Trois librairies ferment définitivement leurs portes chaque semaine
L’organisation d’indépendants attribue cette baisse à la numérisation croissante du paysage médiatique, à la popularité des jeux de hasard en ligne et au recul du nombre de fumeurs, qui y achetaient leurs cigarettes.
Le nombre de librairies a baissé d’un quart en dix ans tandis qu’entre 2016 et 2017, ce sont en moyenne trois de ces commerces qui ont définitivement fermé leurs portes chaque semaine, ressort-il lundi d’une étude du Syndicat neutre pour indépendants (SNI), qui se base sur des données de SPF Economie.
En 2008, la Belgique comptait encore 4.219 librairies. Elles n’étaient plus que 3.095 en 2017. « Peu d’autres activités commerciales ont été aussi durement touchées ces dernières années », déplore Christine Mattheeuws, présidente du SNI.
A quoi est due cette baisse ?
L’organisation d’indépendants attribue cette baisse à la numérisation croissante du paysage médiatique, à la popularité des jeux de hasard en ligne et au recul du nombre de fumeurs, qui y achetaient leurs cigarettes.
Le SNI voit tout de même encore un futur pour ce genre de commerce, notamment comme point de retrait pour des commandes en ligne. Les librairies devraient dès lors toucher une compensation décente, plaide le Syndicat.
Pour poster un commentaire, merci de vous abonner.
S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Après lecture de l'article, il apparaît que le titre (et l’illustration, accessoirement) est erroné : il ne s'agit nullement de libraires, mais de maison de la presse. Deux commerces totalement différents, étonnement glissés sous le même vocable.