En images : dans les coulisses du «Lorenzaccio» de Pietragalla

LE PARISIEN WEEK-END. Plongée dans les coulisses de « Lorenzaccio », d’Alfred de Musset, que les danseurs et chorégraphes Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault réinventent avec talent.

 Un studio de danse immense, un bureau, un vestiaire, un espace pour stocker les costumes. C’est dans cet « espace incroyable », ouvert en septembre 2018 dans le Val-de-Marne, que « Pietra » vient chaque matin travailler et donner forme à ses créations.
 Un studio de danse immense, un bureau, un vestiaire, un espace pour stocker les costumes. C’est dans cet « espace incroyable », ouvert en septembre 2018 dans le Val-de-Marne, que « Pietra » vient chaque matin travailler et donner forme à ses créations. Mathieu Génon pour Le Parisien Week-End

    Pietragalla —Derouault : deux noms qui claquent sur une façade, au détour d'une rue tranquille d'Alfortville (Val-de-Marne). C'est dans ce vaste hangar réhabilité que Marie-Claude Pietragalla, 55 ans, étoile de l'Opéra devenue chorégraphe et directrice de troupe, a posé ses bagages en septembre 2018 avec son partenaire, Julien Derouault, 40 ans.

    Leur Théâtre du corps, la compagnie qu'ils ont fondée il y a quinze ans, a un style unique, flamboyant et à fleur de peau. Et à son actif une quinzaine de créations à quatre mains, qui mêlent technique classique, gestuelle contemporaine et expression théâtrale.

    Créé en 2017, « Lorenzaccio »* va plus loin en faisant dialoguer la danse, la musique électro et le texte de la pièce d'Alfred de Musset. Aux côtés de Julien dans le rôle principal, la danseuse interprète la marquise de Cibo et invente « un langage du corps qui révèle l'inconscient des personnages, tour à tour victimes et bourreaux ». Un nouveau défi pour une artiste aux multiples talents – elle est aussi pédagogue, styliste de mode et auteure de romans pour enfants.

    * « Lorenzaccio », du 1er au 10 février à la salle Pleyel, Paris (8e), puis en tournée en France.

    Aux commandes

    Productrice de ses spectacles, Marie-Claude Pietragalla assume fièrement son indépendance créatrice. Pour « Lorenzaccio », elle a choisi les costumes, la lumière et la musique. « Je donne mon avis sur tout. »

    (Mathieu Génon pour Le Parisien Week-End)

    Corps à coeur

    Unis à la ville comme à la scène, Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault forment un couple fusionnel. Ils se sont rencontrés en 1998 au Ballet national de Marseille, dont la danseuse étoile venait de prendre la direction.

    (Mathieu Génon pour Le Parisien Week-End)

    Sans relâche

    Assouplissement au sol, barre classique, étirements de Pilates, yoga : l'échauffement est un rituel plein de grâce pour celle qui se définit comme « une femme qui danse ».

    (Mathieu Génon pour Le Parisien Week-End)

    Vingt fois sur le métier 

    « On n'est jamais satisfaits. Entre deux représentations, on regarde beaucoup l'enregistrement vidéo et on peaufine la chorégraphie et la technique ». Après Paris, « Lorenzaccio » ira à Roubaix, Nantes, Lyon, Montpellier, Marseille…

    (Mathieu Génon pour Le Parisien Week-End)