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Économie

Le patronat partage "intégralement" le ras-le bol fiscal des gilets jaunes

Le patronat partage "intégralement" le sentiment de ras-le-bol fiscal des gilets jaunes, mouvement dont il revendique "d'une certaine manière" la paternité, a expliqué mardi sur RFI le président délégué du Medef Patrick Martin.

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Le Medef a déclaré qu'il perçoit aujourd'hui "des signaux contradictoires"

Le président délégué du Medef juge que par la suite "le mouvement a été en partie récupéré, politisé, son objet a été détourné"

AFP/Archives - Jacques DEMARTHON

Le patronat partage "intégralement" le sentiment de ras-le-bol fiscal des gilets jaunes, mouvement dont il revendique "d'une certaine manière" la paternité, a expliqué mardi sur RFI le président délégué du Medef Patrick Martin.

Interrogé pour savoir si le patronat entendait et comprenait les revendications des gilets jaunes, le numéro deux de l'organisation patronale a déclaré: "Non seulement il les entend, il les comprend, mais il est d'une certaine manière à l'origine du mouvement, il s'y est associé, pourquoi? Parce que ce sentiment de ras-le-bol fiscal, nous le partageons intégralement".

"N'oublions jamais que les entreprises françaises sont au sein de l'OCDE celles qui supportent le plus d'impôts et de charges pour des résultats dans la sphère publique qui ne paraissent pas toujours optimum", a justifié Patrick Martin.

"Le mouvement a été en partie récupéré"

Le président délégué du Medef juge que par la suite "le mouvement a été en partie récupéré, politisé, son objet a été détourné".

A propos du grand débat lancé par l'exécutif, il a déclaré qu'"on veut s'impliquer dans ce débat alors même que les entreprises ne sont pas la cible prioritaire des gilets jaunes: c'est bien le fonctionnement de l'Etat, du public qui est visé".

Reconnaissant craindre qu'Emmanuel Macron ne soit plus en mesure de réformer pendant la suite de son quinquennat, Patrick Martin n'exclut pas que le chef de l'Etat puisse toutefois rebondir politiquement tout en ajoutant que "ce qui nous intéresse ce n'est pas le président de la république, ce n'est pas monsieur Macron, c'est que le pays fonctionne".

(avec AFP)

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