A la (re)découverte de George Eliot qui emprunta son prénom d’auteur à son aînée française George Sand

George Eliot, romancière et héroïne du livre de Mona Ozouf "L'autre George : à la rencontre de George Eliot" aux Editions Gallimard ©Getty - Universal History Archive/UniversalImagesGroup
George Eliot, romancière et héroïne du livre de Mona Ozouf "L'autre George : à la rencontre de George Eliot" aux Editions Gallimard ©Getty - Universal History Archive/UniversalImagesGroup
George Eliot, romancière et héroïne du livre de Mona Ozouf "L'autre George : à la rencontre de George Eliot" aux Editions Gallimard ©Getty - Universal History Archive/UniversalImagesGroup
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Qui lit encore George Eliot ?Vénérée par Proust,admirée par Virginia Woolf et Henry James, citée, au même titre que Dickens, par Zadie Smith lorsqu’elle parle de ses modèles en écriture... Mona Ozouf rend hommage à l'auteure britannique, aussi affranchie et talentueuse que sa consœur George Sand

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En 1919, dans le supplément littéraire du Times, Virginia Woolf commençait un article sur George Eliot en s’indignant de l’indifférence dans laquelle l’auteur de Middlemarch était tombée à peine 40 années après sa disparition. Et pourtant, notait avec ferveur cette lectrice incomparable, ses livres « nous offrent un festin somptueux, une réserve d’énergie et de chaleur que seuls nous procurent les grands écrivains créatifs. » Injustement oubliée donc, cette George Eliot, vénérée par Proust, admirée par Henry James, et qui est aujourd’hui citée, au même titre que Dickens, par une jeune écrivaine comme Zadie Smith lorsqu’elle parle de ses modèles en écriture.

George Eliot, née Mary Ann Evans, emprunta son prénom d’auteur à son aînée française, George Sand, cette Bonne Dame de Nohant qu’elle admirait tant, pour son talent comme pour ses choix de vie. Elle aussi fut jugée scandaleuse par ses critiques de l’ère victorienne qui trouvaient ses romans peu conformes à l’idée qu’ils se faisaient de la littérature de dame. C’est vers 13/14 ans, grâce à son professeur de français, que Mona Ozouf commença à la lire, y comprenant, déjà, que la fiction, quand elle excelle, aide à mieux vivre et va plus profond que l’histoire pour nous donner à comprendre une époque. Aujourd’hui elle lui consacre un merveilleux essai intitulé   L’Autre George paru chez Gallimard, qui devrait, normalement, remettre Eliot en haut des ventes de livres.

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Lectures :Yaël Elhadad.

A lire : Middlemarch  de Georg Eliot (Folio classique) 

A guetter  :

La parution imminente chez Flammarion  de:    Mona Ozoud  -P_ortrait d'une historienne_ Précédé de Y a-t-il un sentiment national ? par Mona Ozouf Ouvrage collectif dirigé par  Antoine de Baecque, Patrick Deville

La programmation musicale : 

Sting: The last Ship

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