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Le PS perd, mais évite le scénario du pire

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Comptage des votants à Marseille. (Dimanche 23 mars 2014)
François Hollande a annoncé lundi le remplacement à Matignon de Jean-Marc Ayrault par Manuel Valls, nommé Premier ministre à la tête d'un «gouvernement de combat»(Lundi 31 mars 2014)
Au lendemain de la déroute du parti socialiste aux élections municipales en France, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et son gouvernement ont démissionné lundi en fin d'après-midi. (Lundi 31 mars 2014)

Le rééquilibrage en faveur du PS a eu lieu. Le sursaut du peuple de gauche, bien que modeste, permettra d'amortir la gifle infligée par les électeurs lors du 1er tour. Les appels a la mobilisation semblent avoir été, en partie du moins, entendus. Lors de ce 2e tour des élections municipales, la participation dans les villes concernées est ainsi supérieure à celle du 1er tour.

Ainsi dans toutes les villes où l'enjeu était important, le repli de l'abstention est constaté. C'est le cas notamment à Reims où la maire socialiste sortante était menacée par son rival UMP. Idem à Béziers, Nimes, Quimper ou Perpignan.

Le PS giflé moins violemment que prévu

A priori, tout indique que le PS va amortir le choc du 1er tour. Ce sera une défaite du PS gouvernemental du président de la République François Hollande. Mais la déroute sera moins humiliante qu'annoncée et le PS devrait conserver ses grandes villes, en tout cas Paris et Lyon.

Pas de raz-de-marée UMP

La victoire de l'UMP est néanmoins belle. Elle reprend la main dans de nombreuses communes mais sans pouvoir jubiler et revendiquer une «vague bleue» que le parti de Jean-François Copé espérait. L'UMP ne pourra ravir quelque 100 villes de plus de 10'000 habitants. Ce succès UMP est toutefois msignificatif.