Shopping, concerts… La gare du Nord voit grand avant les JO 2024

Des travaux titanesques doivent métamorphoser la célèbre gare parisienne, qui verra sa surface multipliée par trois, révèle « Le Journal du dimanche ».

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17 000 mètres carrés de commerces sortiront de terre et un quart du bâtiment sera dévolu à des lieux de restauration, dont deux établissements de 600 mètres carrés nichés sur les toits du bâtiment.

17 000 mètres carrés de commerces sortiront de terre et un quart du bâtiment sera dévolu à des lieux de restauration, dont deux établissements de 600 mètres carrés nichés sur les toits du bâtiment.

© Photo12 / Gilles Targat / Photo12

Temps de lecture : 2 min

Avec 700 000 voyageurs par jour en 2018, la gare du Nord est la première gare d'Europe. Si sa façade est majestueuse, l'intérieur de l'édifice est trop étriqué pour le flot de passagers qu'il est censé accueillir. C'est pourquoi la SNCF compte rénover de fond en comble la gare inaugurée en 1846. Et les travaux, qui doivent être terminés d'ici les Jeux olympiques de 2024, s'annoncent titanesques : la surface de la gare doit ainsi être multipliée par trois, passant de 36 000 à 100 000 mètres carrés, pour héberger des magasins, des espaces pour faire du sport, des lieux de restauration et même une salle de concert, expliquent nos confrères du Journal du dimanche.

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Gare&Connexions (une filiale de la SNCF) et la branche immobilière du groupe Auchan, Ceetrus, ont créé la Semop Gare du Nord 2024, qui aura la charge de ce relooking à 600 millions d'euros. En échange, la société pourra exploiter les espaces commerciaux pendant 46 ans. Certains riverains crient déjà à une privatisation de la célèbre gare. Car avec 66 % des parts, Ceetrus est l'actionnaire majoritaire de la Semop Gare du Nord, la SNCF n'en détenant que 34 %. Une réunion publique d'information est d'ailleurs organisée ce mardi 29 janvier dans la mairie du 10e arrondissement afin de « dialoguer avec les riverains », explique au JDD la présidente du directoire de la Semop, Aude Landy-Berkowitz.

Lire aussi La gare du Nord va faire peau neuve

S'adapter aux attentes des passagers

Patrick Ropert, directeur général de Gare&Connexions, nie toute privatisation : « L'État reste propriétaire de la gare. L'homme, également président du conseil de surveillance de la Semop, préfère évoquer le futur de la gare, qui devra dorénavant « s'adapter aux attentes [des] clients ». Pour cela, 17 000 mètres carrés de commerces sortiront de terre et un quart du bâtiment sera dévolu à des lieux de restauration, dont deux établissements de 600 mètres carrés nichés sur les toits du bâtiment. Après une collation, l'usager pourra aller travailler dans un espace de coworking de 4 000 mètres carrés. Crèches, dentiste, laboratoire d'analyse, salle de sport... Un « pôle de vie » doit également être créé. Cerise sur le gâteau : une grande salle de spectacles pouvant accueillir 3 000 personnes. Et tous ceux qui souhaitent s'échapper de la jungle urbaine pourront se reconnecter avec la nature dans un espace vert en rooftop de 7 700 mètres carrés.

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Commentaires (5)

  • Bartabas

    Ne devra pas être sous dimensionné car si c'est comme aujourd'hui cela promet.
    L'avantage avec ce type de lieu c'est qu'il sert d'aimant pour les racailles et que concentrées sur un même site c'est plus facile à contrôler et permets ainsi de laisser respirer les autres lieux.

  • bourgeounours

    Mais bon, il ne faut pas rêver : les anglais, qui ont définitivement meilleur goût que les français, ont Canary Warf tandis que nous avons La Défense.

  • France jtm

    Une zone de non droit, sans aucune sécurité, vente de drogue et prostitution. Comme pas mal d'autres lieux à Paris. SÉCURITÉ D'URGENCE.