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Mers et océans

Une escadrille de robots pour lutter contre les pollutions océaniques

À l'occasion de la conférence Ocean economy and future technology qui s'est tenue à Oman, des chercheurs norvégiens ont présenté une escadrille inédite de drones sous-marins, de surface, aérien et orbital qui permettrait de gérer, à l'échelle régionale, la survenue d'une pollution océanique : algues toxiques, marée noire ou effluents chimiques.

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Autonaut, un vaisseau autonome de surface

Un vaisseau autonome de surface.

université de Trondheim

PRÉVENTION. Une coopération étroite entre robot sous-marin autonome (AUV), vaisseau de surface autonome (ASV), drone et nanosatellites pour faire de la prévention océanique à l’échelle régionale : c’est la combinaison totalement inédite que testeront dès 2020 les chercheurs de l’université norvégienne de sciences et de technologie à Trondheim.

Cette idée de l'emploi de robots dans la protection océanique a été présentée à Oman lors de la conférence "Ocean economy and future technology"

Le dispositif, présenté lors de la conférence Ocean economy and future technology qui s’est tenue du 11 au 13 février à Oman 2019, permettrait, par exemple, d’anticiper l’arrivée d’une vague d’algues toxiques sur une ferme piscicole, phénomène qui pourrait tuer tous les poissons d’élevage. Avertis, les gestionnaires de l’exploitation pourraient arrêter l’alimentation des poissons, qui s’enfonceraient alors plus profondément dans les couches d’eau à la recherche de leur pitance. Ils échapperaient ainsi au passage des algues toxiques.

Schéma du dispositif © NTNU université de Trondheim

Une idée plutôt légère et peu coûteuse

Les universitaires mettent actuellement au point deux mini-satellites de 3 kg, qui serviront d’avant-poste. Postés en orbite basse, il seront équipés d’une caméra hyper-spectrale (où chaque pixel contient des informations couvrant l’ensemble du spectre visible et des parties de l’infrarouge), capable de détecter de loin des anomalies à la surface océanique. L’alerte donnée, les drones aérien, de surface et sous-marin, tous équipés de capteurs différents, iront collecter des images, des mesures et des échantillons in situ, ce qui permettra des analyses plus précises et à des profondeurs différentes de la situation et du danger éventuel.

Fermes piscicoles en Norvège.

Cette approche, relativement légère et peu coûteuse, pourrait être utile lors d’événements catastrophiques comme les marées noires, les rejets de substances chimiques par les usines et l’agriculture, etc.

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