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« Il est temps que les photographes africains racontent eux-mêmes l’histoire du continent »

A l’occasion de l’exposition « Inequality : A Different Picture » au Cap, la photojournaliste Neo Ntsoma évoque l’inégalité criante en Afrique du Sud.

Propos recueillis par  (Johannesburg, correspondance)

Publié le 06 février 2019 à 13h13, modifié le 06 février 2019 à 14h45

Temps de Lecture 4 min.

Des habitants du township de Hanover Park, au Cap, font pousser des légumes dans des caissons en bois.

Vingt-cinq ans après la fin de l’apartheid, l’Afrique du Sud est le pays le plus inégalitaire au monde d’après la Banque mondiale. L’inégalité y est partout : elle peut être immédiatement visible, comme au Cap, où des banlieues riches se juxtaposent à des bidonvilles, vestige criant d’un régime qui revendiquait la séparation des « races » pour permettre la domination des seuls Blancs. Ancrée durablement dans les esprits, elle est aussi insidieuse et invisible.

Cette inégalité omniprésente, c’est ce qu’a choisi d’explorer la photographe sud-africaine Neo Ntsoma. Avec le soutien de l’Agence française de développement (AFD, partenaire du Monde Afrique) et de l’incubateur d’entrepreneurs sociaux Igalelo, elle a formé deux aspirants photographes du Cap, Andiswa Mkosi et Ross Jansen. Ensemble, ils ont produit l’exposition photographique Inequality : A Different Picture (Inégalité : un autre regard), qui s’est ouverte mardi 5 février au Cap.

Trois photographes donc, qui ont suivi trois entrepreneurs issus de townships du Cap : Sibusiso Nyamakazi, un musicien de 27 ans qui a monté un studio d’enregistrement ; Bulelani Futshane, un père célibataire qui donne des cours d’alphabétisation ; et Renshia Manuel, une entrepreneuse dont le concept est de faire pousser des légumes dans des caissons en bois. Le résultat final donne à voir trois parcours singuliers, trois femmes et hommes qui sont parvenus à surmonter les inégalités persistantes dans les quartiers sensibles pour transformer le quotidien de leur communauté.

Pionnière du photojournalisme en Afrique, Neo Ntsoma a répondu aux questions du Monde Afrique à Johannesburg.

Pourquoi choisir ces trois entrepreneurs pour traiter de l’inégalité en Afrique du Sud ?

Neo Ntsoma C’est tout simple : pour leur histoire, mais aussi pour ce qu’ils font. Si l’on prend Renchia par exemple, on ne s’attend pas à un tel parcours de vie pour quelqu’un de son milieu. Surtout si tu grandis dans un township comme Hanover Park, qui est seulement connu pour son taux de criminalité, et si tu es une femme seule qui élève trois enfants. Or Renchia a un destin hors du commun. Elle n’est pas du genre à baisser les bras et à laisser sa condition déterminer son avenir. En plus, elle sait très bien se vendre. Bon, elle a eu quelques mésaventures, on lui a volé plusieurs fois des marchandises, mais elle ne s’est jamais découragée. En bref, c’est une histoire positive, une histoire différente tout droit sortie des townships.

Bulelani Futshane, un père célibataire, donne des cours d’alphabétisation au Cap, en Afrique du Sud.

Que pensez-vous de la manière dont les townships sont habituellement représentés ?

Je crois qu’il est grand temps que les Africains racontent eux-mêmes leur propre histoire. Il faut aussi que nous mettions en lumière ces histoires positives qui proviennent de communautés désavantagées. Pendant longtemps, nous avons été représentés de manière négative. Mais, désormais, nous savons aussi prendre des photos. Donc c’est à nous de dire au monde comment nous souhaitons être représentés. L’Afrique, ce n’est pas seulement la pauvreté. Il y a tellement d’autres aspects qui ne sont pas couverts.

Et nous avons besoin de ces histoires positives sur ces gens qui existent. Les jeunes des townships doivent être informés de ces personnes qui réussissent et qui viennent du même endroit qu’eux. C’est ce qui apporte du changement. Lorsque tout est négatif autour de soi, on peut vite se décourager. Dans la plupart des townships, si la criminalité est aussi élevée, c’est parce que les gens n’ont rien à faire et qu’ils n’ont rien à manger. Mais personne ne naît criminel, on le devient. Donc si l’on a des exemples autour de soi de personnes qui s’en sortent avec peu de ressources, c’est plus facile d’être inspiré et de suivre ces modèles.

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« Changer l’image de l’Afrique », cela fait plusieurs années qu’on en parle. Où en sommes-nous, selon vous ?

Je trouve que cela dépend encore des photographes. Si tu es un photographe étranger et que tu reviens d’Afrique sans un cliché qui montre des pauvres, on va te dire que tu n’es pas allé en Afrique. Au final, on voit toujours les mêmes images de violence et de brutalité, qui sont les mêmes depuis les années de l’apartheid.

Personnellement, aller à l’encontre des stéréotypes, c’est ce qui m’a poussée à faire de la photo. Quand j’étais petite, je rêvais d’être la première photographe noire à faire les grands panneaux publicitaires, où les Noirs n’étaient jamais représentés. Aujourd’hui, j’ai 46 ans, j’ai passé la moitié de ma vie sous l’apartheid, et l’autre moitié en démocratie. J’ai grandi dans un village. Pour le coup, l’inégalité, je ne l’ai pas apprise dans un livre, je l’ai vécue au quotidien.

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Et pourtant chez moi, on avait assez de place pour être tous assis autour d’une table et manger avec un couteau et une fourchette. Mais dehors, ce n’est pas cette représentation qu’on voyait des Africains dans les journaux ou à la télévision. On y arrive doucement, les choses sont en train de changer.

Le musicien Sibusiso Nyamakazi et le producteur Nkululeko Gonya travaillent sur un échantillon de musique dans la chambre-studio du second.

Vous faites partie de la première génération de femmes noires photographes du continent. Est-ce plus simple aujourd’hui pour celles qui marchent dans vos pas ?

Oui, parce qu’on a fait tout le sale boulot [rires] ! La première génération a essuyé les plâtres. En 1998, j’étais la toute première photographe noire de mon groupe de presse. Au début, mes chefs étaient étonnés que j’arrive à rendre une commande. Pour moi, c’était une énorme responsabilité, parce que je savais que je devais produire un très bon travail pour que d’autres aient la possibilité de venir après moi.

Aujourd’hui, on remarque qu’il y a beaucoup de jeunes Noires qui veulent devenir photographe, mais bon nombre abandonnent en cours de route à cause de la pression familiale. Dans les familles noires, la photographie n’est pas encore vue comme un vrai métier. Celles qui y parviennent sont les plus motivées, comme Andiswa Mkosi. Elles n’attendent pas les opportunités, elles vont les chercher.

  • Mieux connu par ses amis sous le nom de MC Sbu, Sibusiso Nyamakazi, 27 ans, est un écrivain, musicien, militant et entrepreneur social impliqué dans plusieurs projets en faveur des quartiers défavorisés du Cap, en Afrique du Sud.

    Mieux connu par ses amis sous le nom de MC Sbu, Sibusiso Nyamakazi, 27 ans, est un écrivain, musicien, militant et entrepreneur social impliqué dans plusieurs projets en faveur des quartiers défavorisés du Cap, en Afrique du Sud. Ross Jansen

  • Sibusiso et le producteur Nkululeko Gonya travaillent sur un échantillon de musique dans la chambre-studio du second. En 2015, Sibusiso a fondé Philippi Music Project pour offrir des services professionnels aux musiciens des quartiers défavorisés.

    Sibusiso et le producteur Nkululeko Gonya travaillent sur un échantillon de musique dans la chambre-studio du second. En 2015, Sibusiso a fondé Philippi Music Project pour offrir des services professionnels aux musiciens des quartiers défavorisés. Ross Jansen

  • Sibusiso a eu l’idée de lancer une campagne de financement participatif afin de convertir l’un des espaces du Philippi Village Container Walk, dans le township de Philippi, en studio d’enregistrement.

    Sibusiso a eu l’idée de lancer une campagne de financement participatif afin de convertir l’un des espaces du Philippi Village Container Walk, dans le township de Philippi, en studio d’enregistrement. Ross Jansen

  • Sibusiso et Tawanda Gumbo, qui dirige une ONG offrant des possibilités de formation et d’emploi aux communautés défavorisées, discutent de la possibilité de louer le studio à des jeunes bénéficiant de ce programme.

    Sibusiso et Tawanda Gumbo, qui dirige une ONG offrant des possibilités de formation et d’emploi aux communautés défavorisées, discutent de la possibilité de louer le studio à des jeunes bénéficiant de ce programme. Ross Jansen

  • Pour Sibusiso, posséder une voiture est une bénédiction, car cela lui permet de faire les liens qui sous-tendent sa vie quotidienne et ses affaires. En se faufilant dans les rues étroites, il rappe quelques vers sur la musique jouée en fond.

    Pour Sibusiso, posséder une voiture est une bénédiction, car cela lui permet de faire les liens qui sous-tendent sa vie quotidienne et ses affaires. En se faufilant dans les rues étroites, il rappe quelques vers sur la musique jouée en fond. Ross Jansen

  • Le programme Imvula est l’un des nombreux projets de Sibusiso dans les quartiers pauvres du Cap. Il intègre des leçons de musique dans les activités extrascolaires des écoles de Philippi et des environs.

    Le programme Imvula est l’un des nombreux projets de Sibusiso dans les quartiers pauvres du Cap. Il intègre des leçons de musique dans les activités extrascolaires des écoles de Philippi et des environs. Ross Jansen

  • La voiture de Sibusiso est tombée en panne. Avec l’aide d’un ancien voisin, il parvient à faire remorquer son véhicule et à le faire réparer chez un mécanicien du quartier en quelques heures.

    La voiture de Sibusiso est tombée en panne. Avec l’aide d’un ancien voisin, il parvient à faire remorquer son véhicule et à le faire réparer chez un mécanicien du quartier en quelques heures. Ross Jansen

  • La rue Amplakeni, dans le quartier de Nyanga, a abrité Sibusiso pendant treize ans. « Les gens disent que je suis arrogant parce que je suis extraverti. J’ai toujours eu cette personnalité, je relie les gens entre eux. »

    La rue Amplakeni, dans le quartier de Nyanga, a abrité Sibusiso pendant treize ans. « Les gens disent que je suis arrogant parce que je suis extraverti. J’ai toujours eu cette personnalité, je relie les gens entre eux. » Ross Jansen

  • Sibusiso utilise souvent les conteneurs colorés du Philippi Village Container Walk comme lieu de travail. « Au cours des prochaines années, je souhaite développer mon activité à l’étranger, dit-il. J’ai l’intention de visiter autant d’endroits que possible. »

    Sibusiso utilise souvent les conteneurs colorés du Philippi Village Container Walk comme lieu de travail. « Au cours des prochaines années, je souhaite développer mon activité à l’étranger, dit-il. J’ai l’intention de visiter autant d’endroits que possible. » Ross Jansen

  • L’Afrique du Sud est le pays le plus inégalitaire au monde et Le Cap en est un exemple frappant. Les quartiers de Philippi et de Nyanga, dans le sud-est de la ville, regroupent 270 000 habitants vivant dans des habitations informelles.

    L’Afrique du Sud est le pays le plus inégalitaire au monde et Le Cap en est un exemple frappant. Les quartiers de Philippi et de Nyanga, dans le sud-est de la ville, regroupent 270 000 habitants vivant dans des habitations informelles. Andiswa Mkosi

  • Bulelani Futshane, 33 ans, a fondé Township Roots en 2012. Il donne des cours d’alphabétisation afin de réduire le nombre d’abandons scolaires et d’accroître les chances de réussite des élèves fréquentant les écoles de Philippi et Nyanga.

    Bulelani Futshane, 33 ans, a fondé Township Roots en 2012. Il donne des cours d’alphabétisation afin de réduire le nombre d’abandons scolaires et d’accroître les chances de réussite des élèves fréquentant les écoles de Philippi et Nyanga. Andiswa Mkosi

  • Bulelani s’occupe seul de ses deux filles, Owam Azania et Linomtha, âgées respectivement de 9 et 7 ans. « Je suis toutes leurs activités, je vais les chercher à l’école et je passe toujours du temps à leur parler le soir. »

    Bulelani s’occupe seul de ses deux filles, Owam Azania et Linomtha, âgées respectivement de 9 et 7 ans. « Je suis toutes leurs activités, je vais les chercher à l’école et je passe toujours du temps à leur parler le soir. » Andiswa Mkosi

  • Dans une école de Philippi, le thème de ce samedi est le droit à l’alphabétisation des enfants. Les élèves doivent décrire ce droit par le biais de la danse, du théâtre et de la musique.

    Dans une école de Philippi, le thème de ce samedi est le droit à l’alphabétisation des enfants. Les élèves doivent décrire ce droit par le biais de la danse, du théâtre et de la musique. Andiswa Mkosi

  • Bulelani est une figure paternelle pour beaucoup d’enfants à qui il enseigne. « Mon travail ne se termine pas après l’atelier du samedi, car je rends souvent visite aux élèves chez eux pour faire le suivi de leurs performances scolaires. »

    Bulelani est une figure paternelle pour beaucoup d’enfants à qui il enseigne. « Mon travail ne se termine pas après l’atelier du samedi, car je rends souvent visite aux élèves chez eux pour faire le suivi de leurs performances scolaires. » Andiswa Mkosi

  • « Ma principale passion est le développement communautaire, dit Bulelani. L’alphabétisation peut aider à élever la communauté. Ma mère était peu éduquée et mon père est décédé avant mes 7 ans. Nous n’avions pas d’électricité à la maison. »

    « Ma principale passion est le développement communautaire, dit Bulelani. L’alphabétisation peut aider à élever la communauté. Ma mère était peu éduquée et mon père est décédé avant mes 7 ans. Nous n’avions pas d’électricité à la maison. » Andiswa Mkosi

  • Bulelani veut casser le stéréotype du père noir absent. « Les balades en voiture avec mes filles sont le moment idéal pour nouer des liens pendant qu’elles sont assises dans la circulation du Cap. »

    Bulelani veut casser le stéréotype du père noir absent. « Les balades en voiture avec mes filles sont le moment idéal pour nouer des liens pendant qu’elles sont assises dans la circulation du Cap. » Andiswa Mkosi

  • Bien qu’il vive dans une résidence sécurisée, Bulelani connaît tous ses voisins. « Je suis ici pour montrer la résilience de mon peuple, montrer qu’il est non seulement capable de survivre dans la pauvreté, mais qu’il est en train de s’épanouir. »

    Bien qu’il vive dans une résidence sécurisée, Bulelani connaît tous ses voisins. « Je suis ici pour montrer la résilience de mon peuple, montrer qu’il est non seulement capable de survivre dans la pauvreté, mais qu’il est en train de s’épanouir. » Andiswa Mkosi

  • Renshia Manuel, 36 ans, a créé GrowBox en 2016, après avoir eu l’idée de cultiver des légumes dans des caissons en bois. Elle vit à Hanover Park, une zone historiquement défavorisée de 34 000 habitants dans le sud-est du Cap.

    Renshia Manuel, 36 ans, a créé GrowBox en 2016, après avoir eu l’idée de cultiver des légumes dans des caissons en bois. Elle vit à Hanover Park, une zone historiquement défavorisée de 34 000 habitants dans le sud-est du Cap. Neo Ntsoma

  • Jusqu’à récemment, Renshia cultivait ses légumes dans trois serres. Mais les restrictions d’eau liées à la sécheresse ont compromis ses récoltes. Incapable de payer un système d’irrigation, elle a dû arroser ses légumes avec l’eau d’une école voisine.

    Jusqu’à récemment, Renshia cultivait ses légumes dans trois serres. Mais les restrictions d’eau liées à la sécheresse ont compromis ses récoltes. Incapable de payer un système d’irrigation, elle a dû arroser ses légumes avec l’eau d’une école voisine. Neo Ntsoma

  • Avant de créer GrowBox, Renshia est restée au chômage pendant deux ans. « Mon seul diplôme est le bac, je n’avais ni argent ni connaissances. Tout ce que j’ai construit, je l’ai fait petit à petit en réinvestissant chaque centime dans l’entreprise. »

    Avant de créer GrowBox, Renshia est restée au chômage pendant deux ans. « Mon seul diplôme est le bac, je n’avais ni argent ni connaissances. Tout ce que j’ai construit, je l’ai fait petit à petit en réinvestissant chaque centime dans l’entreprise. » Neo Ntsoma

  • GrowBox permet à quiconque de faire pousser des aliments n’importe où, tant qu’il y a de l’air frais et du soleil. Chaque boîte contient un mélange de terre, des plants et des instructions sur la manière de cultiver les légumes ou les herbes choisis.

    GrowBox permet à quiconque de faire pousser des aliments n’importe où, tant qu’il y a de l’air frais et du soleil. Chaque boîte contient un mélange de terre, des plants et des instructions sur la manière de cultiver les légumes ou les herbes choisis. Neo Ntsoma

  • La plupart des clients de Renshia vivent dans la banlieue aisée du Cap. « C’était très difficile au début, car je n’avais pas de voiture et aucun de mes fournisseurs ou clients n’oserait venir à Hanover Park. »

    La plupart des clients de Renshia vivent dans la banlieue aisée du Cap. « C’était très difficile au début, car je n’avais pas de voiture et aucun de mes fournisseurs ou clients n’oserait venir à Hanover Park. » Neo Ntsoma

  • Renshia a bénéficié d’un programme d’incubation d’un an proposé par l’ONG sud-africaine Igalelo, qui l’a dotée des compétences nécessaires pour gérer une entreprise de manière autonome.

    Renshia a bénéficié d’un programme d’incubation d’un an proposé par l’ONG sud-africaine Igalelo, qui l’a dotée des compétences nécessaires pour gérer une entreprise de manière autonome. Neo Ntsoma

  • Les quatre enfants de Renshia sont fiers de leur mère et désireux de suivre ses traces. « J’entends toujours les gens me dire quel excellent travail fait ma mère, dit Ju-dain, son fils aîné. Elle m’inspire pour être une meilleure personne. »

    Les quatre enfants de Renshia sont fiers de leur mère et désireux de suivre ses traces. « J’entends toujours les gens me dire quel excellent travail fait ma mère, dit Ju-dain, son fils aîné. Elle m’inspire pour être une meilleure personne. » Neo Ntsoma

  • GrowBox est une excellente solution de sécurité alimentaire et écologique. « Il fut un temps où j’étais au chômage et luttais pour nourrir ma famille, se souvient Renshia. Cultiver des légumes dans ma cour m’a sauvé la vie. »

    GrowBox est une excellente solution de sécurité alimentaire et écologique. « Il fut un temps où j’étais au chômage et luttais pour nourrir ma famille, se souvient Renshia. Cultiver des légumes dans ma cour m’a sauvé la vie. » Neo Ntsoma

  • Renshia veut briser les clichés sur les townships : « Je voudrais montrer aux gens qu’il y a plus à Hanover Park que la violence des gangs dont tout le monde parle. Il y a de bonnes personnes et de bonnes initiatives qui sortent de cet endroit. »

    Renshia veut briser les clichés sur les townships : « Je voudrais montrer aux gens qu’il y a plus à Hanover Park que la violence des gangs dont tout le monde parle. Il y a de bonnes personnes et de bonnes initiatives qui sortent de cet endroit. » Neo Ntsoma

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