Maxime Nicolle mis en cause par une Gilet jaune

Menaces de mort contre les policiers, plaintes entre Gilets jaunes, le mouvement est de plus en plus divisé. La justice a été saisie.

Par

Maxime Nicolle sur Facebook.

Maxime Nicolle sur Facebook.

© capture d'écran Facebook

Temps de lecture : 2 min

Une plainte contre X a été déposée au commissariat du 14e arrondissement par une Gilet jaune membre d'un groupe : Gilets jaunes qui déclarent les manifs. Selon nos informations, une femme Gilet jaune accuse Maxime Nicolle, 31 ans, alias « Fly Rider », un des leaders emblématiques du mouvement, de l'avoir espionnée via l'application cryptée Telegram. Elle a pointé de nombreux différends qui les opposent, notamment sur la violence comme mode d'action du mouvement, ce que la plaignante réprouve. Elle précise qu'à la suite d'accrochages avec les figures médiatiques des Gilets jaunes, elle a reçu des menaces de mort et de violences à son encontre sur sa messagerie vocale. Elle a désigné un autre auteur, Jean-Claude Resnier, le porte-parole de l'Union nationale des voitures de transport avec chauffeur (VTC). Le parquet de Paris a été avisé.

Le point du soir

Tous les soirs à partir de 18h

Recevez l’information analysée et décryptée par la rédaction du Point.

Votre adresse email n'est pas valide

Veuillez renseigner votre adresse email

Merci !
Votre inscription a bien été prise en compte avec l'adresse email :

Pour découvrir toutes nos autres newsletters, rendez-vous ici : MonCompte

En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité.

Lire aussi Gilets jaunes : Maxime Nicolle prédit un « soulèvement avec des armes »

La justice s'est également saisie après l'activation de l'article 40 du Code de procédure pénale par le préfet de police du cas d'un employé de la RATP partisan des Gilets jaunes qui a exprimé sur Facebook son « aversion pour les forces de l'ordre » et son « goût prononcé pour l'insurrection ». Selon le signalement qui a atterri sur le bureau du procureur de Paris, ce Gilet jaune a rédigé un appel à la violence en ces termes : « Tout le monde descend (à la manif, NDLR), plus on est, plus on pourra faire la misère. » Ou encore : « On va vous tuer un par un, fils de chien » à l'encontre des forces de maintien de l'ordre. Insistant, il s'exprime également sur la page de La France en colère, administrée par Éric Drouet, l'autre leader des Gilets jaunes. Il mobilise ses lecteurs en les appelant à « s'énerver une bonne fois pour toutes » et critique les appels au calme.

L'affaire a été portée à la connaissance du parquet de Bobigny, juridiction compétente en raison de l'adresse du mis en cause, qui vit en Seine-saint-Denis. À l'issue de sa garde à vue, le machiniste de la RATP a reconnu les faits.

Ce service est réservé aux abonnés. S’identifier
Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.

0 / 2000

Voir les conditions d'utilisation
Lire la charte de modération

Commentaires (42)

  • Franco Americain

    Je demande pourquoi vous nommez deux personnes peuvent etre innocentes et pas la troisienne qui reconnait les faits...

  • LeiMa

    Direction Salvini... Il sera bien content et si ce n'est pas le cas... Ma foi... Qu'il s'en débrouille !

  • gilbuc48

    Il a annoncé aujourd'hui qu'il quitterait la France si ses revendications n'étaient pas satisfaites ! Chiche ? Bon débarras !