SOCIAL Metz : une sexagénaire en grève de la faim pour un logement indécent

Marie-Thérèse occupe un petit appartement sous les toits d’une quarantaine de mètres carrés au quatrième étage de la rue Sainte-Marie, à Metz. Elle a 67 ans, honore mensuellement un loyer de 400 € auquel elle ajoute 50 € de charges. Tout irait bien si elle ne subissait pas le froid, qui pénètre par des fenêtres dont les joints ont poussé leur dernier soupir il y a quelque temps. « Il ne fait que 12 °C dans ma chambre, avec le chauffage. » Un problème qu’elle a déjà subi l’an passé, qu’elle ne veut pas revivre. Certes, le logement est équipé de double vitrage, mais la buée définitivement installée prouve un dysfonctionnement. Et la locataire de pointer encore des écoulements dans la salle de bains provenant de fuites dans la toiture. Mécontente, elle a décidé d’entamer une grève de la faim en s’installant dans la rue, afin de persuader le propriétaire d’accélérer les travaux. Contacté, ce dernier a assuré que les travaux allaient être entamés, qu’il attendait « les profils d’étanchéité des fenêtres réalisés sur mesure ». « Nous allons tout faire pour qu’elle obtienne satisfaction. »