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Culture / Médias / Afrique

«SWAG»: une revue pour l’art et la pensée critique en Afrique

C'est la nouvelle revue haut de gamme consacrée à l'art contemporain et à la pensée critique en Afrique, Something We Africans Got. Déjà six numéros, bientôt un septième pour ce trimestriel qui mise sur des articles longs et fouillés pour mettre en avant la diversité, la richesse de la production artistique et de la pensée sur le continent et dans la diaspora africaine.

Détail de la couverture #6 de la revue « Something We Africans Got ».
Détail de la couverture #6 de la revue « Something We Africans Got ». somethingweafricansgot.com
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Plus qu'une revue, c'est presque un livre qui paraît tous les trois mois sous le titre Something We Africans Got. Plus de 200, voire 300 pages, des photos grands formats, une présentation soignée. Et des articles signés de chercheurs, d'universitaires, qui mettent en avant, à chaque numéro, la création contemporaine dans un pays africain et dans un pays d'accueil de la diaspora : les Pays-Bas, l'Allemagne, les États-Unis, ou même le Japon, où l'on découvre, par exemple, le professeur d'architecture malien Oussouby Sacko, devenu l'an dernier président de Kyoto Seika University.

« Il faut approfondir les choses »

C'est Anna-Alix Koffi, trentenaire née en Côte d'Ivoire et élevée à Paris, qui a lancé ce trimestriel en 2017 et qui a eu l'idée de son titre, Something We Africans Got, en abrégé « SWAG », autrement dit, stylé, cool...

« Ce qu’on attribue aux Africains, quand ce n’est pas la guerre et la misère, c’est le côté swag. Donc, justement, entre la guerre et la misère et le côté cool et stylé, il y a les penseurs, les gens de l’art contemporain, les musiciens, les poètes, les photographes… Toutes ces personnes dont je voulais parler dans la revue. » Une revue très variée et approfondie : « quand j’entends : c’est trop long les articles, moi, cela me tue. Il faudrait qu’on parle en 140 signes comme sur Twitter ? Non. Il faut approfondir les choses. »

En français et en anglais

Une revue qui n'est pas à la portée de toutes les bourses. Tirée à 1 500 exemplaires sur papier épais, avec des textes en français et en anglais, elle est vendue 35 euros en France, dans certains lieux prestigieux comme le Palais de Tokyo; 25 000 francs CFA dans les galeries du continent.

► Anna-Alix Koffi, fondatrice et directrice de Something We Africans Got, est notre Invitée Culture du 18 janvier 2019.

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