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Quand ? Rapidement et avant les élections européennes, ou au lendemain de celles-ci ? Les résultats du second tour des municipales ne devraient pas influer sur la décision du président de la République, sauf s'ils corrigeaient dans des proportions importantes les tendances révélées par le premier tour, hypothèse improbable. Les enseignements que celui-ci a livrés sur l'état de l'opinion sont trop clairs pour que Hollande tergiverse : il y a urgence à remanier. Encore faut-il que l'opération soit assez habilement menée pour qu'elle n'augmente pas le désarroi de l'opinion au point d'influencer un peu plus négativement encore son vote de juin prochain. On voit mal un remaniement succéder à un autre en l'espace de trois mois. Ce serait le comble de la maladresse.
Jusqu'où ira la portée du remaniement qu'on attend dans les jours qui viennent ? La gravité du moment, l'attente générale et la raison exigent qu'il soit significatif, donc important voire radical, ce qui suppose d'abord l'éviction de Jean-Marc Ayrault, et son remplacement par un homme d'expérience et d'autorité - dont le profil correspond à Laurent Fabius, donné pour l'instant comme l'un des favoris - qui s'entourerait de ministres compétents rassemblés autour d'un projet clair. Cette dernière condition est à nos yeux aussi impérieuse que la personnalité des hommes qui composeront la prochaine équipe.
Incessant louvoiement
Car l'échec spectaculaire de François Hollande trouve ses causes - plus encore que dans la faiblesse de l'actuel gouvernement, plus encore que dans sa direction, plus encore que dans les méthodes utilisées - dans la confusion de la politique menée depuis deux ans. Quelle politique, c'est la bonne question ! Des promesses non tenues, une hiérarchie des priorités incohérente, et surtout une ligne hasardeuse, oblique et illisible. Toutes fautes dont la responsabilité première incombe au président de la République. Au point qu'on peut douter de l'efficacité du gouvernement à venir tant que François Hollande ne se remettra pas lui-même en question. Ayrault porte un chapeau qui revient en toute justice à François Hollande.
Partisan des choses simples et efficaces, je constate qu'il faut procéder dans l'ordre, comme de nombreux commentateurs ...l'ont relevé. 1) il faut enrichir le pays. Le pays tout entier et tous les citoyens. C'est à dire qu'il faut aussi enrichir les riches (et leur garantir le droit de propriété !). Comme dans les trente glorieuses qui ont enrichi les ouvriers devenus classe moyenne et la classe moyenne de l'époque devenue entrepreneur. Quelques riches sont devenus super-riches ! Et alors !
2) il faut réduire la solidarité à ce qui est nécessaire. Que jamais ce ne soit un droit sans contre partie, que jamais il ne soit plus intéressant de chômer que de travailler. Sur ce point, l'Allemagne socialiste et l'Angleterre libérale nous ont montré le chemin. Même la Suède ultra socialiste a mieux réussi que nous.
En conclusion il faudrait voter pour une vraie politique libérale, avec toute l'efficacité dont le libéralisme à fait preuve. Comme nous sommes encore un pays Chrétien aux racines bien ancrées, nous trouverons toujours et encore les moyens pour une solidarité intelligente, d'autant plus qu'elle sera confiée aux organismes privés et surtout pas à des ministères irresponsables.
Tout ceci permettra de diviser le nombre de fonctionnaires par deux, de relancer l'économie. L'embauche revient massivement en 18 mois et tous les agents publics économisés retrouveront facilement du travail vu leur formation et leur compétence (auto proclamée).
Il faudra affronter les syndicats, supprimer tous les financements publiques injustifiés ; partis et syndicats devront se financer via leurs adhérents et leurs supporters.
Quelques détails comme la suppression des départements, le regroupement en 12 régions, 250 députés et 100 sénateurs ayant le pouvoir (comme dans la constitution US). Voilà un programme simple ! Des dizaines de personnes l'ont mieux analysé que moi depuis longtemps. Il manque la personne courageuse pour une telle entreprise. C'est là le Hic ! Qui ?
Mon propos n’est pas de donner une réponse mais de poser des questions. Je n’ai pas à dire à mes compatriotes pour qui v...oter. Je pars du principe que chacun est capable de s’informer, de se documenter, de s’instruire, de réfléchir pour arriver à prendre ses propres décisions. Je dis bien je pars du principe, mais j’ai pu vérifier en plusieurs occasions que des personnes, même très instruites, se prononcent parfois sur certains sujets uniquement par "suivisme". Je trouve cela regrettable.
Le problème qui se pose, ou plutôt que nous posent tous les politiques, c’est qu’il n’y a pas un seul parti qui ne se soit totalement discrédité aux yeux des citoyens-électeurs que nous sommes, disons dans les deux ou trois dernières décennies. Je vous sais gré de l’intérêt que vous avez porté aux quelques lignes que j’ai postées et vous souhaite une bonne soirée. Quant à assumer, je puis vous dire bien humblement que j’ai toujours fait en sorte que mes choix, mes actes, soient aussi proches que possible de mes pensées.
Je crois que vous posez les bonnes questions que doit se poser celui qui se demande pour qui voter aux prochaines électi...ons. Mais vous ne donnez pas votre propre réponse à la question de base qui amène votre questionnement ! Si j'essaie de répondre à votre place en analysant votre point de vue, je dirais qu'il est gaulliste : valeurs d'indépendance et de fierté du pays, force d'un Etat arbitre et stratège qui retrouve sa puissance régalienne, exigence morale retrouvée pour le personnel politique et les citoyens, etc.
Où trouve-ton ces valeurs prônées et défendues aujourd'hui ? Voyons un peu.
La question ne se pose pas pour le PS. Se pose-t-elle pour l'UMP, qui théoriquement hérite de la filiation gaulliste ? Très peu de gens l'affirmeraient, sans même avoir à constater que l'ancien président (de l'UMP !) N. Sarkozy est englué dans les affaires. Donc que reste-t-il ? Debout la République et le FN !
Si on retient l'idée que l'action politique se veut d'abord efficacité, eh bien on se doit de dire que votre choix est inévitablement celui de Marine Le Pen
(Philippot se définit d'ailleurs lui-même comme gaulliste, ayant déjà par le passé travaillé pour Chevènement).
Alors, puisque c'est votre choix, dites-le clairement ! Si on argumente, c'est pour assumer !
Ce n'est pas moi qui vais vous donner tort !