La majorité du cabillaud pêché en Norvège part en Chine où il est conditionné. Et pas nécessairement pour le bien du consommateur. C’est le sort que subit la majeure partie du cabillaud surgelé que nous achetons en grandes surfaces.
Dans un documentaire réalisé par France 5, on apprend que la majorité des cabillauds pêchés en Norvège parcourent 30.000 km avant d’atterrir dans nos frigos. En Chine, il est reconditionné en filets et en fish sticks et aussi gonflé d’eau et d’additifs chimiques. Une équipe de France 5 s’est rendue au salon Seafood de Bruxelles On y apprend que des injections sont pratiquées dans le cabillaud pour le rendre plus gros. Sur les tapis roulants des usines chinoises, les filets sont percés par des batteries de seringues. On peut aussi y ajouter des produits chimiques pour retenir l’eau et rendre le poisson plus blanc. Au choix. En cause, le E451, un additif alimentaire autorisé dans l’Union européenne. Mais il appartient à la famille des phosphates et peut, en consommation excessive, provoquer des maladies cardio-vasculaires.
L’empreinte écologique du cabillaud traité en Chine laisse donc une empreinte écologique de taille et peut-être dangereux pour la santé. Donnez donc la priorité à votre poissonnier.