Les montres peuvent être livrées avec un bracelet fabriqué à partir de plastique recyclé et leur boîtier est moulé à partir de l’"humanium metal" acheté à l’ONG IM Swedish Development Partner. Ce métal provient d’armes à feu illégales, principalement saisies au Salvador.
Le nom de la marque TRIWA n’est pas anodin : c’est l’acronyme de Transforming the Industry of Watch. Elle est fondée en 2007 par quatre amis souhaitant "casser les valeurs traditionnelles dans l’industrie de la montre tels que les symboles de statut et les clichés masculins".
Elle fait partie des entreprises privées ayant établi un partenariat avec l’ONG suédoise IM Swedish Development Partner à qui elle reversera 15 % des profits réalisés sur la vente de ces modèles.
L’ONG IM Swedish Development Partner, créée en 1938, est connue pour lutter contre la pauvreté extrême et l’exclusion ; elle travaille principalement dans des pays marqués par de violents conflits armés. Elle a créé la branche Humanium Metal by IM pour répondre à l’objectif numéro 16 fixé par l’ONU dans son agenda 2030 pour le développement durable : "promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et inclusives aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes à tous". Les bénéfices générés par la vente de l’humanium metal contribuent ainsi à créer de nouvelles sources de financement pour les victimes.
En s’adressant à différents marchés et différents consommateurs nous espérons provoquer une prise de conscience de l’impact dévastatrice des armes à feu illégales et de la violence armée, mais aussi générer des fonds pour répondre au besoin urgent des populations vivant dans ces sociétés déchirées par les conflits peut-on lire sur le site officiel d'Humanium Metal by IM
Après les "déserteurs" et les "bifurqueurs", qui sont les "écotafeurs" ?
