Cinquième du nom, le Toyota RAV4 se présente en ce début d’année 2019 avec une innovation technique de taille. Ce véhicule peut se targuer d’être le premier en Europe à proposer en grande série un rétroviseur numérique supposé en finir avec le piège de l’angle mort et l’angoisse des fenêtres taillées en meurtrières. Le Japonais Nissan commercialise un système comparable au Japon depuis 2018, et l’Américain Cadillac depuis 2016 aux USA. En effet, en échange d'une rallonge de 2.200 euros de son prix d’achat, le Toyota RAV4 s’équipe d’un écran à cristaux liquides, combiné au miroir de son rétroviseur central.
La caméra compense les limitations optiques du miroir
Lors de notre test, nous avons constaté que ce rétroviseur numérique devient vite indispensable au conducteur. Il élargit considérablement son champ de vision vers l'arrière. Toutes proportions gardées, c'est comme passer d'un mini téléviseur quatre-tiers au format CinemaScope. Nous avons passé une journée au volant du Toyota RAV4 et pu constater que, bien réglé, le rétroviseur numérique concourt effectivement à supprimer les angles morts. Lorsque le véhicule qui nous double quitte le champ du rétroviseur central, il apparaît déjà dans le rétroviseur latéral. Inconvénient, l'écran exige un effort d’accommodation qui ralentit le coup d’œil.
Notons que la rétrovision par caméra n’a rien à voir avec la caméra de recul, qui transmet ses images sur l'écran central de la planche de bord. Et encore ! Uniquement lorsque la marche arrière est enclenchée. Le rétroviseur central numérique, lui, fonctionne en permanence. Il fait appel à une caméra dédiée, implantée au sommet de la lunette arrière, à l’abri des salissures et au plus haut, pour voir le plus loin possible. La caméra de recul, quant à elle, se contente d’observer les parages immédiats de la voiture, quitte à déformer outrageusement l’image en abusant de l’objectif grand-angle.
Vision optique ou bien numérique, au choix
Collé au centre du pare-brise du Toyota RAV4, le rétroviseur central numérique combine deux systèmes. Le premier propose une lecture directe, sans filtre — à l’ancienne : il fait appel à un miroir sphérique et électrochrome, qui s’assombrit à mesure que diminue la luminosité ambiante (deux cellules photoélectriques commandent l’assombrissement pour limiter l’éblouissement). Le second système fait appel à la caméra externe et illumine un écran à cristaux liquides caché derrière le miroir. Pour passer du premier au second mode, le conducteur agit sur un petit levier, comme s‘il voulait basculer son rétroviseur conventionnel en mode anti-éblouissement. Simple.
Un jeu de commandes physiques implantées sur le pourtour du rétroviseur permet de régler la luminosité comme le contraste de l’image, ainsi que la rotation et la hausse de l’objectif de la caméra. Mieux, la surface de l’écran réagit au toucher : le conducteur peut zoomer temporairement en utilisant ses deux doigts, comme sur son téléphone. Toyota précise qu’un miroir asphérique pourrait égaler le champ de vision de la caméra mais qu’il rendrait une image fortement déformée sur les bords.
Cinquième du nom, le Toyota RAV4 se présente en ce début d’année 2019 avec une innovation technique de taille. Ce véhicule peut se targuer d’être le premier en Europe à proposer en grande série un rétroviseur numérique supposé en finir avec le piège de l’angle mort et l’angoisse des fenêtres taillées en meurtrières. Le Japonais Nissan commercialise un système comparable au Japon depuis 2018, et l’Américain Cadillac depuis 2016 aux USA. En effet, en échange d'une rallonge de 2.200 euros de son prix d’achat, le Toyota RAV4 s’équipe d’un écran à cristaux liquides, combiné au miroir de son rétroviseur central.
La caméra compense les limitations optiques du miroir
Lors de notre test, nous avons constaté que ce rétroviseur numérique devient vite indispensable au conducteur. Il élargit considérablement son champ de vision vers l'arrière. Toutes proportions gardées, c'est comme passer d'un mini téléviseur quatre-tiers au format CinemaScope. Nous avons passé une journée au volant du Toyota RAV4 et pu constater que, bien réglé, le rétroviseur numérique concourt effectivement à supprimer les angles morts. Lorsque le véhicule qui nous double quitte le champ du rétroviseur central, il apparaît déjà dans le rétroviseur latéral. Inconvénient, l'écran exige un effort d’accommodation qui ralentit le coup d’œil.
Notons que la rétrovision par caméra n’a rien à voir avec la caméra de recul, qui transmet ses images sur l'écran central de la planche de bord. Et encore ! Uniquement lorsque la marche arrière est enclenchée. Le rétroviseur central numérique, lui, fonctionne en permanence. Il fait appel à une caméra dédiée, implantée au sommet de la lunette arrière, à l’abri des salissures et au plus haut, pour voir le plus loin possible. La caméra de recul, quant à elle, se contente d’observer les parages immédiats de la voiture, quitte à déformer outrageusement l’image en abusant de l’objectif grand-angle.
Vision optique ou bien numérique, au choix
Collé au centre du pare-brise du Toyota RAV4, le rétroviseur central numérique combine deux systèmes. Le premier propose une lecture directe, sans filtre — à l’ancienne : il fait appel à un miroir sphérique et électrochrome, qui s’assombrit à mesure que diminue la luminosité ambiante (deux cellules photoélectriques commandent l’assombrissement pour limiter l’éblouissement). Le second système fait appel à la caméra externe et illumine un écran à cristaux liquides caché derrière le miroir. Pour passer du premier au second mode, le conducteur agit sur un petit levier, comme s‘il voulait basculer son rétroviseur conventionnel en mode anti-éblouissement. Simple.
Un jeu de commandes physiques implantées sur le pourtour du rétroviseur permet de régler la luminosité comme le contraste de l’image, ainsi que la rotation et la hausse de l’objectif de la caméra. Mieux, la surface de l’écran réagit au toucher : le conducteur peut zoomer temporairement en utilisant ses deux doigts, comme sur son téléphone. Toyota précise qu’un miroir asphérique pourrait égaler le champ de vision de la caméra mais qu’il rendrait une image fortement déformée sur les bords.
Plus jamais gêné par la pile de bagages
Surtout, un miroir conventionnel n’est d’aucune utilité lorsque la vision vers l’arrière est obstruée par des objets encombrants ou bien lorsque qu’un adulte voyage à l’arrière, sur la place centrale. Implanté à l’extérieur, la caméra voit parfaitement ce qui se passe derrière le véhicule. Et si elle venait à tomber en panne, le conducteur pourrait revenir à la fonction passive du miroir.
À l’extérieur aussi, le bon vieux rétroviseur est menacé. Le Japonais Lexus et l’Allemand Audi furent concomitamment, en 2018, les deux premiers constructeurs à tirer parti de l’amendement de la réglementation au Japon et dans l’Union européenne, et à remplacer les deux rétroviseurs latéraux par une paire de minuscules caméras numériques. Avantages ? Une diminution de l’encombrement en ville comme de l’écoulement de l’air, ainsi qu’un élargissement des deux champs de vision.
À noter que certains modèles, telle la Honda Clarity Fuel Cell avaient défriché la voie en associant dès 2016 une caméra au rétroviseur gauche, histoire de compléter par l’image l’alerte sonore qui retentit lorsqu’un véhicule est détecté par sonar dans l’angle mort.