VIDÉO. Ces deux frères se rendent dans les pays défavorisés pour apprendre le hip-hop aux enfants

Par le biais du projet Hip Hop Human Iterre, l’association Allfit intervient auprès des enfants dans les pays défavorisés. À travers la danse, ils ouvrent un nouvel horizon.

margot dasque (mdasque@nicematin.fr) Publié le 15/01/2019 à 20:30, mis à jour le 15/01/2019 à 20:30
Benjamin et David Defoy mènent à bien leur mission humanitaire depuis deux ans en rendant accessible la danse hip-hop. Photo DR

Faire trembler les ruines à grand renfort de sourires. Ouvrir un nouvel horizon en offrant une autre impulsion. Fondateurs de l’association Allfit basée à Saintes (17), Benjamin et David Defoy ont décidé d’insuffler leur énergie à travers leur passion: le hip-hop.

Si les deux frères étendent désormais leur activité à Antibes pour proposer des cours de danse, c’est également un nouveau terrain qui s’ouvre à eux dans la cité des Remparts. Puisqu’ils y enracinent également leur projet caritatif qui grandit…

Depuis deux ans, le tandem œuvre dans le cadre de sa mission: Hip-hop Human Iterre. L’objectif? "Nous nous rendons chaque année dans un pays défavorisé pour enseigner le hip-hop aux enfants", résume Benjamin Devoy dit Ben.

Il s’est lancé dans cette aventure humaine après une expérience incroyable: "Je suis parti en Australie. Et sur place, j’ai trouvé un travail en tant que professeur de danse auprès des aborigènes. J’ai vécu des choses fantastiques durant ces deux ans d’immersion. Alors, une fois rentré, j’ai voulu poursuivre sur cette idée."

Tolérance et partage

Avec une philosophie simple: permettre à chaque minot de découvrir cette discipline à laquelle il n’aurait pas eu accès. "La danse véhicule des valeurs importantes, comme la tolérance, le plaisir de partager un moment ensemble, de prendre confiance en soi… Sincèrement on vit des très beaux moments. Quand on voit qu’au début certains petits n’osent pas trop se lancer et qu’à la fin ils sont tout devant au milieu du groupe… Il n’y a rien de plus beau", sourit-il en se repassant les images de ces voyages.

Des villages du bout du monde qui révèlent la richesse de l’échange. Avec, pour la première: destination Malaisie. 200 bouilles d’anges à éclairer et la confrontation avec la réalité, comme celle des réfugiés de Birmanie. Des rencontres marquantes qui ne donnent qu’une seule envie: repartir au plus vite. Chose faite l’année suivante au Népal.

"Nous sommes intervenus dans un centre de réfugiés Tibétains là-bas. Et nous sommes rendus dans des écoles où les enfants doivent marcher trois heures aller, trois heures retour pour pouvoir avoir accès à l’éducation", souligne le cofondateur qui ne laisse aucune place au hasard en matière d’organisation: "A chaque mission, nous avons des associations référentes sur place qui œuvrent auprès de la population tout au long de l’année. C’est une chose très importante."

Preuve en est avec la suite de cette grande aventure: direction les Philippines. Manille, Palawan. En contact avec les mômes des bidonvilles, la dream team rendra également visite à des jeunes filles victimes d’abus sexuels dans un centre spécialisé.

Parrainer un enfant

Vivant avec la population tout au long de sa mission, l’équipe Allfit finance elle-même son voyage. Photo DR.

Si la danse reste au cœur de l’action, le partage, lui, se décline: "Mon frère est chef pâtissier, alors quand c’est possible il met en place des ateliers cuisine avec les enfants. Ils adorent ça! Certains n’avaient jamais goûté un dessert de leur vie."

Parce que c’est aussi ça l’idée: découvrir l’autre, aller à sa rencontre. "Noémie qui est une personne talentueuse sur de nombreux points, propose aussi du chant, de la pyrogravure, de la confection de bijoux…"

Bref, tout pour éveiller les esprits et les appétences créatives! Vivant avec la population tout au long de sa mission, l’équipe Allfit finance elle-même son voyage.

Et si elle récolte des fonds, c’est uniquement dans le but d’améliorer le quotidien. Et plus précisément ici, la scolarisation: "Quand on sait qu’avec 25 euros par mois on peut parrainer un enfant aux Philippines pour qu’il puisse aller à l’école, cela fait réfléchir…"

Une vision d’avenir qui, bien évidemment, rejoint la passion première de deux frangins: "Notre but c’est aussi d’encourager les talents. Nous parrainons un enfant par mission pour qu’il puisse apprendre le métier et devenir professeur de danse dans son pays."

Et qui sait, former à son tour d’autres graines de breakeurs?

Vous voulez les soutenir?

Le projet a toujours besoin de soutien. Photo DR.

Si en septembre Benjamin Defoy fera bouger les Antibois avec l’ouverture de cours de hip-hop avec l’association Allfit, le projet Hip Hop Human Iterre a toujours besoin de soutien.

Ainsi, si vous souhaitez participer à cette grande aventure qui pose également ses bases dans la cité des Remparts, vous pouvez contribuer à la prochaine mission de l’équipe aux Philippines.

Une cagnotte en ligne a été ouverte afin de récolter des dons aider les minots dans leur scolarité. L’objectif? Atteindre 2.000 euros. Près de 1.400 euros ont déjà été atteints. 

Egalement à la recherche de sponsors, l’association peut être contactée via contact@allfit.fr mais également via sa page Facebook dédiée au projet et sur sa page Instagram.

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