Veuves, orphelins ou blessés, qui sont les bénéficiaires des 54 pensions du régime nazi en France ?

Veuves, orphelins ou blessés, qui sont les bénéficiaires des 54 pensions du régime nazi en France ?
01/01/1936 BERLIN, ALLEMAGNE (FRANCE PRESSE VOIR / AFP)

Dans le détail, ces prestations concernent 21 veuves, 27 blessés de guerre et 6 orphelins.

Par Le Nouvel Obs
· Publié le · Mis à jour le
Temps de lecture

Ils ne sont pas tous français, mais résident dans l'Hexagone. En France, les 54 bénéficiaires de pensions versées à d'anciens collaborateurs du régime nazi se décomposent ainsi : 27 anciens blessés de guerre, 21 veuves et 6 orphelins, a indiqué ce mardi le ministère de la Sarre à FranceinfoIl s'agit "à la fois d'Allemands résidant en France et de citoyens français", a-t-il précisé au site d'information. Ces prestations sont versées par l'Office national des affaires sociales.

Pensions pour les anciens collaborateurs du régime nazi : 4 questions sur la polémique

La suite après la publicité

2.033 pensions versées dans le monde

La secrétaire d'Etat aux Armées a confirmé ces données collectées par Franceinfo. Mais aucune autre information sur ces 54 personnes françaises ou résidant en France n'a été communiquée.

Le 23 février, Jean-Luc Mélenchon avait appelé à faire "interdire" en France le versement de ces pensions controversées.

En Belgique, où 27 personnes sont concernées, les députés ont voté un texte demandant au gouvernement de mettre fin à ce système de pensions versées par l'Allemagne.

Il y a deux semaines, le ministère allemand du Travail avait confirmé que quelque 2.033 personnes dans le monde avaient perçu en février un versement, qui peut s'élever jusqu'à environ 1.300 euros mensuels. Ces pensions sont versées en vertu d'une loi allemande de 1951, qui permet aux victimes de guerre allemandes de toucher une indemnité. Elles bénéficient aussi à d'anciens nazis ou collaborateurs étrangers du régime d'Adolf Hitler, mais également à des personnes enrôlées de force. Les ex-membres de la SS en sont exclus, tout comme toute personne condamnée pour crimes de guerre.

Le Nouvel Obs
Les plus lus
A lire ensuite
En kiosque