En 2011, le “printemps arabe” a donné beaucoup de travail aux conseillers d’International SOS. En 2015, c’étaient les attentats en Europe. Mais cette année, le monde est plus calme, assure au Spiegel Frédéric Balme, directeur général Allemagne de l’entreprise. Spécialisée dans la sécurité des voyages d’affaires, la société a publié [à la mi-novembre], avec [l’entreprise de conseil en sécurité] Control Risks, sa carte pour l’année 2019, qui classe les pays en fonction de leur exposition aux risques sécuritaires et médicaux.

À elle seule, la crise en Corée du Sud [et ses relations diplomatiques compliquées avec la Corée du Nord] a poussé beaucoup d’entreprises à contacter International SOS début 2018, rapporte Frédéric Balme. De même que certaines catastrophes naturelles, comme les tremblements de terre en Indonésie ou les ouragans aux États-Unis.

“D’autres pays comme le Brésil et le Venezuela restent sous surveillance : les mesures politiques qui y ont été mises en œuvre ont déclenché des exodes qui pourraient avoir des répercussions sur la stabilité de la région.”

International SOS, qui possède des bureaux à Londres et à Singapour, assiste les hommes et femmes d’affaires dans leurs déplacements – en les préparant et en les géolocalisant, mais aussi par d’autres mesures, en cas d’urgence. Des informateurs sur place permettent d’affiner l’évaluation de certains facteurs, comme le risque de terrorisme et de violences, la sécurité sur les routes, les zones touchées par la dengue et le paludisme.

La Géorgie aussi sûre que la France

Voyager a été moins risqué en 2018 et les hommes d’affaires ont d’ailleurs été beaucoup moins nombreux à revoir leurs projets de déplacements, poursuit Frédéric Balme. Selon la Carte des risques, le risqu