Blois : des croix gammées taguées sur un immeuble en construction

C'est un ouvrier qui a découvert les inscriptions, une trentaine au total, non visibles de la rue, dans un immeuble en construction.
C'est un ouvrier qui a découvert les inscriptions, une trentaine au total, non visibles de la rue, dans un immeuble en construction. © direction générale de la police nationale
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avec AFP
Une enquête est en cours après que plusieurs dizaines de croix gammées ont été retrouvées taguées sur un immeuble en construction à Blois. 

Une enquête est en cours après que plusieurs dizaines de croix gammées ont été retrouvées taguées sur un immeuble en construction à Blois, ont indiqué jeudi la mairie de Blois et la préfecture du Loir-et-Cher.

C'est un ouvrier qui a découvert ce jeudi matin les inscriptions, une trentaine au total, non visibles de la rue, dans un immeuble en construction du sud-ouest de la ville, ont précisé la mairie et la préfecture, confirmant une information de La Nouvelle République. Façade intérieure, cage d'escalier, logements, garde-corps étaient couverts de croix gammées. Des dégradations ont également été commises sur les murs du bâtiment. "Le préfet ne peut que condamner ces actes ignobles et révoltants avec la plus grande fermeté", a déclaré la préfecture. Une enquête a été ouverte.

Une "bêtise effrayante". La ville, qui a dénombré une "quarantaine" de tags antisémites, a condamné dans un communiqué "avec la plus grande fermeté ces actes inadmissibles et lamentables qui nous ramènent, une nouvelle fois, aux plus sombres heures de notre histoire". "Non, les signes nazis, racistes n'ont pas droit de cité dans notre République. Nous ne pouvons tolérer que quelques individus, par une bêtise effrayante et peut-être inspirés par d'autres affaires semblables, viennent insulter nos valeurs, les milliers de déportés et tous nos parents et arrière-grands-parents qui se sont battus pour la France et pour notre liberté", a-t-elle ajouté, précisant qu'elle souhaitait "que les auteurs soient interpellés rapidement, jugés et condamnés à une peine à la hauteur de leur infamie". Le bailleur 3F Centre Val de Loire, chargé de la maîtrise d'ouvrage du projet immobilier, a déposé plainte, a précisé la municipalité.