Dans la nuit de samedi à dimanche, la permanence renanaise du député de la troisième circonscription (Brest Rural) Didier Le Gac (LREM) a été vandalisée. Les quatre façades de la maison ont été taguées et l’entrée murée avec des parpaings. Les gendarmes étaient sur place, ce dimanche matin. Une enquête a été ouverte.
La maison située au 11, rue de Kerzouar à Saint-Renan (près du collège), où le député de la troisième circonscription du Finistère (Brest Rural), Didier Le Gac (élu La République En Marche), assure sa permanence, a été vandalisée dans la nuit de samedi à dimanche.
Les entrées de porte ont été murées et des inscriptions ont été peintes sur les quatre façades de la maison : « État voyou », « LREM dégagez », « R.I.C. », « Macron démission », « Repose en paix Coralie » (une fausse rumeur circulant sur les réseaux sociaux affirme qu’une « gilet jaune » belge, Coralie, aurait trouvé la mort lors des manifestations de samedi à Paris).
Ce dimanche matin, les gendarmes de la brigade de Ploudalmézeau étaient sur place pour enquêter auprès des voisins du quartier, afin de recueillir des indices et des témoignages. Le voisinage aurait entendu des bruits inhabituels de voiture dans la nuit, et un groupe aurait été aperçu vendredi soir, peut-être venu repérer les lieux. « Dans ce quartier, l’éclairage public s’éteint à 22 h 30 et il apparaît difficile ensuite de repérer des mouvements », ont précisé des voisins.
« Je ne me connais pas d’ennemi. Je comprends le mouvement des gilets jaunes, et le désarroi et la détresse de certains, mais il faut arrêter les violences. C’est le maître mot des habitants de la région, qui me soutiennent et que je rencontre en ce moment lors des cérémonies des vœux. Je souhaite que les coupables soient trouvés et arrêtés », a déclaré le député Didier Le Gac.
Des experts des brigades de recherches de la gendarmerie de Brest et Quimper se sont déplacés pour rechercher des empreintes.