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"Gilets Jaunes" : des "Marianne" faussement amochées font irruption à Lille

Les «Marianne» faussement blessées dans la manifestation lilloise
Une dizaine de "Marianne" maquillées de fausses blessures ont fait irruption dans la manifestation lilloise. (Lille, le 19 janvier 2019.) DENIS CHARLET / AFP

Quelques semaines après leur apparition sur les Champs-Elysées, plusieurs manifestantes grimées en «Marianne» et fardées de fausses blessures ont défilé dans le cortège des «gilets jaunes», à Lille, ce samedi 19 janvier.

De faux hématomes et ecchymoses, des bandages, le bras en écharpe ou la jambe enveloppée d'une attelle, une dizaine de militantes ont participé à la manifestation des "gilets jaunes" ce samedi 19 janvier à Lille. Si, comme lors de la manifestation du 15 décembre 2018, elles étaient toujours silencieuses et une fois encore grimées en "Marianne" (les couleurs de la cocarde française étant cette-fois ci conformes) ; elles ont ajouté aujourd'hui à leur panoplie un certain nombre de fausses blessures.

En vidéo, cinq femmes grimées en "Marianne" sur les Champs-Élysées.

Le dimanche 15 décembre dernier, lors de l'acte V, les images de la manifestation silencieuse de ces "Marianne" avaient fait le tour du monde. En France aussi, et notamment sur les réseaux sociaux, des discussions parfois houleuses ont suivi. Nombreux étaient ceux ayant ont jugé que la véritable "Marianne" de cette histoire n'était autre que la gendarme, stoique face aux militantes.

Le jour-même, la Gendarmerie nationale remerciait d'ailleurs "tous ceux, très nombreux, qui ont reconnu sur cette photo notre Marianne de la République engagée pour la défense des libertés publiques". Quelques jours plus tard, le Directeur général de la Gendarmerie nationale a reçu la jeune femme - dont l'identité n'a pas été dévoilée - et certains de ses collègues pour les mettre à l'honneur et les remercier de leur "engagement remarquable au quotidien".

Elles était deux fois plus nombreuses ce samedi 19 janvier à Lille et arboraient un maquillage plus marqué, agrémenté de fausses blessures. Une référence aux récentes accusations de violences policières. Le vendredi 11 janvier dernier, l'inspection générale de la police nationale (IGPN) avait déjà reçu près de 200 signalements et avait été saisie de 67 dossiers par l'autorité judiciaire.

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