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Vers 9 heures du matin ce 8 février 1924, le condamné à mort d'origine chinoise Gee Jon, 29 ans, est attaché de force sur le fauteuil placé au centre de la chambre à gaz. L'homme ne semble pas apprécier l'honneur d'être le premier tueur des États-Unis à étrenner une mort douce et humaine, alors qu'ils étaient jusqu'ici pendus. Après avoir vérifié une dernière fois ses liens, les gardiens se retirent de la petite pièce. Ils bouclent à triple tour la porte. Une dizaine de témoins – des reporters, des médecins et des représentants de l'armée – prennent place derrière la seule fenêtre du bâtiment pour observer les derniers instants du condamné.
À 9 h 40, deux kilos d'acide cyanhydrique liquide sont déversés sur le sol dans la chambre. Normalement, le poison aurait dû immédiatement se transf...
Article déjà paru, et à l'identique, voici onze ans.
On ignore le pourquoi de cette pratique, devenue ici régulière...
Les légistes du Nevada ont probablement bien fait de refuser l'autopsie car "les ions cyanure ont un goût mortel" (comme disait un de mes profs de chimie).
Ça me fait penser aux "contes de l'Âge d'Or", (film roumain de 2009, que je vous recommande chaudement). Dans l'une des petites saynètes qui compose le film, une sorte de "caïd d'immeuble" s'est débrouillé pour avoir un cochon. Entier et vivant. Comme le tuer sans qu'il alerte le voisinage ? Le gazer… Dans la cuisine, robinets de la gazinière ouverts…
Ça fonctionne (le "gaz de ville" contient du CO), sauf que lors de l'étape suivante (brûler les soies au chalumeau), le cochon explose ! « Le livre de l'Âge d'Or dit qu'il l'ont mangé quand même »
C'était à l'époque où l'on pouvait librement aller au cinéma… Et même, s'y goinfrer de pop-corne si on en avait envie, sans avoir à se "justifier".
Aux vues des anciens commentaires la référence à "17 ans après les nazis" a disparue. Tout ça pour préciser que c'était 9 ans après que les mêmes Allemands aient employé le gaz pour la 1ere fois à Ypres en Avril 1915. Et là la mort n'était pas douce mais atroce. Pour les tenants du "tous dans le même sac", les alliés ont ensuite utilisé le gaz suivant le proverbe "Pour battre ton ennemi, utilise les mêmes armes que lui". Pas joli joli mais à la guerre comme à la guerre.