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Après le retrait américain de Syrie, Assad et Erdogan ont le champ libre contre les Kurdes

Un portrait de Bachar el-Assad dans la ville de Douma, près de Damas, en septembre dernier. Marko Djurica/REUTERS

ANALYSE - L'hypothèse d'une offensive turque contre les YPG, classées «terroristes» par Ankara, se renforce, tandis que Damas devrait pouvoir reprendre de nouvelles portions de territoire.

Le retrait militaire américain de Syrie sera «total» et «inclura la fin des opérations aériennes contre Daech», ont déclaré des responsables américains. Il concernera les 2.000 hommes déployés auprès des Kurdes contre l'État islamique dans plusieurs bases, dont une près de Kobané, une autre non loin de l'ancienne usine Lafarge, au centre d'une polémique en France, et une troisième plus à l'est sur l'aéroport militaire de Rumeilan, près de la frontière irakienne. Les forces américaines ne devraient pas quitter définitivement la région avant trois mois, selon plusieurs sources.

«Cette annonce a surpris tout le monde», confie au Figaro un diplomate onusien en charge du dossier syrien. Même si les États-Unis discutaient depuis plusieurs jours de ce retrait avec leurs alliés britanniques, il s'est fait dans l'urgence, en grande partie sous la pression turque, selon le chercheur et spécialiste de la Syrie, Fabrice Balanche. «Il est clair qu'Erdogan allait attaquer les Kurdes. Il le martelait depuis…

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27 commentaires
  • Rebelle83700

    le

    Trump sent que ça commence à sentir le roussi pour lui et renvoie l’ascenseur à ses soutiens avant qu’il soit trop tard. Quelle autre explication ? Ses soutiens sont donc...

  • jfw

    le

    De quoi se mêle t’on
    Est que les arabes se sont mêlés des luttes entre catholiques et protestants en Irlznde Si on avait laissé Sadam Hussein et Kadafi en place on n’en serait pas la

  • FauF

    le

    Merci qui? Merci Trump. Champs libre à la Turquie, Assad, et à l'EI...

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