2014 - 2100 : le meilleur des mondes... ou l'avenir selon Google
Pour Télérama, le 21e siècle sera le siècle de Google. Le magazine a imaginé l'existence d'un homme, de sa naissance en 2020 à 2100, sous perfusion des différents services offerts par le géant américain. Un portrait d'anticipation crédible mais effrayant, qui laisse entrevoir les ambitions de Google dans quatre domaines : la génétique, l'éducation et la culture, la robotique et, enfin, la santé.
Et si en 2100 personne ne se souvenait que Google était à l'origine un moteur de recherche ? Certes, le géant américain multiplie à l'heure actuelle ses acquisitions dans des domaines divers mais reste encore associé à sa fonction première, mais plus pour longtemps… Dans son numéro à paraître ce samedi 29 mars, Télérama a réalisé le portrait d'un homme, né en 2020, et qui à chaque étape de sa vie est confronté à l'omniprésence des services proposés par Google. Un docu-fiction d'anticipation effrayant et réalisé à partir des ambitions affichées ces dernières années par le géant américain. L'occasion de revenir sur les différents secteurs visés par le géant américain.
Génétique
Le récit de Télérama commence en 2014. Les parents du héros de ce docu-fiction imaginent l'enfant de leurs rêves, qui verra le jour six ans plus tard. Grâce à la société de biotechnologies 23andMe (actuellement dirigée par l'ex-femme du fondateur de Google), le bébé est doté d'un "génotype customisé", qui lui assure notamment un risque très faible de développer un jour un cancer du pancréas.
Education et culture
Les tablettes Nexus et des adresses Gmail généralisées à tous les écoliers, des cours de soutien via Hangout, Google est omniprésent dans l'éducation des enfants de 2026. Lancée en 2006, la Google Teacher Academy a désormais pris une importance considérable et se pose en organisme de certification des compétences des enseignants. En 2033, tous les ouvrages ont été numérisés et grâce aux dispositifs de réalité virtuelle, comme le casque Oculus Rift tout juste racheté par Facebook, il n'y a plus besoin de sortir de chez soi pour visiter un musée, où qu'il se trouve dans le monde.
Robotique et intelligence artificielle
En 2035, des implants rétiniens commencent déjà à remplacer les lunettes de réalité augmentée comme les Google Glass et permettent d'enregistrer des vidéos et de prendre des photos envoyées directement sur son smartphone.
Mais surtout, les ordinateurs sont devenus plus intelligents que les hommes, conformément aux prédictions émises en 2010 par le directeur de l'ingénierie de Google, Ray Kurzweil et auteur de l'ouvrage "Comment créer un cerveau". Constat terrible du journaliste de Télérama : la loi de Moore, selon laquelle la capacité des ordinateurs double tous les ans, "rappelle une cruelle évidence : elle ne s'applique pas à nos cerveaux".
La santé
Au crépuscule de sa vie, en 2100, le héros de Télérama n'a plus vraiment grand-chose d'un être humain. Equipé d'un cœur artificiel connecté à la domotique de son appartement, il voit son espérance de vie prolongée par la nanotechnologie. Mais l'armada d'appareils intelligents à son service ne fait que repousser une mort qui reste inéluctable...
Les proches pourront tout de même conserver une copie parfaite et quasi-vivante du défunt. Dans ce "meilleur des mondes", les enfants du héros récupèrent en effet toutes les données nécessaires pour réaliser un clone robotique de leur père. Les débuts d'une population de robots humanoïdes et intelligents avec une place qui reste finalement à définir pour l’homme… ou ce qu’il en restera.
A lire le dossier : "Google partout" dans le Télérama en kiosque ce samedi 29 mars
Julien Bonnet
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