Le Maire : « Il faut accélérer la baisse des impôts et donc des dépenses »

Le ministre de l'Économie publie « Paul » (Gallimard), un récit écrit en hommage à un ami disparu, mêlant intime et politique. Entretien.

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        A la manœuvre. Avec Emmanuel Macron à l’Elysée, lors du dernier conseil des ministres, le 19 décembre.
A la manœuvre. Avec Emmanuel Macron à l’Elysée, lors du dernier conseil des ministres, le 19 décembre. © Elodie Gregoire

Temps de lecture : 13 min

Un jardin japonais en Argentine avec un ministre à l'intérieur. Enfin seul dans le parfum des feuilles humides, un bassin de carpes koï à ses pieds. Il ferme les yeux, il se sent bien, même s'il a le cœur en hiver. En plein mois de juillet, faut le faire. La mort s'en est chargée. Elle vient d'emporter un ami très cher. Le vivant, le ministre, c'est Bruno Le Maire. Et c'est par cette scène zen, si loin de l'ambiance française du moment, qu'il ouvre son dernier livre, « Paul », du prénom qu'il a donné à cet ami mort d'un cancer et dont, dit-il, « il voulait témoigner du courage et de la dignité ». 

En Argentine, il assiste au G20, entouré d 'autres ministres, de banquiers centraux, de directeurs du Trésor, et de Mario Draghi, président de la BCE, qui dit que « les choses pourraient aller...

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élodie Grégoire pour « Le Point »

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Commentaires (136)

  • BRT

    On critique le modèle français, pourtant un des plus sociaux du monde. Primes de Noël pour les chômeurs, prime de rentrée, prime pour les mères célibataires, APL, Allocs diverses et variées. Il serait intéressant de connaître les revenus des allocataires, toutes allocs et primes ajoutées au salaire.

    Aussi, comme on sait qu'il y a des abus multiples, (comment le reprocher, quand on voit des hommes et femmes politiques abuser de leur position depuis des années ? ), les économies sont aussi à chercher dans les fraudes diverses, et dans les dépenses inutiles. Ainsi que dans la pléthore de fonctionnaires des collectivités territoriales (régions et départements, ainsi que du côté des communautés de communes).

  • Timéo Danaos

    Où allaient les impôts ?
    Au soutien des industries exportatrices qui battraient de l'aile faute des aides de l'Etat : les plus grosses commandes d'armement son destinées à la France et pour maintenir l'industrie on exporte ce que le pays est ne saurait absorber : problème d'indépendance nationale.
    Il n'y a pas que le "social", il y a aussi le politique, le soutien de la grandeur de la France, qui ne peut s'empêcher de rayonner par troupes interposées sur les quatre continents où elle est tolérée ; pensez, il faut défendre son pétrole, et son uranium, et son coltan contre de méchants djihadistes qui veulent les lui piquer... Ça fait des emplois aussi tout cela, même si ce n'est pas plus social que les subventions directes.

  • Timéo Danaos

    On se demande pourquoi ce qui marche ailleurs a tant de mal à s'imposer en France dans la simplicité et le calme ; les problèmes aigus trouvent en général une solution partout ailleurs dans les meilleures conditions possibles mais pas en France.

    Le contre-exemple m'est donné par les Suisses, qui non seulement n'ont pas refusé un impôt, proposé par leur Conseil fédéral, mais ont voté son augmentation pour des raisons d'équilibre budgétaire : si l'Etat coule, ils coulent avec !

    En France, au contraire on pense que l'Etat peut bien couler, pourvu que soi-même l'on surnage grâce à un système D de la dernière heure : César ne disait-il pas déjà des Gaulois "Peuple léger, inconséquent"... ? Il aurait pu ajouter "et débrouillard"... Jusqu'à la défaite d'Alésia.

    Il ne suffit pas de constater qu'il est "difficile de gouverner un pays produisant plus de 70 sortes de fromages", cette boutade de de Gaulle ne cache pas la mauvaise volonté du citoyen à l'égard des décisions de politiques en qui il n'a plus confiance mais qu'il élit tout de même, faute de mieux : démocratie encore ?