, Gabriella Engels, dans un hôtel de Johannesburg, en 2017.
Elle a été autorisée à rentrer chez elle après avoir évoqué l'immunité diplomatique, mais en juillet dernier, un tribunal a annulé la décision du gouvernement de lui accorder cette immunité.
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Mme Mugabe avait déclaré à l'époque qu'elle avait agi en état de légitime défense après que le modèle "en état d'ébriété et sans retenu" l’a attaquée dans une chambre d'hôtel où elle résidait avec ses deux fils.
Selon Times Live, le groupe de lobby AfriForum, qui poursuit l'affaire, a fait l'annonce du mandat d'arrêt lors d'une conférence de presse mercredi matin.
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"Il semble que justice va être rendue et nous attendons avec impatience que cette affaire aille de l'avant" affirme Kallie Kriel, PDG d'AfriForum.
La présumée agression a eu lieu environ trois mois avant la prise du pouvoir par les militaires au Zimbabwe.
Robert Mugabe a été obligé de démissionner de son poste de président après 37 ans au pouvoir.
Jour de vote pour la présidentielle à Madagascar
Les Malgaches votent mercredi pour élire leur président. Ils devront choisir entre Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina candidats pour ce second tour.
10 millions d’électeurs malgaches sont attendus aux urnes après un premier tour marqué par des suspicions de fraude.
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Andry Rajoelina, un ancien publicitaire et disc-jockey de 44 ans, est arrivé légèrement en tête à l'issue du premier tour disputé le 7 novembre.
Il était crédité de 39,23% des suffrages devançant Marc Ravalomanana, (35,35%) ; un homme d’affaire de 69 ans qui a fait fortune à la tête d'un groupe laitier.
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Les deux hommes ont investi beaucoup d'argent dans leurs campagnes. Certains analystes craignent que si le perdant n'accepte pas les résultats, cela pourrait plonger le pays dans une autre crise.
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La rivalité et l'inimitié qui opposent les deux ex-chefs de l'Etat font redouter de vives tensions à la proclamation des résultats d’où l’appel de la conférence des évêques de Madagascar au respecter du verdict des urnes.
Décès d’une héroïne du génocide rwandais
Une Rwandaise qui a sauvé la vie de plus de 100 personnes pendant le génocide de 1994 est décédée. Zura Karuhimbi aurait 93 ans, bien que certains suggèrent qu'elle avait plus de 100 ans.
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Son mari et plusieurs de ses enfants ont été tués pendant le génocide, mais elle a déployé des méthodes inhabituelles pour protéger des civils des miliciens Interahamwe dont la plupart étaient des Tutsis.
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On estime que 800.000 Tutsis et Hutus modérés ont été tués au cours de 100 jours d'effusion de sang en 1994.
Mme Karuhimbi, une Hutu, a caché des dizaines de personnes dans sa maison murée de boue dans le village de Musamo - dont des bébés sauvés sur le dos de leur mère morte.
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Pour son extraordinaire bravoure, le Président Paul Kagame lui a ensuite décerné la Médaille d'honneur du Rwanda.
Certains rwandais lui ont rendu hommage en ligne :
Violences communautaires en RDC
Au Congo-Brazzaville, des blessés venant de la République Démocratique du Congo, affluent depuis trois jours à Makotimpoko, à environ 400 km au nord-est de Brazzaville.
Ces ressortissants de la RDC fuient les violences communautaires entre Batende et Banunu, dans la province du Bandudu.
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De sources concordantes, ils sont près d'un millier de ressortissants de la République Démocratique du Congo qui ont traversé le fleuve pour trouver refuge à Mokotimpoko.
Un conflit communautairea éclaté à Yumbi, village relevant de la ville de Bolobo, dans la province du Bandudu, entre Batende et Banunu.
Un chef coutumier Banunu aurait trouvé la mortà Kinshasa puis le corps transporté à Yumbi pour les obsèques.
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Les batende, considérant que ce dernier ne doit pas être inhumé sur leurs terres, ont opposé une fin de non-recevoir aux autorités locales qui recommandaient d'organiser les funérailles sur place.
Les incompréhensions entre les deux communautés ont dégénéré en conflit ouvertet l'on déplore des morts de part et d'autre.
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Dominés par les Batende, plus nombreux, les Banunu ont fui. Les autorités sous préfectorales de Makotimpoko qui procèdent à leur enregistrement, se disent limiter par des moyens pour prodiguer des soins aux blessés.
La situation est rendue plus difficile par les inondations qui affectent Makotimpoko et ses environs, en ces temps de crues.