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France / Industrie

«Choose France»: plus de 600 millions d’euros d’investissements déjà annoncés

lls étaient environ 150 dirigeants d'entreprises réunis ce lundi soir dans l'un des salons du château de Versailles. Des dirigeants d'entreprises invités par Emmanuel Macron. Comme il l'avait fait l'an dernier, le président veut promouvoir les investissements en France auprès des milieux d'affaires. C'est aussi l'occasion de les rassurer sur ses projets de réformes, en pleine crise des « gilets jaunes ». Aujourd’hui, plusieurs groupes ont décidé d’investir au total plus de 600 millions d’euros supplémentaires en France. 

Le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire avant l'ouverture du sommet sur l'attractivité de la France, le 21 janvier 2019, à Versailles.
Le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire avant l'ouverture du sommet sur l'attractivité de la France, le 21 janvier 2019, à Versailles. Geoffroy VAN DER HASSELT / POOL / AFP
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C’est le chinois Microport qui signe le plus gros chèque : 350 millions d’euros sur 5 ans pour l’extension du centre de recherche et de fabrication spécialisé dans les pacemakers et défibrillateurs.

L’entreprise de friandise Mars promet de déployer 120 millions d’euros sur 8 sites. En cette période où la question du développement de certaines régions est soulevée par les « gilets jaunes », l’Elysée se plaît d’ailleurs à souligner la diversité des territoires qui bénéficieront des retombées économiques.

Amiens verra la création par Procter and Gamble d’une nouvelle ligne de production pour le soin du linge. Nouvelles lignes également en Gironde pour les biscuits Mikado. Le département rural de la Haute-Vienne verra, lui, la construction d’une infrastructure d’essai pour les transports Hyperloop.

Autre exemple de dépenses dans les nouvelles technologies : Microsoft crée  un centre mondial de recherche dédié à l’intelligence artificielle.

Néanmoins, si le soleil brille sur les ors du château de Versailles, il brille un peu moins pour Emmanuel Macron que l’an dernier. 3,3 milliards d’euros d'investissements avaient alors été annoncés. Pas sûr que le climat social soit pour quelque chose dans ce moindre enthousiasme. L’édition 2018 avait surtout été marquée par les efforts de deux entreprises. Et les cadres croisés ici jusqu’à présent disent ne pas s’alarmer de la crise des « gilets jaunes ». 

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