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Blanquer sur Macron : "C'est une chance d’avoir un président de cette dimension dans ces circonstances"

Le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer revient sur ses réformes et la crise des Gilets jaunes.

Thomas Liabot
Le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer.
Le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer. © Sipa

Le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer , qui vient de soumettre aux députés son projet de loi pour "une école de la confiance", revient sur les réformes engagées depuis son entrée au gouvernement. "Nous voulons redonner une cohérence globale. C’est le sens de la transformation en cours et cela va générer tout un processus dans les trois ans à venir", indique-t-il dans une interview publiée sur le site du Parisien samedi. Il revient notamment sur l'instruction obligatoire dès 3 ans, une mesure "profondément sociale" selon lui.

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Le ministre estime que les premiers résultats de sa politique se font sentir. "La moyenne est bonne et il y a même des résultats exceptionnels en lecture, écriture et calcul quand les enseignants ont adapté leurs méthodes. Pour une première année, c’est en réalité excellent", se satisfait-il. "On voit désormais très bien la voie qu’il faut prendre pour la réussite de tous les élèves. Elle est devant nous, avec des jalons très explicites."

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Blanquer se défend d'être "réac"

Jean-Michel Blanquer revient aussi longuement sur la crise des Gilets jaunes : "Dans toute la France, a fortiori la France dite périphérique comme celle des banlieues, on constate un besoin d’adhésion à un pacte républicain puissant. Cela passe par les grands symboles de la République", estime le ministre, qui souhaite faire "entrer" le drapeau et La Marseillaise dans les classes. "Parler du drapeau n’est pas 'réac', c’est progressiste! J’aime la France, viscéralement, et je veux que tous les enfants bénéficient de l’ascenseur social et que l’école leur transmette l’amour du pays", déclare-t-il.

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Le ministre estime que face à la crise, Emmanuel Macron est l'homme de la situation. "C’est une chance d’avoir un président de cette dimension dans ces circonstances. On peut le penser même quand on n’est pas d’accord avec lui", affirme-t-il. Il balaye les reproches faits au Président : "Moi, je connais un Emmanuel Macron très humain, qui écoute les gens, les aime, avec son franc-parler. On le voit dans le grand débat."

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