Une nouvelle marche pour le climat aura lieu, ce dimanche après-midi, à Bruxelles, à l'initiative de la branche belge du mouvement citoyen "Rise for Climate". Les organisateurs ne veulent pas avancer de chiffres, mais ils espèrent une forte mobilisation, après les 35.000 jeunes rassemblés ce jeudi, et surtout après les 75.000 citoyens qui avaient défilé le 2 décembre dernier à Bruxelles.
Les gens ne se sentent pas entendus, c'est pour ça qu'on répète les actions
"Il y a de plus en plus de rassemblements, constate Kim Lê Quang, professeur d'échecs de 47 ans et bénévole au sein de "Rise for Climate". Nous, on en faisait une fois par mois. Les jeunes, je vois qu'ils en font une fois par semaine. Les gens ne se sentent pas entendus, c'est pour ça qu'on répète les actions."
Une mobilisation qui a commencé modestement
La marche de ce dimanche est la quatrième initiée par ce mouvement citoyen. La mobilisation a commencé très modestement, le 6 septembre dernier, lors d'une première marche qui avait rassemblé environ un millier de personnes. L'action s'est ensuite répétée chaque mois, avec un peu plus de succès.
C'est la survie des espèces humaines et animales qui est en jeu
"Je crois que ce mouvement va s'inscrire dans la durée parce qu'on n'a pas le choix, explique Kim Lê Quang. On sait, d'après beaucoup de scientifiques, qu'on risque d'avoir une planète 'étuve'. D'ici quelques années, on aura peut-être 50 degrés, même à Bruxelles. C'est la survie des espèces humaines, animales qui est en jeu. C'est pour ça que notre mobilisation s'appelle 'Mobilisation pour la sauvegarde du climat et de l'humanité'."
Une cinquième marche le 24 février ?
Certains évoquent déjà une cinquième marche, le 24 février. "Ça s'arrêtera quand les décideurs politiques auront décidé que le climat passe avant toute autre considération", estime Sarah Zamoum, une jeune Française établie à Bruxelles et qui a rejoint il y a quelques semaines l'équipe de "Rise for Climate". On n'aime pas le terme 'promesse'. On veut plus que simplement des promesses ou des engagements. On veut du concret : des lois, des décrets européens qui émanent de nos mobilisations. Des lois au niveau belge, au niveau français... Bref, partout, on veut que les Etats prennent l'affaire en main."