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Belgique / Mobilisation pour le climat

Belgique: les très jeunes, le moteur de la mobilisation pour le climat

Écoliers et étudiants belges sont vent debout contre les changements climatiques, en prélude à la mobilisation de toutes les tranches d'âge prévue ce dimanche 27 janvier 2019 à Bruxelles. En Belgique, alors que des dizaines de milliers de personnes sont attendues pour une marche dans la capitale à partir de 13h, pour le troisième jeudi de suite cette semaine, de nombreux jeunes ont pris les devant. Ils étaient plus de 30 000. Un mouvement qui prend une ampleur considérable.

Les étudiants belges dans les rues de Bruxelles, le 24 janvier 2019.
Les étudiants belges dans les rues de Bruxelles, le 24 janvier 2019. REUTERS/Yves Herman
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Avec notre correspondant à Bruxelles,  Pierre Benazet

L’espoir des organisateurs de la marche pour le climat prévue ce dimanche à Bruxelles est de rassembler encore plus de manifestants que lors de la marche du 2 décembre dernier, qui avait réuni entre 75 000 et 100 000 personnes. Ils devraient être largement aidés en ce sens par la mobilisation grandissante de la jeunesse, puisque pour le troisième jeudi de suite cette semaine, écoliers et étudiants ont défilé dans les rues de la capitale belge.

« La planète n’aura pas d’examen de rattrapage », « les dinosaures aussi pensaient qu’ils avaient le temps », « il n’y a pas de planète B », « arrêtez de nous voler notre avenir. » Ils étaient 3 000 écoliers flamands dans la rue pour le premier acte. Puis 12 000 le jeudi suivant avec l’arrivée des écoliers francophones. Il y a trois jours, ils ont finalement réussi à se rassembler à 35 000 avec la mobilisation qui s’étend désormais aux étudiants aussi.

« Les élèves du secondaire ne sont plus en examen depuis longtemps, ont déjà repris les cours, et c'est pour ça que c'est eux qui avaient lancé cette mobilisation, explique Maxime Michiels, président de la Fédération des étudiants francophones. Malgré ça, il y avait quand même déjà de nombreux étudiants du supérieur qui s'étaient mobilisés ce jeudi. Ça témoigne d'une préoccupation large autour de la question et d'une volonté de se mobiliser. »

« Il y a une préoccupation qui est différente, puisque le nombre d'années qu'il nous reste à passer sur la Terre va être quand même déterminant sur le fait qu'on s'attache ou pas à vivre dans de bonnes conditions sur cette Terre, ajoute le dirigeant syndical étudiant. Donc, on est toujours un peu plus engagés quand on est jeunes que quand on est vieux, c'est important de pouvoir avoir cette jeunesse comme moteur. »

Ce sont donc les plus jeunes, en Flandre, qui ont lancé le mouvement en séchant les cours ou plutôt en « brossant les cours », comme disent les Belges, suivant l’exemple de la jeune Suédoise Greta Thunberg, qui a d’ailleurs qualifié de « héros » les jeunes manifestants de jeudi. Ils seront là aujourd’hui mais promettent de revenir tous les jeudis tant que les politiciens ne seront pas à la hauteur.

► À relire : En Suisse, une idée pour préserver le climat, en France une plainte contre l’Etat

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