Gilets jaunes : un fourgon pénitentiaire visé par des manifestants à Paris

Un fourgon pénitentiaire a été « pris à partie » samedi à Paris par des manifestants en marge de l'acte XIII des Gilets jaunes. Aucun blessé n'est à déplorer.

Source AFP

Le ministère a indiqué que le parquet de Nanterre a été « saisi » de ces faits (photo d'illustration).

Le ministère a indiqué que le parquet de Nanterre a été « saisi » de ces faits (photo d'illustration).

© AFP

Temps de lecture : 2 min

Un fourgon pénitentiaire a été « pris à partie » samedi à Paris, non loin des Champs-Élysées, par des manifestants en marge de l'acte XIII des Gilets jaunes, sans qu'aucun blessé soit à déplorer, a annoncé dimanche le ministère de la Justice. Samedi vers 17 h 30, le fourgon ramenait un détenu qui avait fait l'objet d'une extraction médicale en direction de la maison d'arrêt de Nanterre quand il a été « pris à partie dans les rues de Paris par des manifestants Gilets jaunes », indique un communiqué du ministère.

Le point du soir

Tous les soirs à partir de 18h

Recevez l’information analysée et décryptée par la rédaction du Point.

Votre adresse email n'est pas valide

Veuillez renseigner votre adresse email

Merci !
Votre inscription a bien été prise en compte avec l'adresse email :

Pour découvrir toutes nos autres newsletters, rendez-vous ici : MonCompte

En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité.

Lire aussi François Berléand dit « stop aux Gilets jaunes »

« Un pavé a brisé la vitre arrière latérale droite, passant à quelques centimètres d'un surveillant. Plus grave encore, le chauffeur a dû effectuer une accélération d'urgence pour éviter un cocktail Molotov qu'un manifestant s'apprêtait, semble-t-il, à projeter en direction de la vitre explosée », rapporte le ministère. Les surveillants ne sont pas blessés, mais « choqués », selon le communiqué, dans lequel la garde des Sceaux, Nicole Belloubet, « condamne avec la plus grande fermeté cet acte violent dont les conséquences auraient pu être dramatiques » et « adresse son soutien aux fonctionnaires et au chauffeur qui ont su avoir les bons réflexes professionnels ».

Des incidents dans Paris

Le ministère a indiqué que le parquet de Nanterre a été « saisi » de ces faits. Interrogé, ce parquet a cependant précisé dimanche soir ne pas avoir reçu de plainte et souligné que, au vu de la localisation de l'incident, le parquet de Paris était a priori compétent. Samedi, 51 400 personnes, selon le ministère de l'Intérieur, 118 222, selon le « nombre jaune », décompte réalisé par le mouvement, ont manifesté à travers la France pour l'acte XIII.

Lire aussi Gilets jaunes : une voiture Vigipirate incendiée devant la tour Eiffel

Dans la capitale, des incidents ont éclaté à l'arrivée du cortège devant l'Assemblée nationale, où un manifestant âgé d'une trentaine d'années a eu une main arrachée. Le parquet de Paris a ouvert une enquête et confié les investigations à l'Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN). Sur le parcours de la manifestation, du mobilier urbain et des distributeurs de banques ont été vandalisés et une dizaine de véhicules incendiés, principalement des voitures de luxe, mais aussi une voiture de la mission antiterroriste militaire Sentinelle. Au total, 45 personnes ont été interpellées à Paris en marge des manifestations et 42 placées en garde à vue, selon les autorités.

Ce service est réservé aux abonnés. S’identifier
Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.

0 / 2000

Voir les conditions d'utilisation
Lire la charte de modération

Commentaires (8)

  • Denisdubai

    Pourquoi faut il que le journaliste écrive « voiture de luxe » !
    Il faut excuser les faits ?
    J’ai vu différents types de voitures bruler, de la Porsche a la Twingo...
    C’est avec ce genre d’article que le français croit qu’il peut bruler et dégrader impunément les biens d’autrui...

  • Observateur47

    "Voiture de luxe" ce terme ne veut rien dire sinon que ce terme crée de l'animosité spontanée et pourtant il est utilisé sans cesse par les medias. Vous pouvez détenir une vieille "voiture de luxe" qui ne vaut pas un clou et alors ? C'est une voiture de luxe ?
    Ce sont avec de tels propos que la presse crée de l'animosité d'où découle la violence dont les médias font leurs choux gras et ainsi va le business de la presse !

  • librepenseuse

    Ce qui appelle et justifie des mesures de dissuasion multiformes, appuyées sur la part proportionnelle de l'opinion à la fois victime et protestant pour ses propres droits.
    " Legoff" tranche sur les chiffres, sans aucune preuve, mais bien dans la ligne dont le " sérieux" m'échappe. Si s'enfler est un objectif, même ce chiffre ne suffit pas à la raisonnable crédibilité.