La fin du combat pour Chantal Jouanno

Chantal Jouanno, présidente de la Commission nationale du débat public ©AFP - JOEL SAGET
Chantal Jouanno, présidente de la Commission nationale du débat public ©AFP - JOEL SAGET
Chantal Jouanno, présidente de la Commission nationale du débat public ©AFP - JOEL SAGET
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Après que Chantal Jouanno, cible d'une polémique sur le montant de son salaire, a annoncé hier qu'elle se retirait du pilotage du grand débat national, l'exécutif devrait proposer aujourd'hui une nouvelle organisation, à l'issue d'un séminaire gouvernemental.

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Ce devait être le sésame censé lui ouvrir les portes de la reconquête de l'opinion, tout en apaisant la colère des Gilets jaunes. Or avant même son coup d'envoi, fixé au 15 janvier, voilà que le grand débat national voulu par Emmanuel Macron a vu, hier, sa principale organisatrice en chef saisie d'une extinction de voix. Critiquée pour son salaire élevé, alors même que le pouvoir d'achat s'annonce comme la préoccupation n°1 de cette grande consultation, Chantal Jouanno a, en effet, décidé de jeter l'éponge. Elle n'organisera donc pas ce débat, sans pour autant renoncer, par ailleurs, à la présidence de la Commission nationale du débat public. 

Prenant acte de cette décision, Matignon a immédiatement annoncé qu'à l'issue du séminaire gouvernemental qui se tient en ce moment même à l'Elysée, le Premier ministre présenterait une nouvelle organisation. De son côté, la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, a elle estimé ce matin qu'il faudrait un "sage" pour piloter ce grand débat, quelqu'un qui ait "l'estime des Français", a-t-elle déclaré, avant de préciser : "On n'en a pas tant que cela et c'est probablement ce qui nous manque aujourd'hui".  Bref, à moins d'une semaine maintenant du lancement de cette grande consultation, l’exécutif se retrouve à présent dans la situation de devoir improviser.

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