Le Vatican, cette communauté gay qui se ment et ment sur elle-même... Un livre, une thèse, dans le Point

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Ce n'est pas l'historien Patrick Boucheron mais le citoyen Boucheron, qui parlait sur France Inter contre les gilets jaunes, proteste l'historien Gérard Noiriel, Bibiobs. Des écrivains sauvent de l'oubli des seconds rôles de l'histoire, le Figaro. Ce sont les chasseurs cueilleurs qui nous ont légué l'égalité, l'Obs.

On parle du Vatican ce matin...

Qui serait une grande communauté homosexuelle qui dissimule sa vérité, " je doute que, même dans le Castro de San Francisco, ce quartier gay emblématique il y ait autant d'homos ! » dit au Point le journaliste Frédéric Martel, lui-même ouvertement homosexuel  et qui a passé quatre ans à enquêter sur le Vatican, pour un livre qui sort la semaine prochaine, et après le Guardian, fait le bonheur et la couverture du Point.
Le livre s'appelle Sodoma, titre biblique et scandaleux, il s'épice de quelques scènes voyeuristes, une fête "chem sex gay", comprenez une partie fine homosexuelle avec drogues organisée par un prêtre  un cardinal colombien amateur de prostitués mâles et de séminaristes, ou une cérémonie fellinienne organisée par le pape Benoit XVI en l'honneur de son beau secrétaire, Georg Ganswein, dont on disait qu'il était encore plus beau que Hugh Grant et George Clooney.
MAIS il est d'abord un livre politique, qui veut expliquer le mal de l'Eglise par un déni...   Et c'est une longue histoire que Martel embrasse, d'une Eglise qui fut liée aux parias, quand l'homosexualité était taboue.
"Pour un jeune homosexuel né dans un village italien, il y a encore quelques décennies, entrer dans les ordres, c'était  passer de paria à élu. Vous vous retrouvez entre garçons, votre mère trouve que c'est une bonne solution car elle a compris votre secret, et les copains d'école qui déjà faisaient de mauvaises blagues vous prennent désormais pour un saint! "
Et dans une société homophobe, l'Eglise était un refuge, dit Martel, où régnait une homophilie, l'amour des hommes, tempérée par la chasteté et le renoncement.
Mais quand la libération des moeurs est venue, le refuge est devenu une prison coupée de la société et un mensonge. L'Eglise sous Jean-Paul II et Benoit XVI a muté homophobe, opposée aux préservatifs, en dépit du sida, comme au mariage gay et d'autant plus homophobe qu'elle masquait sa propre vérité, un monde sans femme, misogyne, mentant sur lui-même et qui, mentant sur lui-même fut aussi incapable d'affronter le mensonge de la pédophilie. Et François serait, selon Martel, peut-être, un libérateur par la vérité.
Le Pape justement invite les cadres de l'Eglise la semaine prochaine pour réfléchir à la pédophilie en son sein. Dans la Vie, vous lirez une bonne interview de l'archevêque de Marseille Monseigneur Pontier,  qui en appelle à l'humilité. Mais sa parole est fragilisée par le surplomb d'une histoire que raconte, ou interprète, Martel, dans le Point.

On parle beaucoup d'histoire ce matin... 

Et on en parle au présent, tant nous avons besoin de repères si tout s'effondre. Le Monde revient sur le mystère de Jeanne Calment, dont les 122 ans à sa mort sont contestés par des russes, et c'est entre Arles et la Russie une enquête picaresque sur une vieille dame qui goutait la célébrité et dont l'ADN a été conservé, on pourrait, si l'on voulait, savoir... 

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Bordeaux, qu'Alain Juppé quitte pour le conseil constitutionnel a peur de sortir de l'histoire, je le comprends dans sud ouest, puisque le prochain maire, contrairement à Juppé, à Chaban-Delmas, et à leur prédécesseur le socialiste devenu pétainiste Adrien Marquet, ne sera PAS une figure nationale...
On parle de l'histoire, dans l'Obs, où la journaliste Ursula Gauthier, qui fut chassée de l'Empire, raconte les conquêtes chinoises comme on le fera dans les livres d'histoire. 

On parle toujours d'histoire sur l'Obs, mais sur son site web, Bibliobs, qui  reprend un texte publié sur son blog par l'historien Gérard Noiriel, lequel Noiriel s'en prend à un autre historien, Patrick Boucheron, que nous reçûmes dans cette matinale il y a une semaine. Boucheron fut critique envers les gilets jaunes et l'émeute qui n'est pas émancipatrice. Noiriel n'est pas d'accord,  sur le fond, mais son propos est ailleurs. Il conteste que le jugement de Boucheron puisse être qualifié de "regard d'historien", car Boucheron vient d'écrire un livre sur un évêque du IVe siècle, et cela ne le qualifie pas pour observer un mouvement populaire au XXIe siècle. C'est le citoyen Boucheron, électeur de Macron, qui parlait et non l'historien, dont la parole est lourde de passé. Noiriel, lui, est un spécialiste de l'histoire populaire,  rappelle-t-il...
Il faut aller bien loin pour nous comprendre.
Toujours dans l'Obs, propos de Richard Wilkinson, professeur en épidémiologie sociale. Le besoin d'égalité qui nous anime viendrait des origines de l'espèce, quand nous étions des chasseurs-cueilleurs forcés de construire des groupes égalitaires pour chasser de grandes proies et survivre ensemble. les inégalités, aliors, nous seraient une souffrance comparable à la douleur physique...
Est ce cette douleur physique qui anime les gilets jaunes? Est-ce elle qui pouse la Fondation Abbé-Pierre, qui dénonce avec d'autres les dispositifs anti-SDF des rues de nos villes? Ce la s'appelle "les pics d'or", c'est dans le Parisien et dans la Dépêche...
Je lis aussi dans la dépêche que le restaurant "l'Amphitryon", à coulomier,s du chef anti gilets jaunes Delpech, a de nouveau été attaqué. cela vient d'où? C

On parle de seconds rôles enfin..

.Et c'est toujours de l'histoire, qui a ses oubliés et ses anonymes. Dans Libération, une historienne, Judith Lyon-Caen, raconte la société du XIXe siècle et même ses rêves à partir d'une nouvelle de Barbey d'Aurevilly, "la Vengeance d'une femme", qui parlait d'un dandy et d'une prostituée...
Mais c'est  le Figaro qui enchante. A sa une le journal nous alerte contre les écrans qui menacent nos enfants, mais c'est son cahier littéraire qui est précieux. On y parle de Sandy Allen qui fut une géante qui fascina Fellini, de Jean Kopitovitch, un patriote yougoslave dont  une plaque à Paris rappelle la mort en 1943 sous les balles de l'occupant, on y parle de Aaron Swartz, qui fut un pionnier de l'internet libre et qui se suicida à 26 ans en 2013, on me parle de Gerda Taro aux yeux de lumières, photographe allemande tuée dans la guerre d'Espagne et qui aimait le grand Robert Capa, et tous ces oubliés renaissent au bonheur de livres que le Figaro rassemble ce matin. Je vois aussi, dans l'Indépendant fidèle à lui-même de belles photos de l'exode des républicains espagnols en 1939,  car le drame  furent ausui une réinvention du photo-journalisme... Et la presse fugace, alliée aux livres et aux artistes, est pkus juste ce matin que l'histoire oublieuse.  

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