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SYRIE

Exclusif : en Syrie, dans un camp d'internement de femmes jihadistes

Alors qu’est annoncée la fin de l’EI et que la question du retour des jihadistes étrangers dans leur pays d'origine se pose, France 24 a réussi à entrer dans un camp d'internement de femmes, anciennes compagnes de jihadistes en Syrie.

France 24 a rencontré les femmes de jihadistes qui attendent dans des camps d'internement, en Syrie.
France 24 a rencontré les femmes de jihadistes qui attendent dans des camps d'internement, en Syrie. France 24
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À Al Hawl, à l’est de la ville d’Hassake, dans le nord de la Syrie, elles ont été placées sous bonne garde, un peu à l'écart de ces camps qui accueillent les milliers de réfugiés fuyant les assauts des Forces démocratiques syriennes (FDS) contre les derniers bastions du groupe État Islamique (EI).

Elles, ce sont les femmes de combattants de l'EI qui sont en prison, ont été tués ou se battent encore. Acompagnées de leurs enfants pour certaines, elles viennent d'Allemagne, du Canada, de France, du Brésil ou encore de Trinité-et-Tobago. Elles sont logées dans ce camp, surveillé par des combattants kurdes, dans des conditions précaires.

Alors que la question du retour des jihadistes étrangers dans leur pays occupe les esprits, en France et dans plusieurs nations occidentales, nos reporters Romeo Langlois, Mayssa Awad et James André ont été les seuls à obtenir un accès à ce camp d'internement afin d'y recueillir le témoignage de ces femmes qui, disent-elles, ne rêvent dorénavant que d'une chose : quitter la Syrie.

"Il est impossible de faire une généralité sur ces femmes. Certaines tentaient de fuir le 'califat' depuis des années, d'autres sont parties récemment", explique Roméo Langlois. "Même si elles disent aujourd'hui ne plus être avec Daech, la plupart continue d'avoir une pratique extrêmement extrémiste de la religion musulmane."

"Certaines sont des repenties mais d'autres pratiquent la dissimulation. Pour un des responsables, il est certain que plusieurs de ces femmes jouent un double-jeu, disent ce qu'on veut entendre et ensuite veulent repartir", ajoute Roméo Langlois.

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